Vendredi sortaient deux albums très attendus de notre côté. ‘Human‘ de Steve Angello évidemment, mais aussi ‘Scars‘, le premier album studio du petit génie de la maison Anjunabeats, ilan Bluestone. Fréquemment supporté par les plus gros noms de la scène Trance que sont Armin Van Buuren et Above & Beyond, ilan Bluestone a déjà sorti un nombre important de singles à succès, de ‘Cloudchaser’ à ‘Bigger Than Love’ en passant par ‘Destiny’ avec son compère Andrew Bayer. Le britannique a ainsi imposé sa marque avec ces tracks, marquées aussi bien par des mélodies subtiles et envoutantes que des basslines punchy et énergiques ainsi que des vocaux parfaitement travaillés. Il était donc temps pour lui de passer au niveau au-dessus avec l’exercice de l’album. C’est chose faite avec ‘Scars’, qui débarque enfin après des mois de roadtesting.
L’opus comporte finalement 15 titres et est un vrai petit voyage à travers les styles qui ont influencés la carrière d’ilan Bluestone. On y retrouve évidemment les derniers singles déjà sortis : ‘Scars‘, ‘Frozen Ground‘, ‘I Believe‘, ‘Another Lover‘ et ‘Let Me Know‘. ‘Scars’ et ‘Frozen Ground’ qui ouvrent d’ailleurs l’album, d’abord sur une sublime balade Future Bass, puis sur l’un des hits Progressive Trance de l’an dernier avec cette bassline terriblement percutante caractéristique des productions du britannique. Deux collaborations avec Giuseppe De Luca, le vocaliste favori de Bluestone avec qui il avait déjà signé le hit ‘Bigger Than Love’ et qui est présent sur pas moins de 5 morceaux sur cet album.
Mais LE morceau de l’album, parmi les nouveautés, c’est probablement ‘Will We Remain?‘, très attendue notamment depuis son set à l’ASOT850. Collaboration avec Maor Levi, le morceau marque par cet incroyable vocal de EL Waves, d’une profondeur saisissante. L’alliance avec la puissance et l’envolée de la production est parfaite pour ce qui sera probablement l’une des tracks de l’année pour nous, magique ! Autre track marquante, ‘43+86=129‘. Derrière ce titre un peu curieux se cache l’alliance entre ilan Bluestone et Sunny Lax qui ont sorti les titres ’43’ et ’86’ justement. Une nouvelle ôde à la mélodie dès les premières notes de piano en intro.
‘Guru‘ et ‘Eclipse‘ voient ilan complètement sortir de sa zone de confort avec deux ballades down tempo mais toujours aussi chargées en émotion. Un peu le contraire de l’énorme ‘Noa‘ et sa bassline destructrice qui pose les bases dès l’intro. Ce ne sont qu’un petit extrait des nombreuses pépites que referme cet album. Sans être l’artiste le plus connu de la scène électronique, ilan Bluestone mérite clairement votre écoute sur cet opus qui s’avère d’ores et déjà être l’un des meilleurs de l’année pour tous les amateurs de mélodies.
Bulbi