Interview Exclusive : Les Zeds Dead se confient avant leur show à Paris

Voilà tout juste un mois que l’album « Northern Lights » du duo est sorti. En pleine tournée européenne, et alors qu’il s’apprêtent à enflammer le Zig Zag ce soir à Paris en compagnie notamment de San Holo, les canadiens se confient à notre équipe.

VERSION FRANÇAISE

Votre premier album est sorti il y a quelques semaines. Quels étaient vos objectifs derrière ce projet ?

Nous avons toujours voulu écrire un album qui fonctionne comme une expérience d’écoute cohérente, et non pas simplement un enchaînement de morceaux. Nous voulions nous inspirer des albums que nous écoutions en grandissant.

Comment s’est passé le processus créatif ?

Ça nous a pris environ deux ans depuis la décision de faire cet album. Ça fait du bien d’enfin pouvoir le sortir.

Qui fait quoi dans votre duo ?

C’est égal, nous faisons les deux de tout.

Nous pouvons remarquer que vous avez voulu être plus émotionnels sur cet album. Pourquoi ?

Je ne sais pas si on y a vraiment pensé. Ça s’est passé très naturellement, donc si les morceaux ont cette saveur c’est simplement parce qu’on trouvait qu’ils sonnaient bien.

Comment avez-vous choisi vos collaborateurs ?

La plupart d’entre eux sont des artistes que nous imaginions bien sur les instrumentaux que nous avions. D’autres étaient simplement des artistes avec qui nous avions toujours voulu travailler et les beats étaient faits pour eux.

« Too Young » est un morceau qui se démarque de votre discographie, plus pop et optimiste que ce à quoi vous avez pu nous habituer. Comment est-il né ?

C’était juste un beat que nous avions fait et que nous adorions. On fait énormément de morceaux que les gens n’entendront pas. Ça en surprend certains lorsqu’on en sort un comme celui-ci, mais si ils entendaient tous les morceaux jamais sortis que nous avons, ils comprendraient.

On peut sentir que vous avez cherché à retranscrire votre identité différemment sur les collabs avec Twin Shadow. Parlez-nous en.

A nouveau, ça s’est passé très naturellement. On y a pas trop réfléchi. On ne veut pas enfermer notre créativité dans ce qui forme notre identité musicale. C’est mieux de simplement produire ce qui nous plaît.

Vous avez aussi lancé votre propre label, Deadbeats. Aviez-vous besoin d’être plus indépendants ?

Nous avions toujours voulu posséder notre propre plateforme, pour partager notre musique et donner de la visibilité aux artistes que nous aimons. C’était le moment parfait pour le faire, avec la sortie de notre album.

Que pensez-vous de l’évolution de la scène électronique ?

Nous pensons que l’industrie musicale en général devient de plus en plus électronique, et que la musique électronique devient donc de plus en plus mainstream. Mais son penchant underground reste néanmoins très fort.

Quels sont vos plans pour le futur ?

Continuer à être créatifs de n’importe quelle façon possible.

On se réjouit de vous voir ce samedi au Zig Zag à Paris ! Est-ce que vous y avez déjà joué, et que pouvons-nous  attendre du show ?

C’est notre première fois au Zig Zag, et attendez-vous à du très lourd !

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ENGLISH VERSION

Your first album just came out a few weeks ago. What were your goals behind this project ? 
 
We always wanted to make an album that functioned as a cohesive listening experience, not just a collection of songs. We wanted to make something like the albums we used to listen to growing up.

How was the creative process ?
 
It took about two years from when we first decided to make the album. It feels great to finally get it out.

Who does what in your duo ?
 
It’s very equal. We both do everything. 

We noticed that you wanted to be more emotional on this album. Why ?
 
I don’t know if we thought about it. It was very natural, so if it turned out that way it’s just what we thought sounded good.

How did you choose your collaborators ? 
 
Most of them were artists we thought would sound great on the instrumentals we had. Others were just people we had always wanted to work with and the beats were made for them.

« Too Young » stands out from your discography, its more pop orientated and optimistic. How was it born ?
 
It was just a beat we had that we really liked. We make so much music people don’t know about. It surprises some to hear when we put out a song like that, but if they heard all the unreleased music we have they would understand.

We can feel you wanted to share your musical identity differently on the Twin Shadow collabs. Tell us about it. 
 
Again it really happened naturally. We weren’t overthinking it. We don’t want to cloud our creativity with what is and isn’t our musical identity. It’s better to just make what you want. 

You also launched your own record label. Did you need to be more independent ?
 
We always wanted to have our own platform to release our music and show the world artists we love. It was the perfect time to do it with our debut album.

What do you think about the way electronic music is evolving ? 
 
I think all music is becoming more and more electronic and electronic music is becoming more and more mainstream. The underground side of it is still very strong though. 

What are your plans for the future ?
 
Keep being creative in any way I can.
 
Looking forward to seeing you in Paris at Zig Zag on Saturday! Have you played here before, and can you tell the audience what to expect from the show?
 
It’s our first time at Zig Zag. Expect to lose your mind!

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