Notre sélection des 10 meilleurs albums et titres de l’année 2020

2020 aura été une année très particulière pour le monde de la musique électronique dans son ensemble. Pas de show mais beaucoup, beaucoup de musique. En effet, les producteurs ont profité de ce temps libre pour ce lâcher musicalement, et cela s’est clairement ressenti dans la qualité des titres et des albums sortis durant l’année. Cette dernière aura été l’une des années les plus qualitatives depuis bien longtemps.

Comme chaque année durant les fêtes, la team Guettapen vous propose une sélection de ses 10 titres et albums préférés de l’année en cours. Une sélection difficile à mettre en place tant les goûts diffèrent sur la quinzaine de personnes qui compose l’équipe. Il a fallu faire des choix cruciaux, mais notre sélection est fin prête.

ALBUMS

Tchami – Year Zero

Co-désigné « Album de l’année » à l’occasion des traditionnels Guettapen Awards, “Year Zero” de Tchami figure logiquement dans notre sélection restreinte des 10 albums qui ont marqué notre année 2020. La fraîcheur qu’apporte l’opus offre une force conjointe à sa capacité à répondre aux demandes exigeantes des fans qui attendaient avec impatience le premier opus du français sept ans après de prometteurs débuts chez Fool’s Gold avec l’EP « Promesses ».

À 35 ans, Tchami réussit le pari de surprendre sans pour autant couper le lien fort noué très tôt avec son public. Le parisien atteint en 2020 son « Year Zero » synonyme d’une certaine maturité dans sa vision créative. Du processus de l’album ressort finalement un ensemble particulièrement complet. Si Tchami indique vouloir créer sans se soucier de laisser certains fans nostalgiques de sa discographie antérieure, difficile pourtant d’être déçu par une œuvre intimement sincère qui réussit néanmoins à en offrir pour tous les goûts.

Bass House, Future House, Future Funk ou même Synthpop, tous les registres y passent sur ce premier essai qui prend la forme d’un magnum opus sur lequel le producteur émérite déroule son large éventail sonore à chaque minute du disque pour notre plus grand plaisir.

CamelPhat – Dark Matter

Le premier opus des CamelPhat, intitulé Dark Matter, a enfin vu le jour en 2020 enfin après moult péripéties au niveau de sa sortie. Le duo primé aux Grammys a convié pour l’occasion de prestigieux guests afin de les accompagner dans leur voyage musical. Ainsi, nous retrouvons par exemple Ali Love (membre de Hot Natured, proche de Hot Creations, déjà aperçu sur Dopamine Machine) sur la très deep Spektrum. La sensation Elderbrook, derrière le vocal de Cola, remet aussi le couvert sur l’excellente Dance With My Ghost. Sans oublier l’une des grandes surprises de cet album : cette collaboration avec Noel Gallagher (ex-Oasis) pour l’escapade melodic house Not Over Yet. Une petite bombe à ne louper sous aucun prétexte !

‘Dark Matter’ de CamelPhat abandonne son costume d’arlésienne pour revêtir celui de contender pour le titre d’album de l’année 2020. Surprenant de bout en bout, revenant aux classiques en temps voulu, l’album du duo de producteurs britanniques conforte leur place de heavyweights de l’industrie. En route vers d’autres Grammy ? On ne le saura que plus tard…

JOYRYDE – Brave

Qu’est ce qu’il se sera fait attendre cet album ! Longtemps teasé et reporté, même à quelques jours d’une sortie officielle, ‘Brave’ sera au final sorti avec près de deux ans de retard sur les plans initiaux de JOYRYDE. Le résultat n’en reste pas moins l’un des opus les plus marquants de 2020, et pas que pour les fans hardcore du britannique. Avec un sound design léché au service d’une diversité artistique mêlant des influences hip-hop et électroniques pour former un ensemble particulièrement maîtrisé, JOYRYDE offre avec ‘Brave’ une belle démonstration de pourquoi son influence aura très largement influencé le genre Bass House ces dernières années.

