Le CEO du label Lobster Theremin accusé de coercition et d’agressions sexuelles

Une nouvelle agression vient de faire surface sur les Internets. Cette fois-ci, l’histoire qui nous est contée provient de deux récits publiques faits par les DJ INEZ et Amy Dabbs toutes deux prises sous l’aile de Jimmy Asquith, CEO du label mondialement connu et reconnu Lobster Theremin. Les deux artistes racontent alors un pattern d’agressions similaires où Asquith prend l’artiste comme son « apprentie », lui consacre temps et argent, jusqu’à même leur embauche au sein du label (en freelance) afin de devenir un ami pour enfin en arriver à l’agression sexuelle (supposée). L’histoire de INEZ peut être retrouvée ci-dessous :

A peine quelques heures après la révélation, nombre d’artistes signés sur le label prennent instantanément position en soutien aux victimes après que Asquith ne tente de se défendre en 2 tweets en évoquant alors son regret de « s’être lié amicalement et professionnellement avec une personne se sentant vulnérable« . On voit alors de grosses figures publiques comme DJ Seinfeld, Loraine James, Black Girl / White Girl prendre la parole pour annuler tout lien et contrat avec Lobster Theremin. Sauf qu’à en croire Black Girl / White Girl, le management du label ne répond plus aux demandes d’annulations, ayant pour seule réponse des emails automatiques.

Enfin, clou du spectacle : le site Resident Advisor met le feu à Twitter en rédigeant un article donnant la parole à … l’agresseur (supposé), et non aux victimes (supposées) ! La rédaction aggrave son cas en publiant directement les comptes des victimes (supposées), entrainant alors un risque de cyber-harcèlement, poussant une des victimes à se mettre en compte privé. Le post a été depuis supprimé.

Nous vous tiendrons informés de la suite des événements.