Récap : Electrobeach Music Festival 2018 – Day 2

Après un Day 1 solide, nous nous sommes rendus au Day 2 avec la même excitation que la veille. Un temps exceptionnel qui nous a permis d’apprécier le deuxième jour comme il se doit. Récap complet de notre expérience sur le Day 2 de l’Electrobeach Festival 2018.

L’organisation

Comme la veille, très bonne organisation de la part des organisateurs. Après 6 ans, ils sont désormais rodés dans la gestion des flux des personnes, des stands boissons ou encore des bank. Seul petit bémol, une sortie compliquée à la fin de ce Day 2, la configuration n’étant pas optimale pour la sortie simultanée de 70000 personnes.

Le public

Un vendredi beaucoup plus full que la veille. Vendredi + Martin Garrix oblige. Une super ambiance sur les différents scènes. Ca fait plaisir de voir que la musique électronique se porte aussi bien en France.

Nos 3 sets préférés de la journée

1 – Steve Angello

Le patron de Size Records faisait finalement son retour sur la mainstage de l’Electrobeach pour le plus grand bonheur de tous après 3 ans d’absence. Cependant, sans surprise une grande partie de la fosse s’est vidée de moitié à la fin du set de Timmy Trumpet. Comme pour Axwell /\ Ingrosso en 2016 où Deadmau5 en 2017, Steve Angello a retrouvé un public de l’Electrobeach qui se veut toujours aussi peu connaisseur. Quoi qu’il en soit la claque fut monstrueuse. Le membre de la Swedish House Mafia nous a proposé un set ultra qualitatif durant 1h de pur bonheur. Son intro sur « Rejoice » donne le ton immédiatement pour enchaîner sur des productions alternant Progressive House surpuissante (Corey James, Thomas Feelman, Still Young…) et classiques iconiques comme « In My Mind » « Payback » « Sentido » ou encore « Greyhound ». Steve Angello a été une véritable claque mélodieuse dans un line up beaucoup plus gras et violent. À noter sur les insinuations durant le set sur la Swedish House Mafia qui font toujours plaisir et qui prouve une fois de plus le retour prochainement du plus grand trio de la musique la musique électronique.

2 – Elrow Stage

C’est sans aucun doute la grosse réussite de cette édition 2018. Le label Elrow a tout simplement régalé la scène techno de l’Electrobeach 2018. Avec ses décors chinois, ses performers et sa magnifique tech house, le concept espagnol a tout de suite matché avec le public de l’EMF. Nous nous sommes tous régalés sur cette scène, et nous aurions clairement pu y rester 3 jours consécutifs.

3 – Mercer

Ambiance House Music sur la Main Stage ! Dans la lignée de son set de l’EDC Las Vegas qui avait beaucoup fait parler, Mercer a proposé un set 100% House aux influences Disco et Funk qui a régalé en cette fin d’après midi devant le Lydia. Entre du Armand Van Helden, le Rework de Tony Romera sur Stardust, le classique ‘Barbra Streisand’ de Duck Sauce et quelques inédits de sa part, le membre du crew PMF a proposé un set parfait et audacieux avant une fin en apothéose sur ‘Satisfy’ évidemment. Petit détail sympathique, Mercer a mixé avec un monocasque !

Les autres sets

Beach Stage

Loin du tumulte de la mainstage où l’enchaînement de Carnage et Timmy Trumpet pouvait donner des palpitations à certains, se trouve un petit havre de paix. Malgré aucune véritable tête d’affiche en ce deuxième jour, la scène restait très attractive par sa localisation et par la qualité du son qui est vraiment extraordinaire. Posés sur la plage, nous avons pu savourer des sets house et malgré quelques soucis de transitions , la vibe et le groove étaient présents. Une bonne alternative pour se poser un peu lors de ces longues soirée d’été et préparer le closing!

San Holo

Bien placé entre Mercer et Carnage, le hollandais San Holo présentait en festival français son DJ Set agrémenté de guitare live. La sensation Trap/Future Bass du moment qui enchaîne cette année Ultra Miami, Coachella, EDC Vegas, Tomorrowland et donc l’Electrobeach a délivré une performance sans concessions essentiellement composée de ses titres et de ceux de ses camarades du label bitbird. Bien que ces sonorités ne se placent pas au coeur de l’esprit des lineup EMF, son set a plutôt bien été accueilli par le public.

Carnage

Sans aucun doute le pic d’énergie de ce Vendredi, l’enchainement Carnage et Timmy Trumpet, a poussé la foule dans ses retranchements. Avec un tel nom, il était clair que l’americain n’allait pas proposer un ensemble philharmonique, ouvrant son set avec du hardcore, passant ensuite par la psy trance, la trap ou de la dubstep stridente.

Timmy Trumpet

L’australien trompettiste est venu appliquer la deuxième couche, avec du hardstyle, beaucoup de psy, avec de temps en temps une touche de trompette en live, de vodka sur la foule, de goodies divers et variés. A noter qu’il est un des rares artistes de ce Vendredi avec des visuels qualitatifs.

Martin Garrix

Celui qui clôturait le bal pour ce dernier jour a voulu frapper fort d’entrée. Placé spécialement plus haut par rapport à l’ensemble des artistes passé avant lui sur la mainstage, le dutch a envoyé sans ménagement des sons assez bourrins dès le départ. Pour le plus grand bonheur des fans amassés en masse et arborant des t-shirts à sa gloire, Martin Garrix a joué une large palette de sa discographie. « Animals », « Like I Do », l’inévitable « Tremor ». Tous ont été joués par le DJ superstar qui a clôturé son set avec « In The Name Of Love » et un beau feu d’artifice final. Un set efficace mais assez classique au final, avec seulement un nouveau morceau joué par le natif d’Amstelveen.

La team Guettapen