Le temps d’une soirée, le Territoire de Belfort (90) a vibré sur les morceaux proposés par différents artistes électronique reconnus. Une semaine s’est écoulée depuis l’événement proposé par le festival des Eurockéennes : qu’allons-nous retenir de ce projet encore tout frais ? Débriefons !
La Résidence Secondaire, qu’est-ce donc ?
Le projet est créé pour s’adapter aux mesures sanitaires imposées à la fin du printemps. Pass sanitaire en main et masque au visage, les festivaliers ont pu remettre les pieds sur les terres sacrées des Eurockéennes. Monté du 20 au 24 juillet sur le site du Malsaucy, l’événement souhaitait rassembler les générations et les styles au coeur d’un endroit bien connu des franc-comtois. En mélangeant musique en tout genre et gastronomie préparée par de grands chefs français, l’événement a connu un franc succès.
Après une version estivale tant réussie, il fallait remettre le couvert. Mais ça y est, l’été est fini depuis bien longtemps, alors il paraissait compliqué de faire la fête en extérieur. Alors cette fois-ci, la seconde édition de la Résidence Secondaire se déroulait entre les murs de la Grande Halle des Eurockéennes à Sermamagny (90), à 10 minutes de Belfort.
La Grande Halle, vêtue de sa meilleure tenue
Le lieu de 2 000 m² fut totalement repensé pour l’occasion : contrôle de la température intérieure, espace à l’extérieur pour se restaurer grâce à des foodtrucks, bars disposés de part et d’autre de la halle… Et pour sublimer cet espace, c’est le collectif Art Point M qui a travaillé sur une scénographie et une ambiance globale inédite.
Certains chanceux ont pu découvrir les lieux en avance, ainsi que le travail du cuisinier Guillaume Sanchez, ancien candidat de Top Chef, avec un menu gastronomique des plus alléchants dans un cadre inédit. De 22 heures à 4 heures du matin, les spectateurs présents ont pu retrouver la recette qui a fait le succès de la première édition de la Résidence secondaire. Contrôle du pass sanitaire à l’entrée, vérification du billet : ça y est, tout est prêt pour acceuillir les 3.500 personnes !
Salut c’est cool, boum boum dans les oreilles
Au programme de cette soirée, 4 DJ sets qui balancent entre 2 registres : House et Techno. Et c’est le groupe Salut c’est cool qui a démarré les hostilités. La plupart des participants présents à la soirée étaient déjà quasiment tous présents devant la Halle avant l’heure, et l’entrée a été quelque peu difficile. Mais les murs ne sont pas un problème pour le groupe français, et la techno nous a réchauffé pendant l’attente, puis réveillé une fois à l’intérieur. Le public a directement répondu présent, et la soirée fut officiellement lancée lorsque le titre phare de Salut c’est cool, « Techno toujours pareil », a retenti. Que d’énergie !
Bakermat, le roi soleil
Présent la veille sur Paris, le hollandais est venu dans l’est de la Fance pour nous ramener toutes ces bonnes ondes et ce soleil qui nous manque tant. Bien sûr, les classiques tels que « Baianá », « Baby » ou « One Day » ont transporté le public. Mais le DJ/producteur était également accompagné de son fidèle saxophoniste pour compléter et enchanter les différents morceaux joués. Une communion s’est créée petit à petit pour le plus grand bonheur de tous. Une dose de soleil en plein automne, c’est plaisant !
La légende inter-générationnelle : Bob Sinclar
Vient ensuite la tête d’affiche de cette soirée. Attendu comme un prince mais acceuilli comme un roi, le DJ/producteur a littéralement transformé la halle en une gigantesque boîte de nuit. Comme à son habitude, l’artiste nous a proposé un set 100% dédié à la House Music. Entre remix officiels et mashups perso, nous avons voyagé à travers les classiques de la musique électronique et les vocaux mondialement connus. Pendant 2h, Bob Sinclar assure le show avec une énergie folle, une tracklist léchée et une bonne humeur contagieuse. Une véritable claque de la part du patron !
Paloma Colombe, une artiste aux multiples visages
S’il vous restait un minimum d’énergie après Bob Sinclar, une dernière personne était là pour épuiser vos dernières ressources. Également réalisatrice de films documentaires, l’artiste franco-algérienne nous replonge dans l’ambiance techno du début de soirée mais différement. En effet, elle a proposé un mélange de rythmes percussifs particulièrement entraînants et d’éléments électroniques stridents. En tout cas, c’est une belle surprise. Et c’est ce qu’il fallait pour finir la soirée en beauté et en puissance !
Jamais 2 sans 3 ?
Vous connaissez ce dicton, non ? 2 éditions réussies, un public comblé, petits et grands artistes heureux : à quand la troisième édition ? On ne va pas vous apprendre vos saisons, mais après l’été, vient l’automne, et après l’automne, vient l’hiver. Alors est-ce qu’une « Winter edition » ne serait pas déjà en préparation pour les mois à venir ? Dans un espace clos ou dans la neige, nous avons déjà hâte de découvrir le futur visage de la Résidence Secondaire des Eurockéennes de Belfort !
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