Récap : Quand Sans Merci la joue « Boiler Room »… ça marche !

Quentin Asbert

On ne présente plus le fidèle label Lyonnais de Tony Romera. Le 17 septembre dernier, le Ninkasi KAO a accueilli sa dernière soirée Sans Merci, avant son déménagement au courant de l’année 2023. Si chaque événement en ces lieux est une réussite, nous avons été particulièrement surpris par le succès de cette dernière. Retour sur cette soirée, vraie source d’énergie et de nouveautés !

Sans Merci à domicile : c’est un classico

Lorsque le label Sans Merci s’installe quelque part le temps d’une soirée, nous savons à l’avance que l’événement sera mouvementé ! Mais nous savons qu’il l’est davantage quand le label joue à domicile, en terres lyonnaises. Le boss de Sans Merci, Tony Romera, connaît très bien les lieux, étant donné que c’est le Ninkasi KAO qu’il a choisi en novembre dernier pour la release party de son album Introspection. Auparavant accompagné de ses fidèles amis Keeld et Max Mash, ils ont remis le couvert pour cette nouvelle soirée. Badjokes et le duo On Point se sont joints à l’événement, pour donner une programmation couvrant les différents univers du label Sans Merci.

Affiche de l’événement

Un nouveau format très bien accueilli

Le Ninkasi Kao est une salle vraiment intéressante étant donné qu’elle donne une grande plage de possibilité pour l’aménagement de son espace. Disposée en légère pente, que ça soit au niveau des gradins ou du rez-de-chaussé, on dispose d’un maximum de visibilité, ce qui en fait un atout majeur. Pour la soirée « Introspection », les différents sets se sont déroulés sur la scène, avec un énorme écran derrière le DJ booth. Mais pour cette nouvelle date, tout a été repensé, pour plonger dans une atmosphère différente, mais qui est plutôt en vogue ces derniers temps…

Quentin Asbert

On le remarque d’entrée : la scène n’accueillera donc pas de platines, mais principalement du matériel lumière. Quelques lyres et surtout cette grande armature avec des grandes barres LED, du sol de la scène jusqu’au plafond. Avec cette disposition, le choix était clair : mettre le DJ booth dans la foule. Le public, timide au tout début, s’est très vite rapproché pour entourer les platines tout au long de la soirée. En voilà le résultat : on se retrouve dans un mood comparable à ce que l’on retrouve dans les Boiler Room. Après tout, travailler entre amis et créer une vraie proximité avec les gens, c’est dans la nature même du label Sans Merci.

Quentin Asbert

Sans Merci, jusqu’au bout

Avec Max Mash en ouverture, aucune peur à avoir quant à votre niveau d’échauffement pour cette soirée. Suivi de près par Keeld, les 2 habitués du label ont posé les bases. Avec des morceaux vacillants entre Tech House, Techno et Bass House, la foule était déjà bouillante a même pas 1/3 de l’événement ! Quelques nouveaux morceaux ont également été joués, en plus des titres terriblement efficaces comme le fameux « Not A Test » de Keeld et Frents.

Quentin Asbert

Tony Romera a enchaîné avec un set bourré d’ID comme on aime. Certaines se font terriblement attendre et le public continue d’y réagir avec beaucoup d’énergie. De « VHS » à son remix de « Raw », en passant par son excellent rework de « Walking On A Dream », le boss du label nous propose un set beaucoup plus axé Tech House que d’habitude. On troque l’arrachage de moquette contre la puissance et l’énergie du registre musical le plus réputé ces derniers temps et surtout, celui dans lequel il se sent le plus à l’aise. Et ça se sent !

Par contre, Badjokes a bien décidé de retourner la salle avec une Bass House bien énervée et un public complètement fou. La foule s’est déchaînée, et les On Point ont clôturé en beauté avec une House tantôt axée Disco, tantôt axée Tech. Plusieurs classiques de la musique électronique ont également été joués, originaux ou revisités. Voilà de quoi profiter des derniers instants de l’événement !

Quentin Asbert

Une « dernière » soirée déjà mémorable

Le résultat est unanime : l’ambiance était encore plus folle que d’habitude ! Le concept est excellent, les artistes aiment être proches de leur public et réciproquement. Nul doute que cette disposition de DJ booth continuera à se répandre, étant donné son succès grandissant et ses avantages non négligeables. D’ailleurs, nous devrions retrouverons très prochainement les différents sets de la soirée étant donné que Clubbing Vision s’est occupé de toute la captation vidéo et audio. Histoire que les absents puissent découvrir ce concept ou que les habitués se replongent dedans ! Merci et bravo à l’équipe de Sans Merci et du Ninkasi KAO pour ce bel événement, et à bientôt en terres lyonnaises pour remettre ça !

Marti
Votre franc-comtois favori. Heureux de partager avec vous cette passion pour la musique électronique, que ce soit ici ou ailleurs !