Récap : Dream Nation 2018

Fin d’un week-end plus que chargé pour les parisiens : en effet, la Dream Nation vient tout juste de se terminer. Étalé sur trois jours et trois lieux de la capitale, ce n’est pas moins de 15 000 personnes qui ont participé au festival. Retour sur l’événement principal, la soirée du samedi, qui se tenait en after de la Techno Parade.

Programmation

Chaque année nous retrouvons toujours une line up de qualité, mêlant quelques headliners (on pense par exemple à Eptic, Flux Pavillion ou Zomboy pour les éditions précédentes) et des DJs moins connus mais tout aussi talentueux. Le cru de cette année était vraiment intéressant avec quelques gros noms, habitués à jouer dans les plus gros festivals, à l’image du duo Vini Vici, d’Angerfirst ou encore du b2b Skism – Trampa, et d’autres artistes dont la présence est assez rare dans l’hexagone, à l’instar de Modestep.

Le lieu/ les scènes

Comme depuis la première édition de 2014, ce sont les Docks de Paris qui ont accueilli du début de soirée jusqu’au petit matin l’évènement principal. Le lieu est familier avec les évents électro puisque c’est également à cet endroit qu’est organisé chaque année Animalz ou encore le Gala Supelec.

Un bon point quant au festival, c’est qu’il y en a pour tous les goûts ou presque. Ainsi, ce ne sont pas moins de 4 scènes qui sont proposées, chacune associée à un genre musical plutôt underground : Trance, Bass, Techno et Hardbeat. Qu’on soit fan d’un de ces styles en particulier ou simplement désireux de découvrir de nouveaux artistes, la Dream Nation semble donc pouvoir satisfaire une majorité de personnes.

Le public / l’ambiance

Comme l’an dernier, cette édition était sold out, ce qui montre bien que ce genre de gros évènements séduit toujours autant le public parisien (mais pas que). Ce sont donc environ 15 000 festivaliers qui étaient présents aux Docks de Paris samedi soir et pour la majorité d’entre eux, c’est un public de connaisseurs. Les « Dreamers » venus en masse connaissaient parfaitement les artistes de chaque scène et ça fait plaisir !

L’organisation

C’est sur ce point que le festival était régulièrement critiqué les années passées, notamment pour les attentes jugées trop longues. Bien que des nouveautés aient été mises en place cette année, on pense par exemple à un système de paiement cashless (qui se développe dans quasiment tous les festivals maintenant) et l’installation de lockers autonomes pour écourter l’attente, tous les petits soucis d’organisation n’ont pas été résolus. Après avoir parlé avec plusieurs festivaliers, certains ont mis plus de 1h30 pour rentrer dans l’enceinte du festival…

De plus, les flux des personnes n’étaient pas forcément gérés à la perfection, puisque certaines scènes ont dû être fermées provisoirement, notamment pendant le set de Vini Vici. Niveau organisation, le festival a donc encore une marge de progression importante, mais nul doute que des efforts seront encore fait pour les prochaines éditions.

Top 3 :

Vini Vici

Grosse tête d’affiche de la soirée, le duo israélien (un seul membre du duo était présent samedi soir) était naturellement très attendu, et cela s’est remarqué puisque la scène était totalement pleine. Vini Vici a mixé un set psytrance, un peu plus pointu que d’habitude, tout en y incluant les morceaux qui les ont fait exploser : « Great Spirit », « Free Tibet » ou encore la fraichement release « United ».

Skism b2b Trampa

Les deux Djs du label bass Never Say die étaient réunis pour un back to black d’une violence sans nom. Les amateurs de dubstep ont sans doute apprécié la puissance de la prestation : avec une intro sur le classique « Rocket Fuel » de Trampa, le ton était déjà donné pour le reste du set…

Modestep

Le duo anglais Modestep, qui se fait rare en France a délivré un set de qualité. Ceux-ci produisent dans des styles variés, comme le dubstep, la drum and bass, tout en incorporant des samples de hard rock dans leur musique, leur donnant un style si singulier. Le public était encore présent en nombre pour headbanger sur les sons de Modestep malgré l’heure tardive, et c’est appréciable !

Conclusion

Pour conclure, la Dream Nation reste un évènement incontournable pour toutes les personnes souhaitant prolonger leur saison de festivals terminée trop tôt ou celles voulant simplement passer une soirée agréable, avec des DJs de qualité.

Maele