Comme à chaque gros événement de musique électronique de l’année, la team Guettapen vous propose un petit guide du routard afin de connaitre les principales informations sur le festival en question. Il est temps de s’intéresser aujourd’hui à l’Electric Daisy Carnival Las Vegas. L’édition 2019 du festival américain commence aujourd’hui pour 3 jours qui s’annoncent dantesques. L’EDC est considéré pour beaucoup comme l’un des plus importants festivals de la planète. Il fait définitivement partie selon nous, du top 3 des festivals électro dans le monde. Intéressons nous désormais à chaque aspect de ce festival et de son édition 2019.
LES INFOS CLÉS
LINE UP 2019
Niveau line up, le festival reste comme chaque année l’une des références mondiales, mais surtout nord-américaines. En effet, même si l’on retrouve les headliners européens classiques, le festival est surtout connu et reconnu pour rassembler la quasi totalité de la scène américaine et canadienne. Peu importe le style de musique électronique, tous les artistes nord-américains du moment sont présents.
Et l’EDC Las Vegas est une date très très importante pour ces artistes, qui basent leur set comme un Ultra ou un Tomorrowland pour les headliners européens. Ils savent en effet que leur set sera épié et écouté en boucle pour les prochains mois. Il s’agit donc pour eux de sortir le meilleur set possible avec le nombre d’IDs suffisant pour teaser en beauté l’année 2019.
L’une des grosses différences entre l’EDC et l’Ultra, c’est que le festival laisse déjà depuis plusieurs années une belle place à la scène Hardstyle. Cela se vérifie une nouvelle fois cette année avec des poids lourds du genre comme Da Tweekaz, Ran-D, Sub Zero Project ou encore Brennan Heart. Mais l’équilibre entre les genres dans la programmation est également à noter avec une magnifique scène Trance au spectre assez large, de Above & Beyond à Captain Hook, en passant par Bryan Kearney ou Giuseppe Ottaviani, mais aussi une scène Techno / Tech House très solide avec les artistes en vogue du moment comme Amélie Lens et Charlotte De Witte ou l’inévitable Fisher. Et évidemment, comme tout bon EDC qui se respecte, la scène Bass américaine est une nouvelle fois fièrement représentée. Au final, seules les scènes Electro & Progressive House se retrouvent assez peu représentées, portées par quelques rares têtes d’affiche comme Martin Garrix ou David Guetta.
HISTORIQUE ET DÉVELOPPEMENT
Créé Gary Richards et Stephen Enos, le premier Electric Daisy Carnival (terminaison trouvée par Philip Blaine, un partenaire d’Insomniac) a lieu en 1997 au Shrine Expo Hall de Los Angeles. Les années passant, les lieux des EDC changent et Insomniac Events voit son bébé grossir. De plus en plus de festivaliers affluent aux portes de leurs festivals. Insomniac Events sent le filon et décide de lancer une multitude d’événements EDC : Floride, Orlando, Chicago, Milton Keynes, New York, Puerto Rico, Mexique, Inde et la liste est encore longue. Mais c’est à Las Vegas, à partir de l’année 2013, qu’Insomniac décide de lancer son top festival, celui qui représentera tous les autres. Dès la première édition à Vegas, l’entreprise américaine annonce la vente de 350 000 billets pour les 3 jours de festival. Un record dans le pays. Le festival gagne en notoriété grâce à une énorme communication mise en place par les organisateurs.
Insomniac lance en même temps de très nombreux festivals. Ils sont les propriétaires des EDC dans le monde, de l’Electric Forest, de Middlelands, du Beyond Wonderland, du Noctural Wonderland ou encore du Dreamstate. Mais l’EDC Las Vegas reste leur tête de gondole de par ses incroyables scènes, ses feux d’artifices et son monde féérique créé de toutes pièces. Au fil des années, il est rapidement devenu l’un des meilleurs festivals de musique électronique du monde.
Attardons nous maintenant en images sur les principales scènes du festival américain.
kineticFIELD – La scène principale de l’Electric Daisy Carnival Las Vegas
circuitGROUNDS – La scène à 180°
bassPOD – La scène Bass par excellence
cosmicMEADOW – La scène secondaire
Ayant fait l’événement en 2015, les scènes proposées par l’EDC sont absolument fabuleuses. La mainstage est d’ailleurs bien plus large et plus imposante que celle de Tomorrowland, pourtant estimée comme la plus impressionnante du marché. Les niveaux de détails sont absolument monstrueux. La scène bassPOD ou circuitGROUNDS sont elles aussi très impressionnantes et démontrent la puissance de frappe de l’événement américain. Les scènes, décors et l’univers créés arrivent à un niveau rarement atteint.
FUTUR ?
Régulièrement pointé du doigt notamment sur la gestion des sorties du festival absolument catastrophique et les températures très élevées à Las Vegas à cette période de l’année, températures pouvant être dangereuses, le festival américain se devait de trouver des solutions.
Pour contrer tous ces problèmes, le festival a en effet été avancé l’année dernière et un camping, ‘Camp EDC’, avait également été mis en place (reconduit cette année). La mise en place du camping avait été annoncée en grandes pompes avec notamment une soirée de lancement en compagnie Excision et Habstrakt. On y retrouvera encore cette année une liste impressionnante d’activités avec au programme cours de méditation ou de yoga, séances de thérapie aux huiles essentielles, salons de beauté ou de coiffure, pools parties, courses de kart, expositions d’arts, fabrique de bonbons, body painting, spectacles de stand up, etc !
Difficile d’imaginer cependant un avenir sombre pour le festival américain. Chaque année, les organisateurs dépassent les limites et proposent un spectacle toujours plus impressionnant. Il reste cependant quelques autres améliorations sur l’organisation à mettre en place : les prix des consos sont absolument exorbitants et la gestion des flux de personnes pourrait être meilleure.
Autre point d’amélioration : le line up. Beaucoup reprochent au festival de rester sur ses acquis et de ne pas proposer assez de nouveautés et de diversité dans son line up. Il est vrai que l’on retrouve chaque année une grosse majorité d’artistes américains ou canadiens et peu d’européens.
Malgré ces petits points à améliorer, l’Electric Daisy Carnival Las Vegas est un festival qui fait rêver. Chaque amoureux de musique électronique rêve d’y aller au moins une fois dans sa vie, tout comme l’expérience Tomorrowland est à faire une fois.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Un documentaire intitulé ‘Under the Electric Sky’ a vu le jour en 2014 et a été projeté en avant première au Sundance Film Festival.
Avec plus de 450 000 personnes sur 3 jours, l’Electric Daisy Carnival Las Vegas accueille 2 fois plus de festivaliers que Tomorrowland sur un week end.
Fabian Dori
Bonjour, je voudrai connaitre la puissance acoustique de la scène de l’EDC Las Vegas….Combien de…Watts en puissance totale…!
Merci de me dire…