Récap : Retour sur notre expérience à Mysteryland 2019

Le weekend dernier, outre notre présence à New Horizons en Allemagne ainsi qu’à Creamfields en Angleterre, nous étions également à Mysteryland du côté d’Amsterdam pour fêter, avec des « Party-Animals » du monde entier (nom des festivaliers à Mysteryland), les 26 ans du grand frère de Tomorrowland. Une semaine après l’événement, on en fait le bilan !

Pour les plus pressés, voici déjà quelques images de
l’aftermovie qui arrivera prochainement :

La programmation

A première vue, comparée aux autres festivals, la programmation peut sembler moins impressionnante mais cela a toujours l’avantage de générer moins de frustration et de séparations dans votre groupe de potes, toujours tiraillé entre différentes scènes ! Et c’est tout de même un line-up qui permet de satisfaire tous les goûts avec quelques unes des plus grosses pointures du moment. Il y a en tout 11 scènes dans l’enceinte du festival, plus 3 scènes dans le camping. Donc vous avez de quoi occuper vos oreilles et on ne peut vous inviter qu’à aller vous balader sur l’ensemble des scènes pour vous faire une idée, découvrir de nouvelles choses dans des lieux parfois insolites.

Au programme donc des trois jours de festivals, une programmation riche et variée avec quelques unes des meilleures stars « EDM » : Martin Garrix et Dimitri Vegas & Like Mike en têtes d’affiche, KSHMR, Tchami & Malaa, Nicky Romero,  Oliver Heldens, Sunnery James & Ryan Marciano, Sam Feldt …

La Hard Music était, elle aussi, bien représentée. C’est notamment un héritage historique du festival,  avec une scène Q-Dance et une scène Thunderdome qui accueillaient toutes les plus grosses stars du genre : Da Tweekaz, Headhunterz, Phuture Noize, Frontliner, Sefa, Dither, …

On pouvait également retrouver d’autres genres de musiques électroniques avec une scène Trance Energy le samedi, remplacée le lendemain par la scène Mad Decent de Diplo, une scène Techno « Cocoon » gérée par le boss Sven Väth sur les deux jours, une scène house Sexy By Nature de SJ & RM le dimanche, précédée la veille par une programmation orchestrée par Solardo.

Le camping, contrairement à TML, fait lui partie intégrante du festival avec une programmation qui commence dès le vendredi. On y retrouvait ainsi une scène Heldeep et une scène STMPD (mais sans Garrix) et des noms vraiment quali’ comme Mercer, Nora en Pure, Zonderling, Matisse & Sadko, Julian Jordan, … Les scènes restent ouvertes durant les deux jours de festival et les campeurs pouvaient eux aussi profiter de sets toute la journée au camping pour faire des befores, bien qu’on y allait surtout pour les after-parties officielles, accessibles uniquement aux festivaliers qui avaient choisi de rester au camping.

Le lieu

Mysteryland se situe au sud d’Amsterdam, à Haarlemmermeer, à quelques kilomètres de l’aéroport de Schipol, dans ce que l’on appelle la « Floriade », un immense terrain de jeux, qui a notamment accueilli en 2002 l’exposition mondiale d’Horticulture. Depuis cet Evènement, Mysteryland s’y déroule donc chaque année.

Le cadre est idyllique. Vous êtes plongés pendant 2 jours dans un grand espace verdoyant et arboré. L’eau participe également à la composition paysagère avec la présence de nombreux canaux et d’un lac derrière la Mainstage.

Le véritable atout du lieu est cette fameuse colline en forme de pyramide avec différents paliers qui permet de profiter d’une vue sur la Q-Dance mais également sur l’ensemble du festival.

Je pensais que le lieu serait plus petit que Tomorrowland et qu’on y marcherait moins,… Que néni ! Si vous avez la bougeotte comme moi, j’ai fait pour information entre 20 et 25 km de marche par jour. Le festival est découpé en deux parties, une partie Sud composée de la mainstage et de deux autres scènes, et une partie Nord composée de la Q-Dance et d’une multitudes de petits îlots coupés par des canaux qui accueillent d’autres scènes. Comptez bien 20 minutes de marche pour relier ces deux parties. En revanche le camping, lui, se situe réellement aux portes du festival, vraiment pratique en début et fin de journée !

