Récap : Notre retour sur la première édition du BEON1X Open Mind Music Festival

Avec le BEON1X Open Mind Music Festival, l’île de Chypre a accueilli cette année l’un des événements majeurs de cette fin de saison. Étalée sur deux week-ends, la première édition de ce festival s’est achevée la semaine dernière. 16 000 participants ont pu participer à cette première édition. Une partie de l’équipe Guettapen a également eu la chance d’assister à ce nouveau projet qui a pour objectif de s’imposer comme l’un des nouveaux leaders européens et faire de l’ombre aux voisins espagnols et croates.

La Programmation

Pour une première édition, le BEON1X Open Mind Music Festival a su ramener le gratin de la scène. Avec plus de 40 artistes présents, les organisateurs ont su adapter la programmation afin d’y mélanger headliners internationaux et artistes locaux. Axé sur des artistes Mélodic House et Techno, on retrouvait des légendes comme Carl Cox, Jamie Jones, Paul Kalkbrenner, Sasha & John Digweed, Sven Väth, ou encore Boris Brejcha. La nouvelle génération était également présente avec par exemple Deborah De Luca qui a fait vibrer le festival durant le deuxième week-end. 

Le lieu / les scènes

L’Organic Stage du BEON1X

Située dans la partie orientale de la Méditerranée, l’île de Chypre jouit d’un climat chaud et aride particulièrement apprécié des touristes jusqu’à tard dans la saison. Le coche était donc à prendre pour les organisateurs. Étendu sur plus de 20 000 m², les pieds dans l’eau, tous les ingrédients sont réunis pour deux week-ends inoubliables au sein de la commune de Larnaca. Et comme prévu par les organisateurs, le lieu a tenu toutes ses promesses.

On découvre un festival à l’univers néon-futuriste et artistique superbement bien réalisé. Réparti sur deux scènes, l’ambiance globale qui y règne est vraiment unique. Jamais bien remplie, la plus petite des scènes (Organic Stage) était décorée façon Burning Man et divers artistes de la scène Minimale House & Techno locale s’y enchaînaient. La Mainstage elle, bien plus impressionnante, était en adéquation avec l’univers du festival. Des écrans LED ainsi que deux immenses mains s’imposaient devant un public conquit. Enfin, détail qui peut faire la différence, il était possible de se baigner dans la mer sur toute la largeur du festival. Étant sur une plage, les festivaliers ont la possibilité de danser les pieds dans l’eau durant toute la longueur de celui-ci. Très agréable, surtout lorsqu’il fait encore 30 degrés à 23 h comme ce fut le cas durant le deuxième week-end…

L’organisation

De ce côté-là, le festival fait presque un sans-faute puisque nous n’avons pas attendu plus d’une minute pour y accéder. L’entrée se veut large et donc suffisante pour gérer le flux de festivalier. Chose assez surprenante, aucune fouille n’a été faite nous concernant sur les différents jours. Moyen moyen niveau sécurité… Coté stands de boissons, nourriture ou toilettes, aucune attente, une belle surprise donc. Les divers bars présents un peu partout n’avaient aucun mal à gérer la foule répartie un peu partout.

Le public / l’ambiance

Principalement composé d’un public local ou de pays avoisinants, l’ambiance y était globalement bonne, surtout lors du premier soir. Les headliners étant principalement concentrés le vendredi, le festival a vu son nombre de festivaliers divisé par deux le reste du week-end. Malgré le fait qu’on sentait le public moins connaisseur, l’ambiance était avant tout respectueuse et bienveillante. On était loin de l’exubérance des voisins européens avec malgré tout une certaine présence lors des divers sets du week-end. Mention spéciale pour la scénographie et la pyrotechnie très impressionnantes participant grandement aux réactions du public sur de nombreux drops.

Les sets / les performances

N’ayant pu assister aux sets de Boris Brejcha ou Carl Cox le week-end 1, on avait malgré tout de quoi se consoler pour ce deuxième week-end. Jamie Jones, Paul Kalkbrenner, Sasha & John Digweed ainsi que Sven Väth nous auront véritablement régalés.

Sasha & John Digweed ont ouvert le bal avec un set très mélodieux embarquant les festivaliers dans un superbe voyage mélancolique. Comme à son habitude, « Paul K » aura déroulé un set très aérien et jouant lui aussi principalement sur les émotions. De nombreux fans étaient par ailleurs présents dans la foule pour reprendre ses titres tels que « Feed Your Head » ou « Sky dnd Sand ».

Sven Väth, l’un des doyens du festival, nous aura régalés durant deux heures avec une tracklist puissante et surprenante. Alternant entre une Techno presque mélodique et titres parfois acide, l’allemand aura conquis le public du BEON1X. Sur la Organic Stage, Drunken Kong a réussi à envoûter son public avec un set bien planant. Enfin, comme à son habitude, Jamie Jones était l’un des meilleurs set du week-end avec un univers groovy des plus plaisants. Avec toujours ce sourire communicateur, le tôlier et boss du label Hot Creations, était en grande forme avec une véritable leçon de House Music.

Conclusion

Le BEON1X Open Mind Music Festival est destiné à devenir le point de départ d’un BEON1X Art-Cluster à grande échelle. Un projet socioculturel international unique en son genre tourné autour des nouvelles technologies.

La première étape a été le lancement du BEON1X Open Mind Music Festival, qui, selon nous, a démarré de manière plus que réussie. L’étape suivante sera la préparation de l’infrastructure du futur cluster. Il devrait comprendre les installations et dispositifs suivants : Festival musical Open Mind ; résidence d’art ; espace événementiel ; laboratoires ; nombreux éco-projets et parcs verts.

Tata Andrews, chef de projet du pôle artistique BEON1X

Le festival lui a tous les arguments pour attirer un public toujours plus nombreux les prochaines années. Avec un line up de qualité et un cadre exceptionnelle, préparez-vous à entendre parler du BEON1X dans les prochaines années.

Ruben
You'll see me crying while dancing.