On peut désormais chiffrer les dégâts causés sur ce secteur recevant du public, largement fragilisé par la crise sanitaire qui touche le monde depuis un an maintenant. Un chiffre vertigineux que l’on comprend aisément puisque très peu de concerts et de live ont pu se tenir cette année. Les derniers show en Europe remontent à février, par exemple. Les plus grands évènements de la scène électro, comme l’Ultra Miami ou Tomorrowland n’ont également pas eu lieu cette année, eux qui rassemblent des centaines de milliers de festivaliers. Moins de billets vendus, moins de revenus : l’équation est simple.
2020 laissera indéniablement une énorme trace dans les mémoires. On se souviendra de cette année aberrante comme l’une des plus difficiles que l’industrie ait eu à affronter, tant elle l’a vérolé dans des proportions inédites. Le plus tôt elle se finira, le mieux ce sera.
Pollstar, auteur du rapport
L’estimation des 30 milliards est issue d’un rapport de Pollstar, qui publie aux Etats-Unis de nombreux articles en lien avec l’industrie des concerts et de l’évènementiel. Il est difficile d’imaginer l’impact concret à moyen terme de ces pertes mais ce qui est sûr c’est que cette industrie mettra beaucoup de temps à s’en remettre. D’autres formes de show, les livestreams ou festivals virtuels, ont aussi émergés au cours de cette crise, ils ne vont eux peut-être pas disparaitre. Au regard de ces pertes abyssales, l’incertitude règne sur l’avenir des acteurs qui donnent vie à tous les shows, concerts et festivals que nous connaissons.