Release : CamelPhat nous ensorcèlent avec la sortie de ‘Dark Matter’, leur premier album

L’arlésienne aura duré un temps, mais nous y sommes. Le premier opus des CamelPhat, intitulé Dark Matter, nous parvient enfin après moult péripéties au niveau de sa sortie. Si l’excitation est grande, tous ces retards au niveau de la sortie ont quelque peu suscité la crainte autour de la qualité de l’opus final. Alors, qu’en est-il : classique, carton, ou album studio lambda ? C’est parti pour le walkthrough d’un des albums les plus attendus par la scène et les fans !

Certains titres ayant déjà été traités par la rédaction au fur et à mesure de la promo de l’album et des sorties diverses, nous vous renvoyons aux articles dédiés pour plus de détails sur chaque titre.

Des guests prestigieux et beaucoup de nouveautés

Premier détail : cet album comporte 21 tracks. Belle performance de la part des British, qui proposent ainsi, sans que l’écoute ne commence, un contenu dense. De plus, sur ces 21 morceaux, on en dénombre 13 exclusifs. Mike Di Scala et Dave Whelan n’ont ainsi pas chômé !

Le duo primé aux Grammys a également convié de prestigieux guests afin de les accompagner dans leur voyage musical. Ainsi, nous retrouvons par exemple Ali Love (membre de Hot Natured, proche de Hot Creations, déjà aperçu sur Dopamine Machine) sur la très deep Spektrum. La sensation Elderbrook, derrière le vocal de Cola, remet aussi le couvert sur l’excellente Dance With My Ghost dont nous vous parlions déjà il y a quelques temps, et dont la version studio confirme nos premières impressions. Enfin, nous ne pouvons pas ne pas évoquer à nouveau la présence de Yannis Philippakis du groupe Foals, qui pose sa voix sur Hypercolour.

Si, comme dit précédemment, les vocalistes y jouent un rôle important, côté producteurs, l’album n’est pas en reste. Ainsi, les Eli & Fur sont présentes sur Waiting; DEL-30 co-produit la bombe Tech House Reaction et le légendaire Oliver Jones, aka Skream, répond à l’appel des producteurs liverpuldiens sur Keep Movin. À noter également la deuxième présence de Cristoph sur Phantoms, après Breathe.

Les CamelPhat nous ont cependant caché leur plus grand atout : cette collaboration avec l’ex-Oasis Noel Gallagher pour l’escapade melodic house Not Over Yet. Une petite bombe à ne louper sous aucun prétexte !

… accompagnées de classiques

A côté des nouveaux titres présents sur l’album, les CamelPhat reprennent également les classiques qui ont assis leur notoriété ces 3 dernières années. Ainsi, Cola, For A Feeling et Breathe bénéficient d’un ‘Dark Matter Edit’, qui semblent constituer des versions intro edit des morceaux, mais n’apportent aucune nouveauté particulière. Figurent également au sein de la tracklist de Dark Matter des morceaux déjà vus, à l’instar de Be Someone, Rabbit Hole, ou encore Panic Room qui s’insèrent néanmoins dans la continuité artistique de l’album et contribuent à une homogénéité dans la qualité de ce dernier.

Au final ?

‘Dark Matter’ de CamelPhat abandonne son costume d’arlésienne pour revêtir celui de contender pour le titre d’album de l’année 2020. Surprenant de bout en bout, revenant aux classiques en temps voulu, l’album du duo de producteurs britanniques conforte leur place de heavyweights de l’industrie. En route vers d’autres Grammy ? On ne le saura que plus tard…

Mino
Grooves endiablés et douceur mélodique rythment mes journées. Je passe également des disques avec l'équipe après les 39h.