Récap : Retour sur le show brûlant de Malaa au Warehouse à Nantes

© Ftne prod

En cette froide journée du 8 février 2020, nous avons décidé de venir nous réchauffer chez nos amis nantais pour la 3ème date de Malaa dans le cadre de son « Illegal Tour » français, qui avait d’ailleurs été une véritable réussite l’année dernière à la même période. Avec une fanbase toujours plus grandissante, le français cagoulé a donc remis le couvert cette année avec un total de 5 dates à travers la France.

Le lieu / la salle 

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Pour sa date nantaise, c’est donc une fois de plus le Warehouse, situé sur l’île de Nantes au Hangar à Bananes, qui a eu l’honneur d’accueillir l’artiste cagoulé. Le club, qui a ouvert ses portes fin 2017 en remplaçant le LC Club, a su très vite se faire une place au soleil, se plaçant parmis les meilleurs clubs de France et ce en l’espace de 2 ans seulement.

D’une capacité approximative de 2500 personnes, il a notamment vu défiler des artistes tels qu’Amélie Lens, Tchami, Kölsch, Joris Voorn, Kerry Chandler, Bakermat, Charlotte de Witte, Adam Beyer, Aazar, Boris Brejcha, Mercer, Tale of Us, Maceo Plex, Enrico Sangiuliano, Vini Vici, Eli Brown, Angerfist, Laurent Garnier ou encore Paul Kalkbrenner ! Et ce n’est ici qu’un petit échantillon des talents qui se sont succédés derrière les platines. Si vous n’y avez jamais mis les pieds, on vous le conseille fortement ! Ecrans LED, show lights conséquent, excellent système son, SFX, on retrouve ici tous les ingrédients des plus gros clubs.

Le public / L’ambiance

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Comme pour sa précédente venue en février 2019, les fans de Malaa étaient au rendez vous et en nombre ! Ce qui est particulièrement appréciable au Warehouse, c’est l’ambiance et le public qui sont souvent très bons. Il se dégage une atmosphère de festival, bienveillante, à grands coups de pogo et d’accolades sur les classiques des artistes. On notera aussi une certaine absence de téléphones lors des différents sets, ce qui est très agréable à voir. On y a donc retrouvé une foule réceptive, des cagoules et des hoodies Pardon My French à droite à gauche, un public hétéroclite mélangeant amateurs et fin connaisseurs, pour un résultat débordant d’énergie et réagissant à merveille au son brûlant envoyé par l’artiste cagoulé.

Les sets

Nous sommes entré dans l’enceinte du club sur les coups de 00h50. Nojack, le nouvel alias d’Alex Van Diel, était alors aux commandes pour assurer un mix techno – tech house d’une très grande qualité. A grand coup de Camelphat, d’ID’s de sa propre composition et d’un finish désormais devenu une tradition sur Ghost Voices de Virtual Self, il a su chauffer le public d’une main de maître avant l’arrivée de Malaa, que la foule commençait à s’impatienter de voir monter sur scène. Une salle chauffée à blanc, le public scande son nom, prêt à exploser. Avec sa démarche dédaigneuse et bouteille de Jack Daniel’s à la main, Malaa surgit enfin des loges et monte rapidement sur scène.

Dès l’intro, le ton est donné. Il n’est pas venu ici pour faire dans la dentelle. Il retourne littéralement le Warehouse. La température est montée d’un cran en l’espace d’un instant. Des pogos se forment, les t-shirts sont enlevés, les cagoules sont de sorties et les têtes se secouent. Pas de doutes, nous somme bien sur une date de l’Illegal Tour de Malaa. Il démarre son set avec l’une de ses ID puis enchaîne les morceaux en distillant sa house/G-house durant plus d’1h30 de set. 

Certaines tracks devenues désormais des classiques ne manquent pas de mettre le feu aux poudres. On pense notamment à « Made in France », « Summer 99 » ou encore « Notorious ». En bref, une tracklist très cohérente qui nous a régalé tout au long de la soirée, des classiques, des ID’s, sans oublier quelques edit bien sympas,  il en ressort un set puissant qui sait surprendre par moment. De belles surprises justement, avec notamment « Bling Bling » version 2020 qui prend une tout autre tournure en live, délivrant une énergie folle. Mention spéciale aussi au petit « One More Time » de Daft Punk que l’on attendait absolument pas mais qui s’est parfaitement intégré au set. L’énergie du public était telle que notre français cagoulé a eu du mal à lâcher les platines, pour notre plus grand plaisir ! 

Pour clôturer la soirée, Philippe B a pris le contrôle des platines pour un set techno puissant et ultra dansant. Une conclusion parfaite pour une soirée exténuante mais qui aura tenue toutes ses promesses.

Conclusion

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On peut le dire, Malaa a su se constituer une fan base ultra solide au sein de l’hexagone et ça se voit. Le public a répondu présent massivement et avec une énergie incroyable. La Malaa Nation a su démontrer qu’en France aussi, on sait organiser un « Illegal Tour » digne de ce nom.

Malaa au Warehouse pour une troisième année consécutive ? En tout cas nous, on re-signe !

Loys

Loys
Ambassadeur Guettapen dans l'Ouest de la France, retrouvez moi en club à Nantes ou à Paris et en festival au travers de l'Europe. Amateur de douceur mélodique et de kick techno, je garde un amour inconditionnel pour les rares pépites électro house qui pointent encore le bout de leur nez.