Avec cet opus, John Ford semble cette fois vouloir sortir du simple cadre Bass House maîtrisé pour aller pourquoi pas vers le monde du Hip Hop et produire des instrus pour les têtes d’affiches de la scène rap. Seule frustration avec ‘Brave’, l’album aurait probablement pris une ampleur multipliée cette année si son énergie chaotique avait pu être distillée en live, chance qui n’aura été offerte qu’aux festivaliers de l’EDC Mexico tôt dans l’année ou encore aux spectateurs de l’explosif “Jeep Live Stream”.

Disclosure – ENERGY

Déjà 5 ans se sont écoulés entre la release du dernier album de Disclosure et aujourd’hui. ‘Caracal’ (comme l’avait également été ‘Settle’ un an plus tôt) fût considéré sa sortie comme un véritable « game changer » gardant cet univers propre au duo. Quelques années plus tard, les deux britanniques se motivent finalement à sortir leur 3eme album au coeur de l’été 2020, dans le contexte que nous connaissons maintenant tous. Le message avec cet opus est définitivement l’espoir et le ‘positive mind’. Et bien comme à leurs habitudes, les frères Lawrence nous ont tout simplement régalé.

Avec ‘ENERGY’ on retrouve tout ce qui a fait le succès du projet Disclosure. Le mélange des genres y est une nouvelle fois important. Nous transportant dans une House raffinée tout en empruntant les codes du R&B mais sans oublier l’esprit UK garage tant réputé du duo. Ce voyage à travers plusieurs influences et notamment cette rythmique afro-house est une pure réussite. Les collaborations de qualités pleuvent une nouvelle fois : Khalid, Kehlani, Kelis ou encore la chanteuse malienne Fatoumata Diawara (sur l’hypnotique « Douha (Mali Mali)) font de cet album un véritable festival de saveurs et de couleurs rétro-futuriste.

Bronson – Bronson

Dévoilé en avril dernier via un simple tweet, le projet Bronson a su prendre de l’importance au fur et à mesure de l’année; notamment via les quatre premiers single issus de l’album qui ont été sortis entre le mois d’annonce du projet et le mois de juillet. Le trio qui s’était notamment illustré avec un exceptionnel VIP Mix du titre « Memories That You Call » , a travaillé dans l’ombre depuis presque trois ans afin de produire un album éponyme de très bonne facture. Cet album produit conjointement par Golden Features et Odesza est une œuvre principalement instrumentale.

Il présente donc un regard légèrement différent sur chacune de leur musique, tout en combinant une grande partie de ce qui fait leur musique. Singulièrement populaire et unique. Le fruit de cette collaboration transpacifique est tout bonnement majestueuse ! Un parfait équilibre a ici été trouvé entre les sonorités sombres issues de l’univers du producteur originaire de Sydney et la partie ultra mélodique et planante des deux américains. On glisse d’une track à l’autre parfois même sans s’en apercevoir, on est baladé d’une ambiance à une autre, tantôt mélancolique, tantôt oppressante, tantôt dansante; et cela durant toute la durée de l’écoute.

Un album qui s’apparente à un véritable voyage au travers de deux actes bien distincts. L’un rempli d’émotions, de mélodies à la fois douces et aériennes, et de voix chatoyantes. L’autre vous emmène à l’inverse dans un monde beaucoup plus froid, à grands coups de percussions métalliques percutantes, de voix déformées et brouillées et de synthés glitchy très industriels. Un album à la fois cohérent et harmonieux, mais qui n’atteindra malheureusement pas les mêmes sommets qu’un disque d’ODESZA. Pour autant, BRONSON ne démérite pas ses lettres de noblesses dans ce top album de l’année 2020 !

Kygo – Golden Hour

Quand le producteur Norvégien Kygo est dans les parages, le soleil et ses plaisirs se ramènent instantanément dans nos oreilles. En milieu d’année 2020, Kyrre Gørvell-Dahll nous dévoile son nouvel album ‘Golden Hour’ qui porte très bien son nom. La touche habituelle de Tropical House est toujours aussi bien représentée, mais il diversifie à juste dose chacun de ses titres, créant un parfait mélange de différents univers en un seul et même album. 18 titres, dont 6 sortis plus tôt, et le casting présent est impressionnant : Kim Petras, One Republic, Whitney Houston, Zara Larsson et bien d’autres…

C’est d’ailleurs ce qui fait la beauté de cet album : ces vocaux. Aucun titre n’est délaissé, et chacun des interprétes nous présente un travail d’une excellente qualité, nous ransportant en plein rêve. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : ‘Golden Hour’, c’est plus d’un milliard d’écoutes dans le monde.