L’organisation

Qui dit Mysteryland, dit ID&T, dit organisation rodée et de grande qualité. C’était effectivement le cas, à défaut d’un détail, qui nous a quand même gâché notre vendredi, à savoir l’arrivée au camping… N’ayant pas pu arriver le vendredi après-midi, nous sommes arrivés au festival le vendredi soir, espérant pouvoir profiter de quelques sets. Impossible d’accéder au parking, et donc au festival après une certaine heure. Les agents de circulation mis à disposition pour assurer les arrivées paraissaient d’une extrême mauvaise foi et se renvoyaient littéralement la balle en nous indiquant de mauvaises informations (« Non, ce n’est pas cette entrée, c’est l’autre, il faut que vous tourniez à gauche puis à gauche… »), bref cela nous a fait perdre 1h supplémentaire sur la route, à tourner en rond comme des imbéciles et il a fallu que nous forcions un des deux barrages de filtration pour accéder au parking puis au festival… Sans accuser ID&T qui, on pense, n’est pas responsable, c’est un comportement relativement inadmissible et inconscient pour empêcher les festivaliers tardifs de rentrer ou alors les agents doivent être absolument clairs. Alors un conseil, ne prévoyez jamais d’y arriver après 22h le vendredi.

Et après avoir vu un replay de la cérémonie d’ouverture et son immense bataille de polochons, on se dit qu’on aurait dû arriver dès le début !

Le camping est parfaitement équipé et possède, en plus des scènes, des petits points infos pour récupérer son petit guide du festival, des guichets pour récupérer les tokens (pas de cashless, oldschool style !), pas mal de coins chill notamment une zone avec des jacuzzis, une sorte de petit village avec des containers graffés qui disposent de salons de massage, des points de restaurations, des douches avec de l’eau chaude sans avoir payé un extra (coucou TML !), des WCs. Si vous n’êtes pas super à l’aise dans les tentes 2SC de Quechua et que vous avez les moyens, vous pouvez aussi choisir des modèles de tentes ou d’hébergement un peu plus haut de gamme (tente rigide sur pilotis, yourtes, camping-car, tente militaire, petites maisonnettes en bois, …). Le camping est sous contrôle, des secouristes sont là en cas de besoin et des gardiens veillent à ce que les festivaliers qui n’ont jamais envie d’arrêter la fête se calment au bout d’une certaine heure.

Le camping est relativement propre comparé à d’autres festivals et on ne peut que vous inviter à laisser votre campement dans le meilleur état possible (il se pourrait d’ailleurs que l’organisation vous récompense votre propreté …)

Comme évoqué plus tôt, le camping se situe à l’entrée du festival, il suffit de marcher 5min et vous rentrez dans le Mysterland ! Quelques fouilles légères à l’entrée (la fouille est beaucoup plus importante à l’entrée du camping), et on y est enfin ! A l’intérieur, c’est évidemment magnifique, ID&T prend possession de ce grand parc, et sans en faire trop dans la décoration, compose avec ce que lui offre la nature. Si vous avez fait TML, vous trouverez cela peut être moins mis en scène ou moins grandiose, mais l’immersion est tout de même efficace. Les curiosités sont nombreuses (petite cabane pour faire la fête, « surprise party » dans la forêt, un grand espace feng-shui pour se relaxer, se faire masser, écouter un set ambiant dans une odeur d’encens, …), on vous dit pas tout alors faites un tour avec vos potes et vous y découvrirez quelques surprises !

Pour les amateurs de sensations fortes, il y a également un manège à proximité de la mainstage, mais si vous êtes vraiment un fou ou êtes en retard sur la scène Big Top , vous pourrez, pour quelques sous (35€ tout de même, 28€ l’année dernière …) vous élancer du haut de la colline pyramidale pour quelques secondes d’une tyrolienne de plusieurs centaines de mêtres !

Inutile de préciser qu’il y a tout ce qu’il faut pour ravitailler et se restaurer, et de préciser qu’il y a des stands où l’on peut venir ravitailler sa bouteille d’eau gratuitement ! Merci l’orga !
En ce qui concerne les prix, quelques données :
– 1 token = 3€
– boissons : entre 1T (demi bière/soft) et 3T (cocktails).
– nourriture : entre 2T (frites) et 3T (sandwich, burgers, …)

Les scènes

A Mysteryland, c’est souvent le combat entre la Mainstage et la Q-Dance en terme de design. Il faut savoir que le festival fait peu recours aux écrans LED donc vous avez l’occasion de voir principalement des scènes artisanales mais d’une qualité de détails impressionnants. L’année dernière, l’imposante tête métallique de dinosaure dévorant le public l’avait emporté contre l’arbre de la création, alors on était curieux de voir ce que nous réservait cette année !

