Après un Day 1 assez énormissime, nous étions d’attaque pour profiter du Day 2 de Tomorrowland 2018. Et le show a été au rendez vous ! Retour sur l’Incredible Saturday qui a tenu toutes ses promesses.
La programmation
La programmation de ce Day 2 du WE2 était définitivement plus impressionnante que celle du Day 1. Au programme, Alesso, Ingrosso, Virtual Self ou encore Salvatore Ganacci sur la Freedom Stage, la scène Barong, la Lost Frequencies & Friends, la Q-Dance ou encore une mainstage en puissance avec la présence d’Armin Van Buuren, Don Diablo, Afrojack, Above & Beyond et Dimitri Vegas & Like Mike. Petite déception quant à la réduction du set à d’Alesso de 2h à 1h15.
Le lieu / Les scènes
Nous n’avions pas eu l’occasion de vous parler hier de la nouvelle structure de la scène Youphoria. Sublime stage parsemé de champignons et d’écrans LED, le mix parfait ! A noter, la grosse grosse ambiance lors de ce Day 2 à l’occasion de la venue de la team Barong de Yellow Claw, parmi laquelle nous nous sommes régalés devant le B2B Aazar Cesqueaux.
Les sets
Above & Beyond
Tomorrowland continue dans la programmation osée de sa Mainstage. Après l’introduction en masse de nouveaux styles en journée, voilà qu’ils nous offrent Above & Beyond en closing juste après Dimitri Vegas & Like Mike. La scène s’est d’ailleurs sensiblement vidée après le passage des deux frères belges pour nous laisser largement la place de savourer ce closing inattendu. Après des débuts en douceur sur ‘Always’, le trio venu en duo pour l’occasion a régalé sur la sublime ‘Lovingly’ de Oliver Smith et leur ‘Tightrope’, énergisant la scène à grand coups de ‘Red Rocks’ et ‘Only Road (Cosmic Gate Remix)’. Beau moment de communion également sur ‘Shout’ et, évidemment, ‘Sun & Moon’. Que c’est bon d’entendre des vocaux aussi bon après du Virtual Self sur la Mainstage… Un régal du début à la fin !
Virtual Self
On avait déjà vu le side project de Porter Robinson cette année à Miami, mais on n’a pas hésité à y retourner pour pouvoir le savourer sur une plus grosse scène que la Live Stage de l’Ultra. Première constatation : visuellement ça claque car c’est l’un des rares artistes à avoir adapté ses visuels pour la scène si particulière qu’est la Freedom. Niveau son, ça cogne dur ! Le set de Virtual Self est toujours aussi intrigant et difficile à appréhender, l’artiste n’hésitant pas à jongler entre Trance, Happy Hardcore, Techno, Drum’n’Bass. Déroutant et fascinant à la fois devant une scène malheureusement assez vide avec un public principalement américain et asiatique.
Alesso
Initialement prévu pour un set de 2h, Alesso a finalement mixé 1h15 sous la Freedom Stage. Et le suédois a délivré un set quasi exclusivement composé de ses sons. Outre ses énormissimes tube ‘Under Control’, ‘Cool’ ou encore ‘Calling’, il a également joué des titres qu’il ne joue désormais plus dans ses sets de mainstage. On pense notamment à ‘Years’, ‘Pressure’ ou encore ‘Let Me Go’. Le suédois a également délivré d’excellents bootlegs qui ont absolument régalé le public de Freedom Stage. Il a conclu son set avec sa top track ‘If I Lose Myself’, un moment de pure communion avec le public. Magique ! A noter également, le suédois a joué 4 tracks d’Avicii ainsi que la fameuse ‘Tim’ d’Arty en honneur au suédois.
Ingrosso
Le patron de Refune prend la suite de Salvatore Ganacci et, surprise, il remplit moins la scène que son compatriote. Pour le set, efficace tout en étant très classique avec un set très teinté Axwell Ingrosso avec les inévitables tubes du duo et de la SHM. Deux morceaux sont un peu plus sortis du lot avec LE tube Tech House du moment, ‘Losing It’ de Fisher, et le classique The Drill. À noter également le passage de Axwell sur scène pour jouer une ID du duo avant ‘More Than You Know’ et leur dernière ‘Dancing Alone’. Bon set, bonne ambiance !
Salvatore Ganacci
LE gros buzz de Tomorrowland 2018 depuis sa performance improbable sur la Mainstage lors du WE1 qui a tant fait parler, en bien ou en mal (surtout en mal il faut le dire). Première constatation, le coup de com’ est réussi pour le suédois puisque la scène est totalement pleine ! On se décide donc à se frayer un chemin au milieu de la Freedom Stage pour pouvoir observer le phénomène avant de juger. Musicalement, pas trop de surprise, Ganacci enchaînant Bass House, Trap, Electro avec une cohérence toute relative et quelques morceaux un peu WTF au milieu (du dancehall avec Mr. Vegas, ‘Follow The Leader’, ‘Boten Anna’ de Basshunter). Et sur scène, Ganacci était presque calme par rapport à la semaine dernière ! On a quand même eu droit aux poiriers, pas de danse à la Spiderman, prises de micro toutes plus délirantes les unes que les autres et un petit passage où le suédois s’est pris pour le photographe. Bon enfant comme ambiance, ça fait au moins sourire.
Si musicalement ce n’est clairement pas l’expérience de notre vie tout en étant un set agréable, Salvatore Ganacci est définitivement un personnage à part, n’hésitant pas à appuyer sur tous les plus gros clichés de la scène EDM. Clown ou génie incompris ? Chacun se fera son idée mais allez le voir au moins une fois pour jauger !
Throttle
Quel kiff de retrouver l’australien aux commandes de l’Organ Of Harmony à 16h accompagné d’une petite bière. La house explosive de Throttle a tout simplement régalé les festivaliers présents en masse pour ce set. ‘Baddest Behaviour’, ‘All In’, ‘Hit The Road Jack’ ou encore son remix de ‘Therapy’ sur Armin Van Buuren, tous ses tubes y sont passés et ce n’est pas un bug technique en plein milieu du set que l’aura perturbé.
Erick Morillo
C’est toujours un réel plaisir de retrouver le colombien en ouverture de scène. Sous le soleil de Boom, nous avons juste adoré profiter de la sublime house d’Erick Morillo. On a notamment déguster des titres comme ‘Losing It’ de Fisher (définitivement le titre le plus joué du festival), ses anciens tubes avec Eddie Thoneick ou encore ses dernieères releases sur Subliminal Records, son propre label.
Lets go pour le Day 3 de cet incroyable festival !
Fabian Dori X Bulbi