Release : REZZ – Mass Manipulation LP [mau5trap]

Jour J pour Rezzabelle ! La canadienne sortie de l’ombre par mau5trap et Joel Zimmerman, release son debut album sur ce label qui lui a permis de se construire artistiquement depuis son premier EP. Sans plus attendre passons en revue les titres de l’album.

On commence avec « Relax », le lead track de l’album. Nous avons déjà fait l’article sur le single, qui est disponible ici.

« Diluted Brains » continue l’hypnose au travers d’un tempo ultra lent et d’un mini lead typé Rezz de 4 notes delayed avec un bon feedback. L’univers cauchemardesque et claustrophobique de ce morceau nous rappelle les heures les plus sombres de nos nuits passées sur « Amnesia: The Dark Descent ».

« Premonition » ft. Knodis marque par son côté très industriel, répétitif et cette patte ultra Gesaffelstein dans l’ambiance et la texture du lead. On sent une certaine mélancolie dans le break du milieu du morceau, qui revient très vite sur un drop très accrocheur, assez surprenant même, de la part de Rezz. Très bonne découverte.

« Drugs! » , en collaboration avec 13, aborde un premier lead très similaire à « Voice In The Wall » qui marche très bien. Puis vint le drop, assez monumental, très dansant, on sent très bien la collaboration sur ce passage de la musique. L’ambition de ce morceau est assez remarquable de part ses sonorités toutes en retenues.

« Livid » démarre un peu comme un Hip Hop qui vire assez vite en Bass ultra agressive. Une fois de plus, l’inspiration de notre Gesa’ national est évident. Ce morceau est le petit frère de « Hate Or Glory » sans problème. Mais le sound design est ici très impressionnant.

« Green Gusher », qui fait référence à « Purple Gusher » dans son titre, fait plus penser aux débuts de Skrillex qu’autre chose dans son ensemble avec son petit lead assez vocal, tout en y additionnant une atmosphère oppressante tout au lent du morceau, en arrière plan.

« Synesthesia »  ressort le lead made in Rezz avec un petit surcroit de distortion qui fait plaisir le temps d’une intro, et un autre synthé apparait. Répétitif, très Dubstep, ultra métallique, assez vocal (assez flippant donc) et additionné d’un espèce de Phaser dans le 2ème drop est totalement réussi avec les différents effets dans le background.

On clôture ainsi avec « Ascension » en collaboration avec Kotek qui est un morceau très expérimental. Ces différents bruitages assez complexes nous fait presque penser à un workflow digne de Noisia le temps de ces 3:28, qui finit dans une explosion de synthés très impressionnante.

Album très réussi pour la canadienne. Son univers est définitivement établi, ses sons sont clairement définissables. Son potentiel artistique est en ascension permanente grâce à son style unique qui apporte une fraîcheur dans un monde EDM en stagnation artistique. Des Rezz, on en veut toujours plus.

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