News : Plus de 300 clubs français ont déjà déposé le bilan depuis le début de la crise sanitaire

Le gouvernement a annoncé hier un nouveau nouveau prêt garanti par l’Etat (PGE) pour le secteur du Tourisme. De nombreux établissements de nuit sont ainsi concernés par cette mesure qui offre la possibilité d’emprunter en fonction du chiffre d’affaires des trois meilleurs mois de 2019.

Ce PGE est essentiel pour sauver les discothèques saisonnières. Les deux tiers du chiffre d’affaires sont censés se réaliser en ce moment, entre mai et septembre inclus. Les discothèques qui n’ont pas travailler depuis l’été dernier et qui attendaient cet été pour faire un peu de trésorerie sont obligées d’attendre l’année prochaine, c’est-à-dire presque deux années sans recettes pratiquement. Dans n’importe quelle entreprise, c’est impossible.

Patrick Malvaës, président du syndicat national des discothèques

Patrick Malvaës confiait ainsi à France bleu que 1 600 établissements qui embauchent 25 000 personnes sont actuellement à l’arrêt complet. Ainsi, plus de 300 discothèques ont déjà déposé le bilan, dont 37 sont actés. Il estime alors que 7 000 à 8 000 personnes risquent de se retrouver sans travail.

L’angoisse, c’est qu’on ne sait pas quand on va redémarrer donc il nous fait ces aides, pour emprunter. Mais emprunter pour quoi ? Pour quoi faire demain ? Nous ne savons pas.

Patrick Malvaës, président du syndicat national des discothèques

A cela s’ajoute les « Free-party » de plus en plus nombreuses. Ces événements regroupent alors des centaines voire des milliers de personnes dans des conditions sanitaires parfois dramatiques. La sanction est donc double pour les clubs qui sont privés de revenus et impuissants face aux multiples dérives que l’on peut observer dans les rues, restaurants et autres lieux de rassemblement.

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