Crédits photo : Rémy Soubanère
Les organisations et syndicats français agissant dans le monde de la culture, notamment celles des festivals de musique, appellent au retrait d’un article de la loi, actuellement voté par nos institutions, dite « Sécurité Globale », rapporté par l’ancien patron du RAID, Jean-Michel Fauvergue. Plus précisément l’article 25 de cette même loi stipulant ceci :
Autrement dit, cette loi permettrait à un fonctionnaire de police ou de gendarmerie de pénétrer armé et en civil dans l’enceinte d’établissements recevant du public. Comprenez donc bien l’accès aux clubs, festivals, pubs et bars, en ce qui concerne notre monde musical. Or, cette intrusion est qualifiée de « dérive autoritaire et sécuritaire » par Laurent Decès, directeur du « Petit Bain » à Paris et président du Syndicat des musiques actuelles (SNA), au micro de FranceInfo.
Ce communiqué, que vous pouvez retrouver sur les réseaux de l’Association Technopol mentionne en effet les possibles dérives d’une telle loi, notamment celle de la falsification de cartes de police, qui pourraient alors permettre à n’importe qui de pouvoir rentrer sur les lieux d’un événement festif et d’effectuer un carnage ! Car il faut aussi rappeler que la sécurité louée par les festivals sont dans l’incapacité totale d’effectuer un contrôle de ces dites-cartes. C’est donc un problème extrêmement grave que soulignent ces organisations, qui appellent alors, à la fin de leur communiqué, à rejeter l’intégralité de la loi « Sécurité Globale », qui passera au crible du Sénat puis celui du Conseil Constitutionnel; n’en déplaisent à ceux qui instrumentalisent les événements du Bataclan pour faire passer cette loi …
Ça sent la vengeance du au mauvais traitement des club et festivals durant la crise. Apparement le Bataclan ne leurs a pas suffit pour accepter des gens armés qualifiés dans leurs lieux qui seraient en mesure d’intervenir, je vois mal un terroriste prendre le temps de falsifier une carte professionnelle pour ensuite faire un carnage. Une initiative anti police et ce seront les premiers à pleurer si un attentat a lieu dans une boite…