Release : Dom Kane repousse les limites de l’album-concept avec « Artificial Roots »

Dans un monde de plus en plus technologique, de plus en plus numérique, immatériel, Dom Kane nous conte l’histoire d’une IA dotée de raison et de conscience dans un monde post-apocalyptique où robots malveillants règnent et où une intelligence bienveillante tente d’en réchapper après sa rencontre avec une enfant, et tout ça au travers de son tout premier album appelé « Artificial Roots ».

L’histoire SF développée via la musique de ces 10 morceaux est racontée dans le livret fourni avec l’album, permettant à l’auditeur d’en imaginer le film. Sans spoiler le synopsis, parlons musique : les morceaux présents sont des références de Dom Kane, avec ses origines Progressive House et Breakbeats. Les mélodies de ses Moog et de Serum se croisent, au détour d’un solo de piano et de FXs spatiaux et industriels.

Nous sommes à la croisée des chemins entre des tracks assez clubs « four-on-the-floor » armées d’arps et de mélodies complexes et des épopées ambiantes et atmosphériques, qui nous invitent à la contemplation. Dans notre top, citons les abysses galactiques de « Echoes Ending », nous fournissant des images dignes d’ « Interstellar », « Layers » nous transportant dans des usines de robots évoquant presque du « Portal 2 », avec ses mélodies labyrinthiques, « Don’t Press That », le morceau le plus émotionnel de l’album ou encore « Liquid Dreams » qui nous propulse dans une aventure rythmée à coup de breakbeats.

L’artiste anglais nous propose alors une expérience assez rare et unique avec cette expérience « audio-visuelle » créative et inspirée par ses passions, ses peurs et ses interrogations. A découvrir et à savourer.

5302 Recordings