Récap : Retour sur notre expérience lors de l’édition 2019 de Parookaville

Le week-end dernier, le planning était chargé du côté des festivals européens. Parmi ceux-ci, le festival allemand Parookaville, qui fêtait son 5ème anniversaire. Souvent décrit comme le concurrent direct de Tomorrowland, Parookaville a su s’imposer dans le cercle très fermé des plus gros festivals : récap complet de ces trois jours de folie !

La programmation

 

La programmation, sans aucun doute le plus gros point fort de ce festival. Si parfois nous avons la sensation de retrouver toujours les mêmes noms en festival, Parookaville casse cette « routine » en proposant un line-up complet et très diversifié. Les plus grosses têtes d’affiche répondent présentes (Alesso, DJ Snake, Armin Van Buuren ou encore The Chainsmokers) mais la force de Parookaville réside dans le fait de proposer des « supports » ultra solides et pour certains rares en Europe (4B, Junkie Kid etc…). À cela s’ajoute les B2B uniques, à l’instar du B2B avec Yellow Claw, Valentino Khan et Flux Pavilion ou encore celui entre Kayzo et Gammer. Que vous soyez amateur de trance, techno, hardstyle, bass, tout le monde y trouve son compte avec plus de 250 DJs présents sur le week-end !

Le lieu / les scènes

 

Le festival se tient à côté de l’aéroport de Weeze, petite ville entre Cologne et Düsseldorf, à environ 3h de route de la frontière française. Côté scène, ce n’est pas moins de 10 scènes que recense le festival. Parookaville propose un thème autour d’usines et d’entrepôts désaffectés, le décor des scènes est donc en adéquation avec ce thème : une ambiance assez singulière.

La Mainstage, redesignée chaque année, est impressionnante tant par sa taille que son décor. Si l’année dernière, nous trouvions que la Mainstage n’était pas au niveau d’un festival comme Parookaville, cette année, le festival a su rattraper le tir. Toutefois, même si la Mainstage est renouvelée chaque année, ce n’est pas le cas des autres scènes… Cela pourrait apporter un vent de nouveauté pour le festival.

Enfin, ce qui est agréable à Parookaville, ce sont tous les endroits pour « chiller » : la City Forest avec de nombreux hamacs et transats dans les bois, ou encore la Désert Valley, grand espace de sable blanc avec des balançoires et diverses attractions.

Le public / l’ambiance

 

Bien que le festival commence à se faire de plus en plus connaître à travers le monde, la très grande majorité du public sont des allemands. Si le public allemand est connu pour sa folle ambiance et sa culture de la fête (et de la bière), quelque chose de frappant est ressorti concernant ce public : un important contraste entre l’ambiance sur la Mainstage et celle sur les scènes secondaires. Si sur la Mainstage l’ambiance était loin d’être survoltée (personne ne chantait les plus gros hits des Chainsmokers !!), certaines scènes, notamment les scènes Bass étaient incroyables ! Ces petites scènes étaient beaucoup plus intimistes et le public était davantage connaisseur et énergique. Sur la scène Blacklist, scène où nous avons passé le plus de temps, l’atmosphère était juste dingue, enchaînant pogos sur pogos.

L’organisation

Pour faire partie des plus gros festivals, l’organisation est un point essentiel ! Ayant fait la précédente édition de Parookaville, nous avons pu remarquer des améliorations sur certains points.

Concernant l’accès au festival, pas de grosses difficultés malgré l’unique route pour accéder au parking. Ce parking se trouve d’ailleurs à plusieurs kilomètres du site mais des navettes font l’aller/retour pour vous y amener (comptez maximum 10mn pour monter dans une navette).

Concernant l’organisation dans le festival, pas de problèmes majeurs : les stands de boissons et de nourritures étaient nombreux et l’attente y était tout à fait convenable. La diversité des stands de nourritures est d’ailleurs un gros plus (spécialités allemandes, pizza, baked potatoes, kebab, churros, pop-corn, bonbons…etc). De nombreuses « activités » sont également proposées sur le site, certaines gratuites (photomaton, toboggan gonflable) et d’autres non (saut à l’élastique, grande roue), rendant le festival vraiment mémorable. Les sanitaires étaient plus nombreux et plus propres (du papier dans chaque WC la plupart du temps) que l’an dernier, ce qui est à souligner !

Deux points négatifs à émettre : le premier concerne le fait que le site du festival ainsi que celui-ci du camping étaient sales ; les déchets ne semblaient pas ramassés d’un jour à l’autre. Le second point est le fait que le festival ne soit toujours pas cashless : il faut retirer des tokens aux bornes automatiques, pas forcément très pratique.

Le budget à prévoir

Par rapport à sa qualité, Parookaville reste un festival abordable. Il vous faudra compter 210€ pour un pass 3 jours sans camping et 295€ avec camping. Des options de camping plus haut de gamme sont également disponibles, à partir de 900€ pour deux personnes.

Les prix des consommations et de la nourriture sont très raisonnables pour un festival. Pour vous donnez un ordre d’idée, quelques exemples : 3,5€ pour un demi de bière ou un Redbull, 32€ pour un seau de mojito de 2 litres (60€ à Tomorrowland à titre de comparaison), 7€ pour une tarte flambée ou encore 5,5€ pour une part de pizza.

Top 3 des sets selon Maële

4B

Trop peu présent Europe, 4B est venu le temps d’un week-end (également présent la veille à Lollapalooza Paris) à la conquête d’un nouveau public. Eh bien l’américain nous a montré de quoi il était capable puisqu’il a littéralement retourné la scène Blacklist. Un set trap de haute volée, incluant quelques classiques : « Prison Riot », « Cinema » ou encore le désormais culte « Whistle ».

Gammer

Nous avons été plus qu’agréablement surpris par le set du DJ anglais : un set ultra énergique mêlant des sons hardstyle, trap, happy hardcore. La scène, plutôt intimiste était parfaite pour accueillir Gammer, que ça soit en solo ou lors de son B2B avec Kayzo, ses sets ont su mettre tout le monde d’accord. Gros coup de cœur pour son remix du morceau de Slander, « Superman ».

Yellow Claw b2b Flux Pavilion b2B Valentino Khan  

Ce qui est exceptionnel dans le line up de Parookaville, ce sont ses incroyables B2B. Après celui de l’an dernier (Yellow Claw, Moksi, Mike Cervello), ce nouveau B2B est une réussite ! Tous les plus gros succès des 3 DJs y sont passés : « Do you like bass ? », « Don’t Stop » ou encore « I Can’t Stop ». La Bill’s Factory était pleine à craquer (ce qui n’était pas le cas pour tous les sets) pour déguster ce set unique.

Conclusion

Pour seulement sa 5ème édition, Parookaville a démontré qu’il faisait désormais partie des meilleurs festivals du monde. Encore trop peu connu à notre sens, le festival n’a pourtant rien à envier aux autres plus gros festivals : un line up ultra complet, une organisation s’améliorant d’année en année et un public de passionnés. Si vous souhaitez découvrir un nouveau festival, alors celui-ci est à mettre sur le haut de votre liste !

Maele