On arrive sur la mainstage et c’est vraiment le choc, une princesse mystérieuse et ses 8 sceptres nous contemple et nous protège. Des dizaines de spots et de lyres sont installés et quelques écrans LED complètent habilement le corps de la princesse. Le niveau de détails et d’harmonies qu’elle dégage de cette scène est bluffant. A la nuit tombée, le laser show et la pyro vous mettent une vraie claque.

Difficile de rivaliser avec le design de la mainstage et clairement la scène Q-Dance est, d’un point de vue perso raison gardée, un cran en dessous cette année. Il n’empêche que cela reste une scène impressionnante dans ses dimensions et son détail avec en milieu une tête de mort et ses grandes ailes sabrées !

Les autres scènes sont quasi identiques aux années précédentes, et sont principalement toutes couvertes, aérés ou ventilées. Un véritable confort car cette année il faisait beau et chaud, très chaud et cela ne faisait pas de mal de s’abriter pour profiter du son !

Des décors plus minimalistes mais toujours efficaces (notamment la scène Cocoon, très sympa dans un cadre arboré avec ses structures en arceaux en bois ).

Le réglage du son est généralement bon voire très bon sur l’ensemble des stages, notamment la Big Top, parfaitement réglé avec un son particulièrement puissant et précis.

L’ambiance

On vous conseille évidemment, si vous avez des forces et n’êtes pas regardant sur votre confort de rester au camping. Il y règne une ambiance super bon enfant et vous trouverez quelques afters improvisés avec des gens sympas venus de partout dans le monde ! Les français / francophones sont très nombreux et j’ai trouvé que l’on mettait une sacré bonne ambiance. La dernière soirée au camping s’est même terminée sur une énorme Marseillaise chantée à tue-tête sous le chapiteau, conclue par l’organisation avec des jets de canon à C02 ! Un moment anthologique.

A l’intérieur du festival, c’est pareil, très bonne ambiance et notamment sur les scènes un peu plus spécialisés et avec un public un peu plus connaisseur et/ou « âgé » comme sur la Q-Dance ou la Thunderdome où les fans de Hard Music mettent le feu, la Trance Energy où la #trancefamily est venu en nombre, la scène house Solardo ou Sexy By Nature qui accueillait quelques vétérans de la house et son public associé …  Les gens sont relaxs, friendly, réceptifs aux sets, ils se respectent et ne se bousculent pas, aucun débordement vu de mon côté. Bref c’est vraiment agréable.

Les sets

Le samedi

Difficile quand on a la bougeotte comme moi, de parler en détails des sets et de leur construction alors je vais plutôt vous parler ici de mes moments musicaux préférés du weekend.

Le samedi j’ai très clairement passé une grande partie de ma journée sur la scène Trance Energy. Si sa présence sur un festival comme Mysteryland est surtout un moyen pour ID&T de faire marcher son branding (idem pour Thunderdome), cela n’avait pas non plus grand chose à voir avec l’époque Trance Energy, anciennes gigantesques soirées Trance qui se déroulait au Jaarbeurs d’Utrecht jusqu’en 2010 et mastodonte de la scène Trance européenne avant l’essor d’ASOT.

Motivé dès le samedi matin 11h, j’ai pu profiter des sets de Rodg puis de Ruben de Ronde typé Progressive House puis Progressive Trance avec quelques nappes et vocaux planants. Dommage que les deux compères n’aient pas fait une petite partie en B2B car il leur arrive de tourner ensemble. 13h, changement d’ambiance radical, quelques minutes après la fin de Ruben, puisque l’australien MaRLo,  spécialiste de la Trance beaucoup plus banging n’était pas venu là pour enfiler les perles mais plutôt les beats Tech-Energy/Big-Room Trance. La cote de popularité de l’australien est très bonne depuis ces dernières années, accentuée cette année par le succès de son morceau « Lighter Than Air », qui finira probablement #1 au classement d’ASOT et chanté par l’ensemble de la foule présente. L’australien finira d’ailleurs sur une énorme et longue ovation que je n’aurais d’ailleurs vue aussi belle qu’à ce moment dans le festival. Ben Gold prendra le relai dans une salle qui se clairsème progressivement mais claquera pour moi, mon set préféré du weekend avec un set rempli d’énergie et de mélodie enjouées et des anciens classiques (notamment l’hymne de Trance Energy 2010 en clin d’oeil).

