Connaissez-vous ces 10 titres méconnus de la discographie d’Armin van Buuren ?

En près de 30 ans de carrière, Armin van Buuren c’est désormais une discographie absolument gigantesque. D’autant plus ces dernières années avec l’essor du streaming qui oblige les artistes à sortir toujours plus de morceaux, et régulièrement. Mais alors que la discographie actuelle est plus connue du grand public, les années des débuts regorgent quant à elles de nombreux trésors cachés que nous avons pris plaisir à fouiller. Entre alias éphémères aux noms improbables, alias en collaboration avec d’autres artistes, ou bien alias toujours d’actualité, voici 10 titres diggés dans les profondeurs de Discogs.

1 – Armin van Buuren pres. Gig – Let The Music (1999)

Probablement une de nos tracks préférées de la sélection. Nous sommes en 1999, Armin a déjà sorti 3 ans auparavant un premier hit qui va lancer sa carrière sur la scène Trance avec « Blue Fear ». Mais en cette année 99, il est clairement dans une grosse vibe Rave House.

Sous l’alias éphémère « Gig », il sort un EP de 4 titres « One » qui sera la toute première sortie de son label perso actuel « Armind » reconnaissable avec ses designs représentant un petit ange avec un vinyle sur la tête. Parmi les 4 titres, on retiendra principalement le « Let The Music », un véritable petit bijou House survitaminée (tempo 136 BPM) avec un vocal féminin énervé qui donne une immense patate et des gros stabs charactéristiques de la période acid-house. Une track qui passerait bien dans un set de Patrick Topping actuellement par exemple.

2 – Monsieur Basculant – C’est Tout (Armix) (1997)

On n’a pas choisi ce morceau pour l’impact qu’il aura eu sur la scène mais plus pour ce nom d’alias improbable de « Monsieur Basculant » qui nous fait bien marrer. Et finalement, on est plutôt bien embarqué par cette basseline un peu groovy et l’esprit Ibiza des années 90 qui se dégage du même synthé que le « faithless – insomnia ».

3 – Armin van Buuren presents Hyperdrive Inc. – Raw (1998)

Armin dans une fusion de Tech-House et de Breakbeat, c’est assez surprenant mais cela a existé avec cet autre alias « Hyperdrive Inc ». Pour l’anecdote, ce sera la 7ème et dernière release du label Gutz Records.

4 – Armin Van Buuren Pres. Rising Star – Touch Me (1999)

Ce titre et cet alias ne sont pas inconnus des aficionados d’Armin, mais ce « Touch Me » est le tout premier morceau sous son alias Rising Star. Alias qu’il continue toujours d’alimenter jusque récemment avec, par exemple, le titre « The Voice » sorti en 2020 avec la chanteuse Cari. Un titre qui posait les bases et qui se situe dans la plus vieille tradition de cette trance dreamy et euphorique, avec ses longs arpegg. En bonus, un remix de Darude est présent sur l’EP.

5 – Perpetuous Dreamer – Future Fun-Land (1999) 

Perpetuous Dreamer, un alias d’Armin connu notamment pour le hit « The Sound Of Goodbye » qui atteindra la première place du US Dance Charts en 2001. Un projet qui connut un succès en binôme (avec Raz Nitzan), mais 2 ans plus tôt, c’était un Armin solo qui composait ce « Future Fun-Land », un morceau que l’histoire n’a pas retenu mais qui reste très groovy et euphorique.

6 – ATFC ft OnePhatDeeva – Bad Habit (Armin van Buuren Gimmick Club Mix) (2000)

Armin van Buuren + Defected ? On sait, cette association entre le fer de lance de la scène Trance et le label anglais iconique de la scène house paraît assez invraisemblable aujourd’hui. Pourtant, en 2000, c’est sur un tout jeune label ouvert 1 an plus tôt qu’Armin remixe officiellement ce titre de ATFC (déjà, lui aussi) sur une composition qu’on pourrait qualifier de « House Samba De Janeiro ! ». Improbable, mais vrai !

7 – Major League – Wonder Where You Are (2000)

Les Tranceux ont souvent rêvé d’un B2B entre Armin et Tiësto ou ont encore cette nostalgie d’un temps révolu, mais savent-ils seulement que les deux acolytes ont officiellement collaboré notamment via le projet « Major League »? Alors certes, sur un seul EP de 2 titres « Wonder ? / Wonder Where You Are » (enfin, d’un titre et de sa version vocale) mais cela reste encore aujourd’hui un must have dans sa collection de Classic Trance.

8 – Gaia – 4 Elements (2000)

Avant le mythique Gaia – Tuvan sorti en 2009, avec lequel Armin ouvrait son set au Stade de France lors de la soirée Unighted, il y a eu, 9 ans plus tôt, le premier morceau de sa collaboration fructueuse avec son co-producteur de toujours : Benno de Goeij (aka la moitié de Rank 1). Le début d’une belle histoire entre les deux producteurs qui perdure toujours aujourd’hui, avec un excellent album « Moons Of Jupiter » sorti en 2019.

9 – Alibi – Eternity (2000)

Et paf ! Une autre collaboration entre Armin van Buuren et Tiësto ! C’est sorti en 2000 et c’est un véritable classique. Un clip qui sent bon les années 2000 avec des protagonistes colorés et libres, qui dansent dans la nature et au milieu de tout cela, un jeune Armin qui a ramené le groupe électrogène et les vinyles. Mais quel teuffeur ce Armin ! Anecdote à souligner, Tiësto, lui n’apparaît pas dans le clip !

10 – El Guitaro – Spanish Love (1996)

Avant « Monsieur Basculant », Armin s’est rêvé espagnol. Là, on remonte vraiment loin, en 1996, et c’est quasiment une des toutes premières tracks officielles d’Armin avec ce « Spanish Love » qui sample évidemment des guitares flamenco. Un titre qui inspirera probablement « La Guitara » d’Orjan Nilsen des années plus tard, mais on est plutôt conquis et impressionné par le groove frénétique proposé par le morceau, avec le sample de guitare qui vient parfaitement l’accompagner. Une production quasi hors du temps.