Le plus gros festival électronique de France, l’Electrobeach Music Festival, a ouvert ses portes. 3 jours de festivités pendant lesquelles un panel des meilleurs DJ du monde se succèderont aux platines pour le plus grand bonheur des festivaliers. Et on peut dire que l’on a pas été déçus ! Récap complet du Day 1 de l’édition 2016.
Line up
Sans surprise, la qualité du line up de cette EMF 2016 était très impressionnante. Pour le Day 1, une très belle diversité des styles que ce soit sur la mainstage, sur la Beach ou même la Techno stage. Au programme : Eric Prydz, Martin Garrix, Tiesto, Martin Solveig, Luciano, Arno Cost, Throttle, Michael Calfan ou encore Michael Canitrot. Un beau programme qui nous a régalé tout au long de la journée.
Scènes – Décorations
Mainstage
On leur avait demandé du changement, on l’a eu. En effet, la mainstage 2016 a changé de visage et ressemble désormais plus à une mainstage d’Ultra Europe. Une vraie belle mainstage vraiment massive. C’est le mot qui ressort de cet édifice, très très impressionnant de par sa hauteur et sa largeur.
Manque de chance, le fort vent présent depuis 3/4 jours a perturbé l’installation de la structure et a contraint les organisateurs à se passer des écran LED d’arrière de scène pour le Day 1. Si tout se passe bien, ils seront présents à partir d’aujourd’hui.
Beach Stage
La Beach Stage a elle aussi changé. Nouvelle position et nouveau look. En effet, la scène est désormais positionnée le long de la plage et non plus collé au Lydia. Une vue plus sympa sur la mer qui permet de superbes prises de vue, notamment pour les photographes.
L’un des gros gros gros points positifs de cette édition 2016 est définitivement l’apparition de la Techno Stage. La troisième scène mise en place par l’EMF fait clairement plaisir à voir. Enorme chapiteau disposé sur le parking à droite du Lydia, nous y avons découvert une stage très impressionnante avec tous les artifices nécessaires (CO2, feu, etc). Nous félicitions les organisateurs pour cette nouvelle stage qui aura clairement ravi les passionnés de techno.
Public – Ambiance
Comme chaque année, le public de l’Electrobeach est scindé en deux catégories. D’un côté, les connaisseurs et les festivaliers récurrents et de l’autre, un public plus jeune, venu découvrir des artistes et s’amuser sur du bon son. Et cela peut notamment se ressentir sur des sets un peu plus pointus comme celui de Prydz. Le public français est peu connaisseur et cela ne change malheureusement pas, malgré les années.
Quoi qu’il en soit, l’ambiance était très bonne notamment sur les sets de Garrix ou Martin Solveig. Malgré le vent froid et très désagréable, les festivaliers se sont régalés sur ce Day 1.
Organisation
C’est chaque année le point noir de ce festival. Les organisateurs s’améliorent d’année en année mais l’on retrouve toujours certains points perfectibles qui leur permettraient de fidéliser et rentrer dans la cour des très grands festivals.
En ce Day 1, les festivaliers ont eu le droit à une queue très (voire trop) impressionnante devant les portes. Parfois 2 heures d’attentes pour pouvoir rentrer sur le festival. Autre point négatif, le manque évidement de stand nourriture. Plus d’1h30 pour pouvoir manger. En espérant que des stands seront rajoutés aujourd’hui et demain.
Outre ces 2 points, l’organisation a été au top. Quasiment pas d’attente aux bars, les bank pour recharger les bracelets étaient très rapides, de nombreux points d’eau et pas ou peu de couac sur les horaires des artistes.
Autre gros positif, c’est évidemment la venue de la patrouille de France qui a tout simplement régalé l’Electrobeach durant plus de 2 minutes avec pas moins de 4 passages. Superbe initiative qui ne s’est jamais produite en France !
Qualité des sets
Notre Top 3 des sets du Day 1
1 – Arno Cost
Nous sommes arrivés sur la Beach Stage sonnés après l’excellent set d’Eric Prydz, et bien nous sommes sortis du set du frenchy totalement ravis. Fabuleux set d’Arno Cost sur une Beach Stage en fusion. Le producteur français nous a régalé avec les tubes actuels de la swedish, de superbes bootlegs made in Cost, des vieux sons mythiques de la vieille house et ses nombreux sons indémodables comme Strong. Finir un set par Magenta, que dire de plus…De loin notre set préféré de la journée !
2 – Eric Prydz
LA CLAQUE ! Nous attendions avec grande grande impatience le set de la légende Eric Prydz, pour sa première à l’Electrobeach. Et bien l’attente valait le coup. Quel set ! Une heure de pure techno, bien dark ! Et à notre grand surprise, le public a aimé et réagissait très bien à ce set profond et puissant. Mention spéciale à la Opus, qui a donné des frissons à toute la mainstage.
3 – Luciano
Nous avions fait le choix de ne pas aller voir Tiesto pour profiter du set de Luciano, choix totalement payant ! Dès minuit, nous nous sommes dirigés vers le chapiteau où avait lieu le set sud américain, la tête d’affiche de ce 1er soir de festival sur la techno stage. Un super set tech-house comme il sait si bien le faire, de la minimale en passant par la house. Des mélodies dansantes se mélangeant aux vibrantes percussions, installant une ambiance chaleureuse, une atmosphère vraiment plaisante avec un DJ qui s’en donnait à coeur joie.
Très rapidement sur les autres sets de la journée :
Throttle : Un set joyeux et ennivrant sur une mainstage qui ne demandait que cela lors du couché de soleil. Très bon set !
Michael Calfan : Un set un peu décevant, assez poussif et le public a peu réagi. Petite ambiance et petit set pour Michael Calfan.
Martin Solveig : Le frenchy a voulu rendre hommage à la France en ce 14 juillet et a dévoilé un set 100% frenchy. Que des sons ou des remixes de producteurs français, des débuts de la musique électronique jusqu’à aujourd’hui. Une bonne idée sur le papier mais on a clairement trouvé le set décousu. Passer de One More Time à DJ Snake, puis à Cassius, puis à Justice…Difficile de s’y retrouver. Le public a lui très bien réagi et l’ambiance était au top mais le set aurait peut être pu être structuré différemment.
Martin Garrix : C’est le Garrix des mauvais jours que nous avons eu hier soir. Outre ses très bonnes nouvelles tracks comme Name Of Love, Waiting For Tomorrow ou encore Oops, le dutch nous a servi 1h30 de sons vus et revus, qu’il avait plus ou moins délaissé depuis quelques mois. A gros coups de Tremor, Animals, Helicopter ou encore Turn Up The Speakers ! Il s’est adapté à son public dirons nous.
Conclusion
Un Day 1 qui a clairement régalé les festivaliers avec des sets de qualité, des stages au top et l’apparition de la patrouille de France qui a impressionné tout le monde. Et puis, en sortant du festival, on découvre la nouvelle sur l’attentat à Nice. Comment vous gâcher une journée remplie d’émotions…
Photos Crédit : S.Camelot
Fabian Dori