La firme Don’t Let Daddy Know était de retour ce samedi 2 mars 2024 au Ziggo Dome à Amsterdam pour souffler sa 10ème bougie. L’événement qui a lieu chaque année dans la capitale hollandaise, et dans d’autres villes à travers le monde, accueille traditionnellement des artistes de la sphère EDM. Après Alesso l’an dernier, c’était cette fois-ci Hardwell le headliner de la soirée ! Retour sur un anniversaire haut en couleurs.
Le lieu / la scène
Le festival se déroulait, comme d’habitude au sein du Ziggo Dome, une salle située à proximité de la Johan Cruijff Arena, refuge sacré de l’Ajax Amsterdam et surtout connu des festivaliers pour accueillir chaque année l’Amsterdam Music Festival (AMF) lors de l’Amsterdam Dance Event. Sa situation géographique est idéale puisqu’il est situé à seulement une vingtaine de minutes du centre ville en transports en commun.
Le Ziggo Dome est une salle aussi grande que l’Accor Arena de Bercy puisqu’en capacité maximale elle peut accueillir jusqu’à 17 000 personnes. Son architecture se prête à merveille à un festival puisqu’on y trouve de nombreux stands de boissons et nourriture ainsi que des casiers en libre service. A peine arrivés nous avons pu déposer nos affaires, prendre un verre, et directement ensuite découvrir le dancefloor !
Autre point de similitude avec l’AMF, le festival ne propose qu’une seule scène, un peu à la manière également de la Fun Radio Ibiza Expérience à Paris, ce qui a l’avantage de ne pas créer le fameux dilemme de « qui aller voir » lorsque plusieurs DJs sets en même temps nous intéressent.
La scène était composée de 3 « X » géants (symbole d’Amsterdam) au niveau du DJ booth, et d’écrans LED en forme de losanges au-dessus du public. Pas de CO2, ni de confettis mais un impressionnant dispositif pyrotechnique sur toute la largeur de la scène. Lors de certains moments clefs, nous avons eu droit également à quelques feux d’artifice intérieurs. Une scénographie relativement simple mais très efficace. Mention spéciale pour les lasers lors du set d’Hardwell !
Le seul bémol résidait dans le réglage du système son. Le volume était trop faible sur le set de Dimitri Vangelis & Wyman (nous pouvions discuter et nous entendre sans crier), bien calibré pour Lucas & Steve mais beaucoup trop fort à partir de Nicky Romero (cf. notre story où vous avez pu remarquer que le son saturait). Dommage car sans bouchons, nous aurions sans doute terminé le week-end avec des acouphènes.
L’organisation
L’événement Don’t Let Daddy Know se tient maintenant depuis de nombreuses années. L’organisation du festival est donc largement maîtrisée sur quasiment tous les points. Bien qu’il y ait eu pas mal d’attente à l’entrée, il ne faut pas oublier que l’événement rassemble des milliers de personnes et qu’il est donc difficile d’assurer une fluidité parfaite à l’heure de pointe, vers 22h30.
Il y avait de nombreux membres de l’organisation un peu partout ce qui permettait de facilement demander un renseignement ou trouver un stand en particulier. Les nombreux stands de boissons, de nourriture et merchandising acceptant la carte bancaire et en particulier le « sans contact », l’attente était relativement courte. Enfin, à noter que la firme a organisé un Meet & Greet avec la tête d’affiche Hardwell, ce qui a permis aux heureux(ses) élu(e)s de rencontrer leur DJ favori.
Le public et l’ambiance
Une fois à l’intérieur, bien que la soirée soit sold out, nous n’avons eu aucune difficulté particulière pour circuler. Au contraire, il était tout à fait possible d’accéder rapidement aux crash bars ce qui est très appréciable. Est-ce lié au public hollandais plus « courtois » ou bien à des jauges maximales en Hollande qui sont moins élevées qu’en France ? Peu importe, c’est le résultat qui compte !
Le public de Don’t Let Daddy Know est un public très hétérogène sur tous les plans : âge, nationalité, style musical de prédilection, etc. Nous avons ainsi croisé des Français, des Belges, des Anglais et bien entendu … de nombreux Hollandais !
A noter que les gradins étaient en libre accès sauf la zone située juste en face de la scène, réservée aux VIP. Cela permet de prendre de la hauteur pour apprécier le show, se reposer ou tout simplement manger et boire sans risquer de se faire bousculer !
La programmation
Au programme de cette édition 2024, un roster bien connu de tous les fans de la sphère EDM : Blasterjaxx, Dimitri Vangelis & Wyman, Lucas & Steve, Nicky Romero, Radical Redemption, Soundrush et bien entendu Hardwell !