Netsky – Second Nature

Après avoir un peu délaissé le genre qui l’a vu grandir en s’essayant à de nouvelles sonorités plus teintées pop, Netsky nous a finalement offert « Second Nature », un album de 18 titres (on apprécie le format) et son oeuvre la plus importante à ce jour. On ne peut reprocher a un artiste de s’essayer à d’autres univers et encore moins lorsque cela nous permet de profiter d’un tel mélange entre les sonorités pop et drum and bass qui viennent renforcer le côté nostalgique et signer son retour aux sources. Un album très réussi, de qualité et épaulé de collaborations avec les iconiques Montell2099, Rudimental, Sub Focus et Hybrid Minds. Un tout où rien n’est à jeter et qui aura su ravir les fans du producteur belge, qu’ils soient de la première heure ou non.

Matt Fax – Progressions

3 ans après son premier album ‘Contrast’, David Ciekanski alias Matt Fax, du haut de ses 24 ans, sort son deuxième album « Progressions » et reste fidèle au label d’Enhanced, « Colorize ». Dans « Progressions », il nous immerge dans son univers avec 17 tracks, plus qualitatives les unes que les autres. L’album est pimenté par quelques collabs avec les légendes BT, ou Richard Bedford. C’est un peu bateau à dire mais, comme le titre l’indique, le français continue sa progression dans la scène progressive. La patte « Matt Fax » gagne en maturité de sonorités, de textures et de technicités de production pour un opus plus mystérieux et sombre mais bien calibré. La qualité des tracks de cet artiste Made In France n’a rien a envier à des Camelphat, Artbat, Estiva ou d’autres artistes signés sur les maisons Anjuna.

Lane8 – Brightest Lights

2020 était sombre, mais sa traversée a été rendue plus ou moins aisée grâce à certains acteurs du monde de la musique électronique. En fait partie l’un des plus lumineux artistes de la scène. Lane 8 a régalé ses fans avec ‘Brightest Lights’, sorti dès janvier 2020, et qui accompagne notre quotidien depuis. La recette ? Un subtil mélange de deep et melodic house, des sonorités harmonieuses et rassérénantes et un talent sans commune mesure. Le tout donne des titres étincelants, à l’instar de Road, Yard Two Stone ou encore The Rope. Et comme si cela ne suffisait pas, l’album a connu une brillante réédition de remixes en septembre dernier, avec des noms comme Dirty South, Le Youth ou encore Ben Böhmer (sans oublier notre frenchy Matt Fax).

Nous l’avons désigné artiste Melodic House de l’année, mais il était impossible de ne pas le placer dans notre top 10 des albums de l’année, tant Lane 8 a éclairé 2020. Un must-listen !

Petit Biscuit – Parachute

Conçu à mi-chemin entre l’Islande et les Etats-Unis, sans s’imposer de limites, de deadlines ou d’impératifs de création, Parachute s’impose comme un follow-up osé du contemplatif “Presence”, un disque sur lequel Petit Biscuit cherche à s’affirmer plutôt qu’à s’évader une énième fois.

Si le premier essai a fait figure d’anomalie quand on sait qu’il est désormais disque de platine, certification inespérée et inespérable pour une œuvre alternative produite dans la chambre d’un adolescent et sortie en totale indépendance, “Parachute” ne semble pas peiner à digérer le succès de son aîné. Sur ce second opus, le jeune français revient aux bases, comme quand il postait sa musique sur Soundcloud. Davantage accessible et vulnérable, il n’a cependant plus vraiment l’apparence de la figure douce et rêveuse autrefois exhalée.

