C’était l’une des pistes évoquées par Patrick Malvaës, président du Syndicat National des Discothèques et Lieux de Loisirs (SNDLL) : transformer des clubs en centres de dépistage. C’est désormais chose faite avec Le Dépôt, un club gay-friendly parisien, qui depuis quelques jours s’est transformé en centre de dépistage.
Cette campagne de tests antigéniques est organisée par une pharmacie du quartier du Marais et l’association de prévention des risques dans les lieux festifs « Fêtez clairs« . Elle s’inscrit dans un projet de réouverture de lieux considérés comme non-essentiels aujourd’hui (restaurants, musées, lieux de fêtes, etc.) sur présentation d’un test négatif de moins de 72h, garanti par un bracelet Infalsifiable. C’est la start-up « Accès Ciblé » qui est à l’initiative du concept.
Cela fait près d’un an que les lieux de nuit sont fermés. Par cette initiative, on veut apporter notre pierre à l’effort de testing […]. On veut inverser la charge de la preuve et démontrer que les établissements de nuit ne sont pas que des lieux de contamination mais au contraire des partenaires pour inciter les jeunes à se faire tester et leur permettre de reprendre peut-être une début de vie sociale, en rouvrant nos établissements.
Michel Mau, directeur artistique du Dépôt pour l’AFP
Tout le secteur retient son souffle sur les conditions de reprise. Pour rappel, près de 30% des clubs ne réouvriront certainement pas en France. En Angleterre, certains syndicats parlent même de 80% pour le Royaume-Unis ! Roselyne Bachelot devrait quant à elle se prononcer d’ici mi-février sur les modalités de reprise des festivals et le, cas échéant, détailler les conditions d’accompagnement du secteur, notamment sur le plan financier.