DJ DLG est un artiste assez discret de la scène Disco/House depuis de nombreuses années déjà, mais il reste pour le moins très talentueux. L’année dernière, on a pu voir son nom associé à Mercer pour ‘Together’, une collaboration sur l’EP Neo Disco 3 du français. Par ailleurs, on l’a également aperçu sur STMPD, le label de Martin Garrix, pour une excellente track intitulée ‘Love’. Avec ce background assez flatteur, la sortie de son album ‘Lazor 50’ a attiré notre attention et nous voulions jeter une oreille aux 11 morceaux qui le composent.
On sait peu de choses sur cet album sur laquelle la communication a été très minimaliste de la part de l’américain. Mais on comprend très vite de quoi il s’agit, ne serait-ce qu’en regardant la cover, qui renvoie immédiatement à l’univers de la disco et de la nuit. On retrouve donc sans surprise dès ‘Heart’, le premier morceau, une composition Disco/House pure. Les 10 autres qu’elles précédent sont dans le même registre, ce qui plaira aux amateurs de ce style.
Dans cet album, la Disco/House est tantôt joyeuse, tantôt mélancolique (‘The Music’), tantôt seventie, tantôt eighties (‘Pentium Night’). On entend d’ailleurs ici et là des références à des artistes connus de Disco de cette époque, notamment avec ‘Deeper’ dont le drop rappelle certaines compositions de Cerrone, le vocodeur en plus. Tous les sons sont en tout cas calibrés pour la fête ou pour un DJ set animé. Parmi ceux-là, deux se détachent et sont pour nous de vrais petits bijoux : ‘Powerstation’ et ‘Intergalactic’. Ils synthétisent à eux deux la quintessence de l’album et nous emmènent littéralement en voyage. On vous les recommande chaudement.