Drones et surveillance généralisée à We Love Green

Souriez, vous avez été filmés ! Si vous avez passé du temps à We Love Green ce week-end, il est probable que vos silhouettes furent captées par des drones de la police. C’est en effet ce que relève l’avocat Vincent Brengarth dans l’arrêté 2023-00622 de la Préfecture de Police, permis par l’article 21 et 22 de la loi « Sécurité Globale ». Les raisons de cette décision sont contestées : l’argument de la préfecture est la menace terroriste (dont la nature reste à définir).

En effet, dans un cas, l’argument terroriste peut être brandi mais également la menace que représenterait des groupes de militants radicaux qui pourraient monter des opérations contre le festival qualifié par ses derniers de « greenwashing », comme on a vu XR France menacer Tomorrowland Winter 2024. Mais il existe aussi l’argument des personnes contre ce dispositif, avec la mise en place de la surveillance généralisée en vue des JO de 2024 qui a justifié le vote de lois qualifiées de « liberticides » à la vue de leur absence de gardes-fous concernant leurs applications, ce que bon nombre d’observateurs démontrent et dénoncent.

Une décision supplémentaire qui se place dans le continuum autoritaire déjà dénoncée par la Ligue des Droits de l’Homme, l’ONU, la Défenseuse des Droits, le Conseil de l’Europe, Anmisty Internationnal, et bien d’autres organes.