News : Ibiza annulerait sa saison jusqu’en juillet, et seulement 25% d’activités en août

L’étape se trouvait sur un cheminement logique, mais elle n’en demeure pas moins douloureuse. Après l’annulation de la majeure partie des festivals mondiaux du fait de l’épidémie de Coronavirus, c’est au tour de l’île blanche, reine de la fête estivale, de déposer les armes face à la maladie.

C’est au travers de la voix du DJ et producteur Darius Syrossian que nous est parvenue la nouvelle, lequel a traduit une annonce des responsables de l’île dans le Diario de Ibiza : les mois de mai, juin et juillet sont, selon toute vraisemblance, annulés. Une activité partielle reprendrait en août, à hauteur de 25%, tandis que le mois de Septembre verrait se dérouler 50% des événements déjà prévus. Nous vous laissons découvrir la teneur de la traduction ci-après  :

Voici une traduction en français du texte cité en source :

Pour la première fois depuis le début de l’épidémie, une étude officielle, préparée par le Département du travail du gouvernement des Baléares, a fourni des chiffres sur la débâcle économique qui se profile sur les îles en raison du coronavirus. Selon un scénario intermédiaire (trois différents sont gérés), les conséquences sur le tourisme seront dévastatrices pour l’ensemble de l’archipel, au point qu’aucune activité touristique n’est attendue en mai, juin ou juillet. Ce n’est que pour le mois d’août que l’on espère démarrer l’activité « de manière minimale », selon les mots du ministre Iago Negueruela, qui a estimé le flux de visiteurs prévu pour ce mois à 25% par rapport à ceux qui sont arrivés l’année dernière. Dans les mois suivants, l’activité atteindrait 50%. En conséquence, et en raison du ralentissement sans précédent de l’investissement des entreprises, de l’arrivée des touristes et de la consommation, le PIB des Baléares baissera de 31,6% sur l’ensemble de l’année, représentant plus de 9 200 millions d’euros Ils seront en route en raison de l’épidémie et de ses conséquences économiques. De plus, 147 000 emplois devraient être détruits sur les quatre îles. Bien que le gouvernement ne dispose pas encore de chiffres ventilés par îles, le ministre a reconnu que la gravité de ces effets serait encore plus grande dans des endroits « comme Ibiza et Formentera », avec une saison « plus courte » que dans le reste des îles Baléares. 18 000 ERTE déjà traités Actuellement, a poursuivi le ministre, 18 000 dossiers de réglementation de l’emploi temporaire (ERTE) ont déjà été présentés dans les îles Baléares, ce qui concerne environ 160 000 travailleurs. 25% d’entre eux ont déjà été résolus, bien que le revendeur ait assuré que presque tous finiront par être approuvés. Negueruela a noté qu’il y avait au total 150 fonctionnaires travaillant « même volontairement en vacances » pour traiter cette avalanche de dossiers, qu’il considérait comme une formule appropriée pour préserver les avantages des travailleurs et éviter les dépenses dans les entreprises. Il a également souligné que jusqu’à 44 000 correctifs interrompus étaient inclus dans ces fichiers. Étant donné que la saison « est de plus en plus retardée » et que les voyagistes déplacent les dates de redémarrage à mesure que les jours de confinement augmentent, Negueruela a rappelé que l’évolution n’est pas la même dans tous les pays émetteurs de touristes, ce qui « fait il y a un cadre d’homogénéisation très difficile ». « Il y a des pays comme le Royaume-Uni qui ont mis trop de temps à adopter des mesures de confinement et cela nous place également dans une situation différente à leur égard », a déclaré le ministre. Bien que le gouvernement soit convaincu que la situation sera entièrement normalisée en 2021, le ministre a déclaré que le succès de la reprise économique dépendra de la manière dont les administrations publiques agiront dans deux secteurs spécifiques: « les familles et les entreprises ».

Cette restriction concernerait d’autant plus les clubbers britanniques, du fait d’un confinement estimé trop tardif. Le tout, évidemment, resterait soumis à l’évolution de la situation sanitaire locale et internationale. Néanmoins, les autorités d’Ibiza restent confiantes quant à une normalisation de la situation pour l’année 2021.

Il s’agit là d’un coup dur supplémentaire porté à la nuque de l’événementiel (on sait que DJs et fêtards attendent avec ferveur cette période estivale aussi lucrative qu’amusante), mais aussi à celui de l’île, dont l’activité économique se fonde essentiellement sur les revenus issus du tourisme et de la fête. Il faudra donc surveiller de près les annonces ultérieures : l’espoir ne meurt pas, bien qu’il soit enterré bien profond du fait de l’épidémie du Covid-19.

Amine

Mino
Grooves endiablés et douceur mélodique rythment mes journées. Je passe également des disques avec l'équipe après les 39h.