Récap: Danger @ La Gaité Lyrique

Jeudi avait lieu le concert d’un artiste dont nous attentions le retour avec impatience, celui de Danger, qui a régalé une partie de notre jeunesse, à une époque où les Justice régnaient en maître. Nous étions donc très enthousiastes à l’idée de le redécouvrir à la Gaité Lyrique, l’une des salles de concert emblématiques de Paris.

Le Warm-Up

13590460_569589956555640_7363196797536023877_n

Le warm up était assuré par Contrefaçon, quatuor parisien découvert hier soir mais dont la prestation live n’était assuré que par deux membres. Sans avoir la moindre idée de ce qui allait nous attendre, nous avons été agréablement surpris et largement conquis par le style, mélange de techno bien lourde et d’electro acid, des deux membres qui ont su immédiatement chauffer la salle.

La Salle

Parlons en justement : la Gaité Lyrique est une salle de concert qui n’a rien à envier à bon nombre de clubs, de par sa qualité sonore, qui, malgré la puissance et la lourdeur des beats, est restée impeccable. On a vraiment pu apprécier à leur juste valeur, chacun des sons envoyés, sans saturation et sans acouphène à la fin du concert, ce qui est encore une fois n’est pas acquis dans tous les clubs.

La population/ L’ambiance

Alors que nous nous attentions au départ à un public averti de 25/30 ans environ, nous avons finalement constaté que celui ci était très hétérogène et pouvait même attirer des familles. Nous avons donc pu y voir des adolescents d’à peine une quinzaine d’années avec leurs parents dépassant la quarantaine.
L’ambiance qui régnait était donc très bon esprit, avec une très bonne réaction du public, beaucoup d’applaudissements, des cris d’enthousiasme, des bras levés, en somme tout ce qu’on attend d’un bon concert.

Le Guest: DANGER

Il était la star attendue et on peut dire qu’il ne nous a pas déçu. Après une première apparition non masquée sur la scène, le mystérieux Franck Rivoire a débuté son show avec sa fameuse cagoule (retravaillée depuis l’époque où on l’avait vu pour la 1ère fois) et que l’on voit sur toutes ses covers.

20160630_220935

Avec une intro aussi mystique que sombre, des visuels de personnages masqués tapant sur des tambours au rythme des percussions et des écritures asiatiques, dès le début DANGER pose les bases et on prend conscience qu’on va assister à un véritable show. Et effectivement, on en prend plein les yeux et les oreilles. Plus q’un simple DJ set, l’homme mystère nous plonge dans une expérience immersive où l’on ne peut s’empêcher d’être captivé par les deux personnages frappant sur ces tambours géants. La musique, percutante, sombre mais aussi riche en mélodies contribue bien sûr à favoriser l’atmosphère aussi inquiétante qu’excitante du prodige français.

S’il est difficile de décrypter clairement son univers, on a la sensation que le show du patron de 1789 Records raconte une histoire, grâce à une superbe fluidité dans la progression du set et une évolution des visuels. On notera quelques minutes avant la fin du show la présence d’un troisième personnage à l’écran, qui suscite une nouvelle interrogation parmi les nombreuses que l’on peut avoir. Danger terminera aussi son set avec 6:24, un de ses nouveaux titres que l’on vous a présenté récemment.