Récap : Retour sur Transmission Festival à Prague

Nous étions ce week-end du côté de Prague pour un des rendez-vous annuels majeurs de la scène Trance mondial. Après un week-end intense, bien que nous n’ayons pas participé à la pré-party du vendredi soir (dont on a eu des très bons échos avec un beau line-up international également), on se pose le temps d’un petit débrief !

Line Up / Timetable

On en avait parlé dans notre article « Tout savoir sur : Transmission », la line up faisait franchement salivé, très diversifiée.  Cette année, on peut notamment dire que la line up était construite plutôt autour du trio british Above & Beyond que du résident Markus Schulz qui passait finalement assez tard dans la soirée. En même temps, il fallait bien ça après 7 ans d’absence ! Le petit bonus du changement d’heure en milieu de soirée, un bon moyen de profiter d’une heure de soirée en plus !

Erratum concernant notre précédent article, le Transmix existe toujours mais est désormais réalisé en interne par la prod d’UM plutôt que par une tête d’affiche. On était donc très curieux de voir ça !

 Scénographie

Transmission est connu pour sa scénographie impressionnante. Le festival se déroulant dans une seule et unique salle, toute l’attention est donc portée sur cette stage immense (on rappelle la capacité de l’O2 : 18 000 personnes). D’années en années, le festival se renouvèle pour nous présenter chaque année un nouveau thème. Avec « The Awakening », difficile de deviner à l’avance la tête de la scène. Encore une fois, on a le droit à une belle scénographie basé sur des écrans leds et des immenses bâches imprimés, 14 lasers multicouleurs et de la pyro. Les visuels très géométriques à base de nombreuses rosaces sont plutôt sympas. On ne peut pas cacher une certaine pointe de déception toutefois sur la déco globale (un cran en dessous de « The Lost Oracle » et de son temple grec) mais le show reste toutefois absolument spectaculaire ! L’ajout de 6 podiums avec performeuses revêtant à chaque nouveau des costumes différents, les immenses barres Led au coeur de la fosse, sont de véritables plus sur cette édition. Un concept plus simple qui sera assez aisé de transporter sur les autres dates Transmission, en Asie prochainement.

 

Public – Ambiance

Un public initié, majoritairement composé de fans. Pour preuve, en amont de la soirée était organisé un regroupement de fans dans le centre de Prague !

Sinon pendant la soirée, on a vu beaucoup de T-shirt Above & Beyond, Vini Vici, #trancefamily, certains arborent fièrement les T-shirt officiels Transmission. Bref ça respire le love, l’unité. Le paradis pour tout fan de Trance. L’ambiance dans la salle est euphorique, magique. Les gens chantent, crient lorsqu’il un break, encouragent chaque nouveau DJ, et remercient chaque DJ qui conclu. Que du smile encore une fois, a l’image de la scène. Le public est joyeux, respectueux, en pleine forme, a des années lumières de l’image négative que l’on veut caller a tort derrière le mot « Trance ».

Organisation

Pas tout à fait irréprochable, la soirée a été un peu gâché pour les quelques personnes qui se sont retrouvés sur le carreau alors qu’ils possédaient leur tickets (dû aux podiums dans la fosse justement ?!) obligeant l’organisation à poster des messages à l’entrée du stade et à rembourser les malheureux après la soirée … On vous laisse imaginer si ces personnes là étaient venus de très très loin. Le festival a rarement été aussi full, et ça se ressent. La fosse est pleine, les gradins sont pleins. Pour le reste, pas de gros problèmes, les bars sont nombreux, les prix sont très honnêtes, les toilettes dans un bon état … On peut s’asseoir dans les travées du stade pour recharger les batteries. Quelques réglages pour les prochaines éditions à prévoir pour éviter que cela ne se reproduise mais l’organisation a rédigé un message que cela ne se reproduirai plus. Hormis cela, on passe un très bon moment.

