Si vous avez traîné sur les réseaux sociaux ces derniers jours, ce hashtag ne vous a sûrement pas échappé. #SoundOfSilence est un appel au gouvernement belge lancé par les acteurs de l’industrie de l’événementiel qui, comme ailleurs dans le monde, meurt à petit feu et surtout en silence. En cause, la pandémie qui sévit actuellement. Ils dénoncent le manque de clarté et surtout le manque de perspective. Le message derrière cette opération médiatique est clair: « Il est temps de briser le #SoundofSilence. L’industrie de l’événementiel est prête pour l’action. Nous sommes prêts à 100% pour des événements qui sont adaptés au coronavirus. Donnez-nous une chance, donnez-nous un vote. Laissez-nous un mot à dire. Ensemble sauvons le secteur de l’événementiel. »
Le message a été partagé massivement par les festivaliers et les acteurs belges du milieu, artistes comme promoteurs. Comme on a pu le voir récemment en France, Tomorrowland, Rampage ou encore Charlotte De Witte essaient de faire entendre leur voix et sauver ainsi l’industrie du spectacle en Belgique.
En Belgique le secteur de l’événementiel rassemble plus de 80 000 personnes pour un total de 3 000 compagnies.
« Les acteurs du secteur événementiel et culturel sont à l’arrêt depuis 5 mois. Le silence résonne. Si la santé passe avant tout, il est clair que l’expertise pour organiser des événements de manière contrôlée et sécurisée fait partie intégrante de l’ADN des organisateurs d’événements et de tout fournisseur qui l’entoure. Le secteur a investi massivement dans les mesures pour créer des événements en toute sécurité. Laissez-nous agir… »
Les géants comme Tomorrowland auront moins de mal à se relever de cette perte sèche mais énormément de petits festivals risquent de ne plus jamais voir le jour. On espère de tout cœur que les pouvoirs publiques aussi bien français que belges vont entendre ces cris d’alerte et ne pas laisser mourir cette industrie au bord de l’asphyxie.
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