Pas de réelle surprise mais une programmation solide et relativement variée qui permet de satisfaire le plus grand nombre : de la Progressive au Hardstyle en passant par les kicks parfois Techno d’Hardwell, il y en avait pour (presque) tous les goûts. Nous avons particulièrement apprécié la suite logique de la programmation (crescendo en intensité), ce qui n’est pas toujours le cas lorsqu’on découvre certaines timetables de festivals.
Difficile pour nous de faire une sélection du ou des meilleurs sets. On vous propose donc balayer de manière chronologique les différentes prestations de nos artistes.
Nous sommes arrivés dans l’enceinte du Ziggo Dome peu après 23h, pendant le set de Dimitri Vangelis & Wyman. Le duo a enchainé les titres et remix du répertoire Progressive. Ils terminent sur Payback, leur titre en collaboration avec Steve Angello. Le titre n’a pas pris une ride et c’est parfait pour débuter la soirée. Comme évoqué plus haut, le volume sonore était malheureusement trop faible pour profiter pleinement. Le jeu de lumière était également très limité et réservé aux DJs suivants. Dommage !
Une courte cérémonie d’ouverture a permis de faire la transition avec la suite. Nous avons ainsi pu découvrir la belle scénographie articulée autour du thème de la soirée : l’espace. Le volume sonore a été augmenté et c’est le duo Lucas & Steve qui a pris le contrôle des platines.
Le duo a comme d’habitude dévoilé un DJ set explosif, composé principalement de mashups, de leur productions et des meilleurs titres de 2024 comme Metro de Mau P et Kevin De Vries. Notre passage préféré aura été le « sit down » organisé sur leur titre Source. L’énergie du drop a fait sauter tous les festivaliers, même ceux situés dans les gradins !
Le duo a ensuite laissé place à Nicky Romero, sans doute l’un des artistes les plus attendus de la soirée avec Hardwell. L’artiste a tout de suite annoncé la couleur en démarrant son set sur For The People, titre produit en collaboration avec les Third Party.
Le volume sonore a alors augmenté considérablement, nous obligeant à nous équiper de protections auditives. On vous invite d’ailleurs à livre notre article à ce sujet intitulé « Les protections auditives : un accessoire devenu indispensable« . L’artiste a bien entendu profité de son set pour jouer ses derniers titres à l’image de All Night Long ou encore ses meilleurs mashups comme Destiny vs. Without You.
Ensuite c’est le headliner Hardwell qui a pris place sur scène. L’artiste hollandais jouait à domicile et ça se voyait. Cette figure de l’EDM par excellence a littéralement retourné le dancefloor, ce qui n’était pas gagné d’avance après les sets très énergétiques de Lucas & Steve et de Nicky Romero.
Contrairement aux autres artistes, Hardwell disposait de 1h30 pour s’exprimer sur scène. Le DJ a ainsi pu alterner entre ses productions anciennes et récentes dans des sonorités festives et parfois plus sombres. C’était tout simplement parfait ! Hardwell a bien entendu profité de la présence de Nicky Romero pour le faire monter sur scène sur leur nouveau titre en featuring avec Meryll, I Wanna Dance.
C’est ensuite Blasterjaxx qui a pris la relève. Moins emballés, nous avons profité du set pour aller nous désaltérer et manger un morceau. Car oui, vous le savez aussi bien que nous, danser toute la nuit, ça creuse !
La soirée s’est clôturée avec deux acts du répertoire Hardstyle : le duo Sound Rush et Radical Redemption. Le duo a dévoilé un début de set très énergique, parfait pour nous réveiller et nous dégourdir une dernière fois les jambes. Toutefois, la fatigue a rapidement eu raison de nous. Difficile de savoir ce qu’a donc donné le closing signé par Radical Redemption. Une chose est sûre, la soirée était aussi riche qu’intense. Bravo aux organisateurs pour cette très belle édition !
Conclusion
12 ans d’existence, déjà ! Don’t Let Daddy Know a rassemblé depuis 2012 plus d’un million de visiteurs dans plus d’une vingtaine de pays. En 2024, l’aventure continue avec à ce jour encore deux dates : une édition à Seoul en avril puis une autre à Gliwice, en Pologne, en novembre. Avec une soirée sold out à nouveau en 2024, DLDK reste incontestablement un rendez-vous à ne pas manquer en mars pour les fans d’EDM. Certains diront que c’est trop mainstream mais ils ne pourront pas nier qu’il y règne année après année une magnifique ambiance, propice à faire la fête. Pour notre part, on retiendra la très belle scénographie, l’organisation impeccable et les DJs sets explosifs.
Seules déceptions peut-être, celle du volume sonore mal réglé et enfin celle de ne pas avoir vu un petit frenchy au programme. Mais bon, ce n’est pas bien grave puisque pour cela nous aurons la Fun Radio Ibiza Experience dans moins d’un mois ! Le pré-enregistrement pour Don’t Let Daddy Know Amsterdam 2025 est déjà disponible ici. En attendant, découvrez le rapide récapitulatif posté par l’organisation !
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