Mais bon parce qu’il ne faut jamais rester sur ses acquis et parce que je ne pense pas prendre d’autre claques Trance de la journée, je décide de m’aventurer sur le mainstage pour écouter le set d’Oliver Heldens, convaincant dans son registre house/future house avec sa signature de bass groovy et percussive et quelques titres que j’adore comme « This », ou le « LasersX999 » surpuissant, moins convaincant dans ses prises micro molles…

Je reste quelques instants sur Lucas & Steve, qui jouent une Future House plus pêchue et infusée de mash-ups efficaces mais proposent un set que je trouve redondant dans sa construction break/drop/break/drop et dans les sonorités, le public, plus jeune est cependant très réceptif au duo de producteurs hollandais.

Et puis il est temps d’aller voir la Q-Dance pour se prendre une énorme claque avec l’ambiance survoltée sur Da Tweekaz, la scène déborde et la colline est pleine à craquer. Le duo finit comme à Tomorrowland sur du 200 BPM et achève tout ce beau petit monde.

Je reste ensuite sur une autre légende du genre, Frontliner qui accueillait avec lui un « Mystery Guest ». Le set commence et après quelques tracks, Mc Villain, toujours au top de sa forme, révèle l’arrivée sur scène de Sander Van Doorn pour un B2B typé Hardstyle. Un B2B pas si surprenant car les deux compères semblent s’apprécier et ont produit notamment un morceau ensemble cette année et SvD a remixé version trancy « I’m The Melodyman », un classic de Frontliner.

On reste un peu sur Psyko Punkz, déchaîné, puis je vais faire une petite pause pour ma tête de nooby du hardstyle sur Cosmic Gate, toujours là dans les grands rendez-vous, toujours très apprécié du public puis Purple Haze, (coucou Sander again !), qui semble moins coté mais propose un set infusé de rythmes plus dark/Techno et des grooves efficaces.

Je vais faire un tour sur Sunnery James et Ryan Marciano que j’aime bien pour leur côté House un peu tribal mais quand j’arrive, ils sont en train de jouer un mashup d’Aya Nakamura – Djadja, alors je repars en me disant que cela sera mieux le lendemain sur leur propres stages.

Une petite pause pour manger puis on revient sur la Mainstage pour l’indien KSHMR, qui allie habillement un set EDM aux accents Melbourne Bounce/Psy/Hard mais prend quand même un peu trop le micro (« You’re the best crowd I’ve ever seen in my career in Holland, I love you guys so much » – y’a encore des gens pour croire ça ?!). Mais le petit moment Get Down sur sa collab avec Tiesto, Secrets aura été un moment fort de la journée

Je retourne me promener sur la scène Trance Energy pour voir un bout de Paul Van Dyk, mais en passant je m’arrête pour voir Solardo, dont le style de House groovy et un peu oldschool chatouille mes oreilles et me fait rester plus que prévu. 15 min d’un  Paul Van Dyk, que j’ai trouvé plus efficace, plus uplifting et énergique, que ce que j’avais pu entendre à Paris mais c’est déjà l’heure d’aller sur la Q-Dance pour les fameux Endshows journaliers, gros shows visuels et musicaux. Le spectacle sur un air de Hardstyle est grandiose, le finish sur un air d’opéra de Bocelli – Con te Partiro, l’est encore plus … Sah, quel plaisir !

Retour au camping avec des étoiles dans la tête, petit after dans la tente, grosse ambiance sur des sons commerciaux, puis after sur la scène Cocoon réquisitionné pour l’after avec le set de Nicky Elisabeth, découverte vraiment cool puis petit after en petit groupe au camping et hop au dodo !

Le dimanche

Clairement la line-up du dimanche me parlait moins, mais j’étais curieux d’aller voir des noms que je n’avais jamais entendus. Mais avec la fatigue qui commençait à s’accumuler, j’ai quand même fait une grosse grass’mat !

La journée du dimanche commence par la fin de Loud Luxury vers 15h30. Comme la veille sur L&S, ça ne me parle pas mais le duo possède quelques hits, comme le fameux « Body » à leur actif, qui plaît au public mainstream. Je reste un peu sur Sigala (qui était venu sans la Fourmila … ba-dum tss !) avant de rejoindre la Q-Dance pour les jeunes prodiges Sound Rush, qui avaient tout retourné à la Hardpulz, il y a quelques mois à Paris.

On passe voir ensuite en coup de vent, la légende House Roger Sanchez, qui nous apaise l’esprit quelques instants avant de rejoindre la Big-Top qui a enlevé ses habits de Trance pour revêtir le pavillon de Mad Decent, avec Diplo en porte-étendard. J’y découvre Wiwek et son percussionniste/MC pour le show Maha Vama. Il s’y dégage une vraie bonne énergie, les sonorités sont fraîches, jungle, le set est super dynamique ! J’y passe un très bon moment.