Pour exprimer ses peines, ses interrogations et ses valeurs, se défaire quelque peu de Petit Biscuit pour incarner pleinement Mehdi, l’outil idéal a été la voix. Déjà perceptible sur “Presence”, elle recouvre “Parachute” de manière bien plus audible et récurrente. Le résultat de ce travail authentique et sincère offre un album court mais saisissant qui parvient à plonger l’auditeur dans une relation personnifiée avec l’artiste en réussissant à ne tomber dans aucune forme de surjeu .


TITRES

HI-LO – Kronos

Cette année 2020 aura permis à Oliver Heldens de pleinement s’exprimer à travers un nombre de sorties gargantuesque. Pas moins de 12 titres sous son alias principal et 3 très bonnes sorties sous HI-LO au travers desquelles il a pu exprimer un aspect sombre et violent de sa facette musicale. Une techno froide et brutale. Une sortie signée chez Octopus Records, l’un des temples du genre, à un stade équivalent à Drumcode. On sent avec force l’influence de UMEK dans la violence délibérée du mastering, avec des drops kick/bass d’une puissance sans nom et ses percussions atypiques qui tranche avec ses breaks mélodiques. Une bien belle opération de la part du Kratos néerlandais, bien décidé à en découdre avec les dieux !

Alpha9 – All That I Can

Arty nous a régalés du début à la fin de l’année avec son projet Alpha9, tellement qu’on pourrait presque mettre toutes ses sorties de l’année dans notre top. Mais s’il fallait n’en choisir qu’une, nos oreilles s’attardent irrémédiablement vers ‘All That I Can’, pépite Progressive House sortie en Mai dernier sur Anjunabeats. Avec son ambiance très 80’s et ce vocal aux côtés new-wave prononcés, la track délivre une énergie tellement euphorique à chaque drop qu’elle nous donne encore aujourd’hui un sourire immédiat à chaque écoute (et dieu sait que le compteur d’écoutes commence à chiffrer).

Cela nous avait un peu surpris à l’époque de voir le titre sortir sous Alpha9, qui est en général un alias sous lequel Arty propose des titres plus posés, mais la track est en tout cas venu embellir une fois de plus la discographie du génie russe. Il aura d’ailleurs proposé cette année d’autres masterclass sur Anjunabeats, on pense à ‘Dreams’, ‘Ariel/Afterlife’ avec Spencer Brown ou encore son dernier EP ‘Stellar’.

Chocolate Puma vs Mike Cervello – You Are My Life

Remémorez-vous le premier confinement (oui on sait, c’est encore douloureux), cette ambiance pesante, inquiétante et stressante qui régnait sur l’ensemble du globe. Le covid était au centre de toutes les attentions et l’ensemble de l’humanité perdait espoir de pouvoir ressortir un jour. Jusqu’à cette fameuse journée du 24 avril 2020. Ce jour là, ‘You Are My Life’ des Chocolate Puma et Mike Cervello est né. Depuis, le monde a changé. Et oui, vous connaissez ces musiques qui dès la première écoute sonnent comme des instant classic. C’est le cas de ce morceau.

Si l’on devait décrire ce que nous fait ressentir ce titre, c’est avant tout un sentiment de liberté, de défoulement et d’euphorie totale. 3 drops différents des uns des autres, une ambiance électrique dans laquelle se voit déjà entouré de stroboscopes et de lasers en tout genre. Ces synthé empruntés aux grosses raves des années 90 nous donnent clairement envie d’aller taper du pied pendant des heures et des heures. Comme au bon vieux temps.

Duck Sauce – I Don’t Mind

Les quelques images de ce son joué en live et extraites d’une soirée Brownies & Lemonade à Los Angeles en début d’année ont suffi à alimenter notre attente sur ce titre. Il s’agit véritablement d’un chef d’œuvre de Disco/House avec une forte inspiration de French Touch en filigrane – notamment avec cette boucle qui tourne à l’envi et cette ligne de basse feutrée mais bien audible. Un son puissant et répétitif, envoûtant. Il y a dans ce track ce petit quelque chose en plus qui lui donne une dimension un peu supérieure à un autre « bon » track. Leur meilleure composition cette année, l’une des meilleures de 2020.

