Album Release : Tiesto dévoile son nouvel album intitulé ‘The London Sessions’

6ème album studio pour la légende hollandaise dont le parcours n’est plus à présenter. La vedette Trance a changé de style au fur et à mesure de son temps, nous amenant aujourd’hui à ce « London Sessions ». Composé de 13 morceaux dont 5 déjà connus, nous ferons ici la review des titres exclusifs à cet ouvrage.

Nous commençons avec « Ride », qui est une fusion entre des vocals R’nB et une instrumentale à mi-chemin entre le Chill et l’Electro, mais le tout bien mixé dans une solution Pop taillée pour la radio hertzienne. « Lifestyle » démarre au piano avec une voix qui suit une progression harmonique très inspirée de « Dreamer » de Axwell Λ Ingrosso , avant de déboucher sur un drop Big Room, comme on pouvait s’y attendre, avec des relents de synthés typés « 4×4=12 ».

Notre chemin croise alors « On My California » qui calque son style sur la célèbre basse plucky de Alok, le tout agrémenté d’une bouillie de vocaux qui partent dans tous les sens au fur et à mesure de la progression du drop. « Round & Round » place la barre plus haute dans la catégorie « Pop » avec ce vocal (qui prononce bien plus d’onomatopées que de mots) et ce piano omniprésents et efficaces, avec des drums standards.

« Lose You » fait encore plus fort que « On My California », catégorie Brazilian Bass, battant à plate couture son titre « Boom » de l’époque. Le producteur et ses co-producteurs essorent cette signature autant qu’ils peuvent.

« Over You » reprend les mêmes codes que « Round & Round » avec cependant un vocal bien plus agréable, exécuté par Becky Hill. De son côté, « What’s It Gonna Be » est une track, elle, inspirée de sonorités Chill comme pourraient proposer Kungs ou Kygo, mais avec un BPM plus élevé. Subtil caméo de synthés/piano à la Avicii, pendant les breaks.

Enfin, on termine avec « Insomnia » avec ses breaks très uplifiting et ses drops absolument volés à Stephan Bodzin, très Moogy, dont la mélodie rappelle beaucoup trop le titre « Zulu » de ce dernier. En conclusion, ce nouvel album de Tiësto démontre son inaptitude totale d’innovations sonores. Être un pionnier en 2007 ne veut pas dire être un incontournable en 2020. Le gouffre séparant ces 2 époques devient insondable, et c’est ainsi que l’on vous invite à passer à côté de ce disque, qui nous ne retiendra pas notre attention.

Beatport

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