La musique électronique est loin de disparaitre, même si, tous territoires confondus, elle a beaucoup souffert de la pandémie de COVID. C’est l’un des constats dressés lors de l’International Music Summit (IMS) qui a eu lieu à Ibiza.
Parmi les autres enseignements, on peut retenir que :
– la valeur du marché de la musique électronique (prend en compte entre autres la valeur des clubs, des festivals, les ventes de disque, le streaming, la rémunération des articles, le cachet des artistes…) a atteint 6 milliards d’euros environ. Même si celle-ci demeure moindre par rapport à la période pré-COVID, elle a tout de même crû en 2021, ce qui est plutôt positif.
– la valeur seule des festivals et des clubs atteint fin 2021 un peu plus de 2 milliards d’euros, soit près 1/3 de la valeur totale du marché de la musique électronique.
– seul un petit groupe d’artistes parvient réellement à tirer profit du streaming. Concrètement, l’IMS estime que 1650 artistes environ gagnent plus de 60 000 euros grâce aux plateformes comme Spotify ou Deezer.
– même si le monde la musique électronique s’ouvre en la matière, le rapport de l’IMS pointe du doigt la sous-représentativité des personnes de couleur dans les line-up de soirées/festival, aux Etats-Unis, en France ou encore en Espagne par exemple.
– les artistes du monde de la musique électronique sont très présents sur le marché des NFT et pour cause, ils représentent 64% du total des ventes de NFTs reliés à de la musique.