Diplo & Paul Woolford – Looking For Me

Difficile de ne pas citer Diplo dans notre classement ! Alors que le tube On My Mind déferlait fin 2019, voici qu’en 2020 c’est Looking For Me ft. Paul Woolford qui nous séduit. La sublime voix de Kareen Lomax colle parfaitement au titre qui allie nostalgie, good vibes et sérénité. Cette pépite convient en toute circonstance, qu’on soit dans les transports, au bord de la plage ou en train de prendre l’apéro avec ses amis !

Bronson – Heart Attack

‘Heart Attack’ est le fruit d’une très belle collaboration entre deux géants de la musique électronique. D’un côté ODESZA, connu pour ses productions mélodieuses et unique en son genre, puis d’un autre Golden Features, réputé lui pour son univers sombre et délicieusement envoutant. On était alors vous l’imaginez bien, fortement intrigué d’une association pareille… pas vous ?

Après moult et moult écoutes, il était pour nous évident de choisir ‘Heart Attack’ dans nos titres favoris de l’année. Une ambiance assez unique se dégage de ce voyage musical. Cette belle et douce vibe régnant tout du long joue également sur les émotions et la mélancolie que procure les mélodies enlaçantes l’ensemble du titre. 3min29 ont suffit à Bronson pour nous faire voyager durant une année complète de confinement musical.

Michael Calfan – Last Call (2013 Version)

De nos jours des bijoux comme ‘Last Call’ sont devenus beaucoup plus rares. Près de 7 ans que l’on espérait secrètement qu’une release pointe le bout de son nez. HALLELUJAH, c’est désormais chose faite. Le titre avait notamment été popularisé par le fait que Axwell & Ingrosso le jouent très régulièrement dans leurs sets. Depuis les fans ne cessaient de demander la sortie de ce titre.

Le frenchy Michael Calfan avait affirmé lui même dans une interview qu’il ne releaserait jamais ce titre. Cependant, le temps a passé et le frenchy en a finalement décidé autrement. Pour cette release, la version 2013 est évidemment notre préférée, bien plus prenante, et surtout ce côté nostalgique qui refait surface. Le titre est d’ailleurs finalement sorti chez Spinnin, alors qu’il y a encore quelques années, le titre aurait pu (dû) voir le jour sur Axtone.

Pendulum – Driver

En 2010 s’achevait l’aventure du groupe Pendulum avec le 3ème album « Immersion ». Couronné de succès, rempli de hits comme «The Island», «Watercolour» ou encore «Witchcraft», l’album s’est hissé au sommet des charts. Au sommet de la gloire mais lassé par la scène DnB et face à la difficulté technique et financière pour le groupe de pouvoir partir en tournée, Rob Swire siffle la fin de la partie, et annonce une pause indéfinie.

Mais après 10 ans de silence, quel plaisir de retrouver les australiens ! Et l’un de leurs nouveaux titres ‘Driver’, est une pure tuerie. Du Pendulum pur et dur, de la Drum’n’Bass bruyante, aux basses sales, grinçantes, et aux subs plus profonds que l’antre de Belzébuth, jouissif !

Charles D – You

Charles D : Dans notre TOP 10, une des sorties de l’année votée par l’ensemble de la Team Guettapen n’est autre que la seule sortie sur Pryda Presents de 2020, aka la bombe Techno « You » de Charles D.

Auteur des bangers ‘B-Side’, ‘Amplify’ et ‘Voltage’ sortis sur Deep Tech Los Angeles, Charles D a concrétisé son ascension avec l’adoubement de Eric Prydz avec cette track à mi-chemin entre la Progressive House et la Techno, reprenant les codes des deux genres avec ce kick très dark et cette voix et arp très Prog’. La fusion des deux donne une bombe absolument colossale en cette fin d’année.

Boys Noize – Mvinline

Amateurs de Disco House, voici sans aucun doute l’un des hits de l’année : Mvinline. Boys Noize a en effet délivré ici une très belle production dans un style French Touch qui dénote avec ses précédentes releases.

Le morceau est une reprise du titre Hardnight de Phunky Data (OXIA et Kiko) sorti en 1999, morceau qui avait lui-même été produit à partir de Mainline de Black Ivory ! Le résultat est intemporel et devient ainsi une valeur sûre pour vos playlists.

La team Guettapen