Je retourne sur la Q-Dance pour entendre, à mon sens, les meilleurs artistes producteurs Hardstyle de ces dernières années, D-Block & S-Te-Fan. Le public ne s’y trompe pas et vient en nombre ! L’ambiance est survoltée. Le duo lâche bombe sur bombe et en profite pour présenter un de leurs nouveaux morceaux, « Brace Yourself » l’hymne d’IMPAQT, nouveau concept de Q-Dance. Le morceau, notamment le premier drop, sera pour moi la claque musicale du weekend. Je n’avais jamais entendu autant de puissance dans un combo kick/bass, un véritable « game-changer » !

Autre légende et mythe hardstyle, je découvre Headhunterz  pour la première fois mais passer derrière DBTSF, c’était mission impossible pour me garder sur cette scène, j’ai besoin d’un break pour boire et manger.

Je décide de retourner voir Sunnery James & Ryan Marciano, beaucoup plus convaincant que la veille. Le public semble d’ailleurs tout autre, plus âgé et le set est plus pointu. En 2h, le duo lance évidemment ses quelques hits plus mainstreams mais le set est très cohérent et la vibe est bonne.

Je passe également voir Dillon Francis , personnalité atypique et colorée, aux visuels complètement délirants, qui me fait bien marrer mais qui semble finalement moins fou et plus sérieux que ce qu’il dégage sur les réseaux sociaux. Musicalement, c’est pas mon truc mais j’aurai pris ma dose de Moombahton et de Dubstep.

M’étant dit que je ferais un end-show différent chaque soir, je me dirige progressivement sur la mainstage, où Tchami & Malaa clôture sur le magistral « Adieu », avec le coucher de soleil sur le lac, magique.

Martin Garrix, véritable star, prend le relai et délivre un set rempli de ses hits et de mash-ups efficaces. Je ne reste pas sur tout le set et décide de faire rapidement un dernier tour pour finir mes tokens, et reviens pour « Tremor » qui fait jumper tout ce beau monde avant de redescendre en pression avec notamment la plus récente collab avec Matisse & Sadko « Mistaken », qui met du smile sur tous les visages. Le set se  termine par « High On Life » qui clôture parfaitement un set qui m’aura plutôt convaincu alors que je n’avais pas du tout été captivé à l’EMF l’année dernière

Place au Endshow ! et quel endshow ! La princesse a revêtu ses plus belles lumières dans la nuit et s’embrase dans un spectacle pyrotechnique de haute qualité, sur un fond de l’indémodable ‘In My Mind », Les frissons ! Magistral !

On retourne au camping pour un petit debrief et un dernier after…Dans un décor « burning-manesque », une DJette joue dans une réplique d’avion, un set Melodic Techno, qui me séduit du début à la fin et clôture mon aventure de la plus belle des manières !

Conclusion

Cette édition de Mysteryland aura donc été ma première et j’en tire un bilan globalement très positif .

Après avoir fait son petit frère Tomorrowland l’année dernière, je suis forcé d’admettre que le festival ne se situe pas sur la même échelle d’organisation, d’immersion, de line-up, et est d’un avis collectif aussi quelques crans en dessous d’autres festivals européen du même genre (Creamfields, Untold, Parookaville …).

Cependant, le festival reste à la hauteur de sa réputation et de ses ambitions, et c’est probablement une des raisons de sa longévité. Sans en faire trop, le festival en fait déjà beaucoup, soigne ses prestations et pense à des détails importants, les scènes sont bien designées, le show est beau, l’organisation est rodée, … L’ambiance est très bonne durant tout le festival avec une ambiance particulièrement sympa dans les afters au camping.

Historiquement Hardstyle, le festival s’est ouvert à d’autres mais on sent que le public, que cela soit dans le camping ou dans le festival, la population est plus orientée Hardstyle alors je dirai pour conclure que c’est une alternative à ceux qui veulent vivre l’expérience d’un festival multi-genre à grande échelle mais a un prix plus raisonnable que Tomorrowland. C’est également un festival parfait pour ceux qui sont plus orientés Hard Music mais sont ouverts ou veulent s’ouvrir à d’autres styles ou encore pour les festivaliers qui ont pour optique de faire découvrir de la Hard Music à des amis pas forcément connaisseurs avec quelques repères EDM/mainstream pour les rassurer. En tant que fan de Techno, de House et de Trance, je pense que le festival attire plus un public local et peut paraître moins motivant pour un public étranger de s’y déplacer spécialement.

En tout cas, pour notre part, on s’y retrouvera sans aucun doute en 2020 !

Alex Wackii