Bien que ouvert assez récemment (en 2017), le Printworks de Londres a vite acquis une très solide réputation parmi les clubs du monde entier. Grâce à sa programmation évidemment, la salle de l’est londonien ayant en effet tous les plus gros artistes mondiaux, de Eric Prydz à Bicep et des centaines d’autres.
Mais aussi et surtout grâce à sa configuration atypique d’entrepôt tout en longueur qui donne une atmosphère vraiment unique au lieu, avec une capacité de 6000 clubeurs. Des qualités qui lui ont notamment permis de se hisser dans le Top 10 des clubs mondiaux dans le classement DJ Mag (à la 7ème place), et c’était évidemment totalement mérité. Un lieu devenu iconique en très peu de temps donc. Mais aussi un lieu dont il faudra bientôt parler au passé malheureusement.
Perdre ce lieu tant apprécié serait un crève coeur. Plusieurs rapports révèlent que Londres a perdu près d’un quart de ses clubs depuis le début de la pandémie. Il y a actuellement 198 lieux opérant en tant que nightclubs dans la capitale, le plus petit chiffre depuis la moitié des années 90. Les dirigeants de l’industrie craignent que Londres perde sa réputation d’une principales capitales du clubbing.
Extrait d’une pétition lancée sur Change.org
Malgré une pétition ayant réuni 10000 signatures, il a en effet été acté le 11 juillet lors d’une réunion du conseil du district de Southwark que le lieu serait partiellement détruit pour laisser place à des bureaux et des magasins. Ce nouvel espace de 45000 mètres carrés est destiné à créer environ 3000 nouveaux emplois. Cette nouvelle n’est néanmoins pas vraiment une surprise, dès l’ouverture du Printworks il était question que le club n’exploite les lieux que de manière temporaire. Un grand plan de transformation de la zone de Canada Water où se trouve le club est en effet dans les tuyaux depuis plusieurs années.
Une nouvelle aventure démarrera néanmoins en octobre pour l’équipe derrière le Printworks, qui a prévu de lancer un nouveau projet de club, « The Beams« , dans une atmosphère une nouvelle fois très « warehouse ».
Laissez un commentaire
Voir les commentaires