Exit Festival 2024 : l’édition de tous les extrêmes

EXIT Festival Dance Arena

Evo nas opet! L’équipe Guettapen était cette année encore de retour en Serbie pour l’EXIT Festival, élu récemment 8e meilleur festival au monde. Au programme de notre 4ème édition consécutive, plus de 1000 artistes, 16 scènes et 4 jours de fête du soir au matin. Cette édition était définitivement celle de tous les extrêmes. Une ouverture du festival à de nouveaux styles, une canicule serbe avec des températures dépassant les 40 degrés en journée… Une véritable aventure nous attendait au cœur de la forteresse de Petrovaradin. Replongez-vous avec nous dans ces 4 jours intenses.

Une programmation éclectique

EXIT 2024 Line Up

La programmation 2024 faisait preuve de variété. À l’image du festival rassemblant divers styles, la programmation électronique était cette année beaucoup plus diversifiée. La Mainstage invitait Steve Angello, John Newman, ALOK ou encore Ofenbach au milieu de diverses têtes d’affiches du monde de la Pop, du Rock et du Hip-Hop à l’image des Black Eyed Peas, de Tom Morello ainsi que de Gucci Mane. Les scènes Dance Arena et NSNS, plus propices à la House et la Techno, ont élargi leurs horizons au cœur de ces styles. Entre des registres plus downtempo à l’image de Black Coffee, Carlita, Barry Can’t Swim, et Bonobo d’une part, la fureur des kicks et des BPM de Sara Landry, Oguz, Kobosil, Klangkuenstler, I Hate Models ou Patrick Mason d’autre part, et les incontournables Carl Cox, Maceo Plex, ARTBAT, il y en avait pour tout le monde.

De belles performances nous ont de nouveau comblés ce week-end. Le B2B exclusif entre Argy et Vintage Culture livré après les prestations solo respectives de chacun des deux artistes nous a fait vivre une belle fusion du style des deux artistes. Maceo Plex offrait un set de 3.5 heures le dimanche matin, un voyage entre classiques, House et Techno pendant un lever de soleil somptueux. On retiendra également l’Afro House d’Awen, qui a la particularité de chanter pendant ses sets. Helena Hauff a quant à elle proposé un closing vinyl de la NSNS qui restera dans nos mémoires. Le français I Hate Models nous a offert une des prestations les plus énergétiques vues sur l’imposante Dance Arena, tandis que Sara Landy et plusieurs artistes Hard Techno relégués sur la scène électronique secondaire NSNS ont fait carton plein, forçant les organisateurs à restreindre momentanément l’accès à cette dernière face à son remplissage.

Une ambiance toujours captivante

On ne le dit jamais assez, l’hospitalité des Balkans reste inégalée. L’ambiance que l’on retrouve à l’EXIT Festival est bien loin de nos festivals habituels en Belgique ou aux Pays-Bas. On pourra difficilement décrire ce que l’on a pu expérimenter dans un article, mais on se sent rapidement sur les bords du Danube comme à la maison. Il y a un véritable effort de la part des organisateurs et de l’équipe pour nous faire vivre la meilleure expérience possible. Cela se ressent sur la foule, les festivaliers sont heureux d’être là, c’est toujours dans une ambiance bon enfant et joviale que nous retrouvons l’EXIT Festival.

L’évènement a su cultiver depuis de nombreuses années un public fidèle, local comme international. Si les scènes les plus mainstream attiraient une audience assez jeune, la Dance Arena et sa programmation étoffée accueillait un public qu’on a senti habitué à l’exercice, présent en nombre jusqu’au milieu de la matinée, horaire tardif auquel se produisaient différentes têtes d’affiches pour des closings ensoleillés.

Une organisation à rude épreuve

Cette année, une épreuve de taille attendait les organisateurs : la canicule. Jusqu’à 45 degrés en journée. Heureusement, le festival se déroule principalement de nuit, de 19h à 8h du matin, hors taxe. Les températures redescendaient malgré tout difficilement en dessous des 25 degrés, et dès les premiers rayons du soleil, il fallait rapidement trouver un coin d’ombre. L’EXIT Festival a malgré tout tenu face à ces contraintes, et c’est exténuées que les équipes du festival ont assuré 4 jours dans les meilleures conditions possibles.

Pic de l’été et positionnement géographique oblige, les premiers rayons pointaient leur nez sur les remparts de la forteresse de Petrovaradin dès 4h du matin, et on peut dire que c’est un plaisir plutôt rare que de pouvoir naviguer au sein d’un festival d’une telle envergure jusqu’à des horaires si tardifs, avec à la clé toute une seconde moitié de la timetable en sunrise pour, au choix, des levers de soleils agressifs pour Klangkuenstler ou plus atmosphériques sur celui de Black Coffee.

Comme chaque année, l’EXIT Festival est une véritable étape dans notre calendrier d’été. Ce festival dont il est difficile de comparer l’expérience à nos événements habituels. On ne peut pas dire qu’il soit meilleur ou en deçà, c’est tout simplement différent. L’EXIT nous fait perdre nos marques et ouvre les portes à une toute nouvelle aventure. C’est sans doute pour cette raison que l’on y est tant attaché. 2025 marquera les 25 ans de l’EXIT Festival, un anniversaire que nous ne pouvons pas manquer. N’ayant pas pu célébrer les 20 ans en raison des annulations qui ont découlé des confinements, l’EXIT promet déjà de se rattraper avec une édition grandiose. Rendez-vous sur le site de l’EXIT Festival pour plus d’informations.

Influencé par la Techno, la Trance et la Progressive, je vous partage ma passion pour la musique électronique. Retrouvez-moi en festival autour du monde !