Les sets (par ordre de passage)

Thomas Coastline

Le « warmuper » officiel de la soirée. Dans un style très deep, prog, du très bon pour démarrer la soirée !

ilan Bluestone

Arrivé avec un peu de retard, la pépite anjuna a délivré une heure d’un quasi producer set contenant evidemment des morceaux de son 1er album sorti cette année ! Les amoureux de prog house/prog trance se sont régalés !

Grum

Un peu surpris de retrouver Grum après ilan Bluestone, dans un style un peu moins énergique, la révélation prog de ces dernières années à délivrer un set moins embalant mais a su hausser le niveau en deuxième partie de set pour proposer une prestation tout à fait honorable.

Above & Beyond

L’attente était forte sur le trio british ! On a senti le public assez embalé pour le set le plus long de la soirée (1h30, c’est pas non plus un extended !). Un set contenant moins d’exclu que ne l’avait été leur set à ABGT300, et contenant plus de classics (Thing Called Love, le finish sur Sun & Moon), un set qui ne surprend pas dans sa globalité mais quelques passages bien sentis (Virtual Self – Ghost Voices, Mat Zo – Synapse Dynamics (Arty Remix)…). On s’est régalé quand même !

Transmix

Contrairement à ce que nous avions dit, le Transmix est toujours de la partie mais est réalisé en interne désormais. Honnêtement, on trouve pas une énorme plus-value à ce passage qui combine désormais un pot-pourri de nouveaux tracks et d’anciens, c’est bien fait mais sans grande cohérence et il manque le côté magique et euphorique de la Trance oldschool qui faisait le charme de ce moment. Le show visuel suit bien mais n’est pas non plus plus exceptionnel que le reste de la prestation de Visual Impossible pendant la soirée. Un peu déçu donc… d’autant qu’ils auraient pu caller un petit Rank 1 – Awakening, c’était l’occasion !

Paul Van Dyk

Le seul set un peu uplift de la soirée. Le patron a su régaler les fans de trance mélodique avec beaucoup de morceau de son nouvel album.

Markus Schulz

Le résident ! le patron ! Encore une fois très attendu. Quelques tracks de son nouvel album lui aussi mais un set dans sa lignée dark « coldharbour style ». Un des rares Djs à prendre le micro ce soir là ! Un beau finish sur son nouveau  single We Are The Light !

Vini Vici

Sans faire injure aux autres artistes, la température est clairement montée d’un cran sur le set de Vini Vici, venu seul ce soir là. Que l’on aime ou pas, leur psy-trance dégage une grande énergie qui se ressent clairement sur la foule. Les gens se déchainent du début à la fin. Niveau set, on a le droit à tous les hits de ces 3 dernières années et quelques mashups bien fais.

Liquid Soul

On a pu y rester que quelques minutes (obligé de prendre l’avion à 7h), donc on a pu entendre que 15min, le temps d’entendre le classic Liquid Hook et le remix du Full Moon Party de Paul Oakenfold,  ça galopait pas mal au moment de partir. On s’est douté que pour la première participation du suisse, il avait du donner au public de quoi tenir jusqu’au bout de cette soirée !

Conclusion

Transmission reste fidèle a sa réputation de grand évènement Trance de l’année et de date majeure pour les artistes du milieu. Le festival arrive à se renouveler chaque année mais forcément pour les habitués, on ne pourra pas s’empêcher d’avoir une petite pointe de déception quand à la scénographie que l’on a trouvé un peu en dessous des 2 dernières années malgré l’ajout des podiums et des écrans dans la salle ajoutant un vrai plus. Toutefois la qualité du show de Vision Impossible est irréprochable, la qualité des artistes présents indéniable et le lieu parfaitement adapté pour passer une soirée d’une très grande qualité ! Pour sûr, un événement à faire, nous y retournerons !

En attendant rester connecté avec les réseaux de Transmission pour retrouver les sets en audio et vidéos ! Pour les plus nostalgiques, l’after-movie est déjà en ligne depuis le lendemain de la soirée.

 

Wackii