Retour sur Dream Nation 2022

Dream nation vendredi 2022

Oyez oyez chers lecteurs, nous voici de retour au Parc des expositions du Bourget pour le festival Dream Nation 2022 ! Notez que nous étions sur place uniquement le vendredi !

(c) Chloé Pinot

Programmation

On en a parlé dans l’article précèdent, c’etait encore un line up aux petits oignons avec 60 artistes, sur 3 scènes pour plus de 23.000 festivaliers. Il y avait de quoi satisfaire un paquet de monde avec la crème du Hard, Techno, Trance et Bass Music, sans parler des shows exclusifs comme celui de Vitalic.

Le lieu / les scènes

Faut-il encore présenter le lieu ? L’espace est immense, relativement facile d’accès. Le flux du public semblait maitrisé à notre heure d’arrivée (vers 23h). Au loin, la fusée Ariane ou encore le Concorde nous font des clins d’œil, parfois illuminés par les lumières des scènes. De la place en n’en plus finir, que cela soit pour danser, manger, boire avec un bonus auto-tamponneuses.

(c) Mathis Queraux

Les sets / L’ambiance

La nuit était fraiche et sombre en arrivant sur place, il fallait se réchauffer au doux son des basses se rapprochant. Aprés quelques minutes d’attente, nous sommes enfin dans l’arène ou s’étalent les 3 scènes. On veut de la violence, on fonce donc direct sur la scène HardSickmode est sur le point de démarrer.
Belle surprise, le son est d’une qualité rare; les kicks sont propres, le choc des basses est jouissif. Une bonne partie du public semble découvrir l’italien, qui aprés un début un peu laborieux, va vite réussir à convaincre la foule. S’enchainent ensuite Sub Zero Project et Rebelion, deux duos qu’on ne présente plus. Multiples edits, mash-ups avec des kicks insensés, c’est un vrai régal et le public ne cache pas son plaisir.

(c) Joel Amissa

On profite d’une pause pour saluer les artistes en backstage et croiser nos collègues de In Harder Styles en pleine session interview. Arrive ensuite Angerfist qui jouera un set un peu plus old school pour ensuite laisser place au B2B made in italy Art Of Fights vs Andy The Core. Exténués, on tire notre révérence sur le set de Deadly Guns et Dither, toujours aussi énervés.

Ayant passé l’essentiel de la soirée sur la Hard, on étaient curieux de jeter un œil à la scène Techno by Vitalic. Arrivés pendant le set de Kobosil, un peu moins à notre gout, on étaient ravis de retrouver un I Hate Models. Toujours aussi bouillonnant, presque autant que lors de son set au Kappa Festival à Turin cet été.

Conclusion

En ce qui nous concerne, La Dream Nation était une réussite. Une programmation riche, avec des artistes parfois rares dans l’hexagone et un public réceptif. En déplacement sur Londres pour le concert de la chanteuse Dagny, notre absence le samedi laisse un léger gout amer, vu la qualité du line up. Pas de doutes sur l’an prochain quant à notre présence, on compte bien fêter les 10 ans du festival comme il se doit !

Sabotage
Tiraillé entre un gout prononcé pour le Hardstyle et un amour pour la pop adolescente.