Si vous suivez un minimum la scène bass music, il est fort probable que vous ayez au moins une fois déjà entendu parler de Snails. Sa recette de sons organiques et froids mêlés à d’épaisses percussions aura fait du producteur québécois l’une des révélations 2014-2015, grâce notamment à ses tracks « Wild », « Pump This » et bien sûr sa collaboration sur l’album de Jack Ü, « Holla Out ». Playlistés par tous les plus grands, de Flosstradamus à Zedd en passant par Skrillex, RL Grime ou encore Excision, ses morceaux ne laissent pas indifférents. Son style, qu’il est lui-même baptisé « vomitstep », terme résumant bien le concept, permet facilement de retourner tout dancefloor cherchant le banger plus puissant que le précédent, mais force est de constater qu’on en fait vite une indigestion.
Le Montréalais s’allie avec son collègue LAXX, spécialisé dans la trap violent et tendue, pour cette « LZRS ». La première chose que l’on peut dire, c’est que c’est avec plaisir que nous échangeons les sempiternels cris animaliers synthétiques de l’escargot pour des grincements métalliques. En effet, Snails s’était un peu endormi sur sa palette de sons habituels dans ses dernières releases. La boucle de ce synthé devient néanmoins vite répétitive, étant présente sur près de la moitié du morceau. Pour le reste, c’est à vous de juger. Chacun aura son avis suivant la limite de sa définition de la musique. Il est très difficile d’avoir un avis objectif et non subjectif dans ce genre de cas. On regrette cependant de ne pas plus sentir l’influence de LAXX, dont il faut bien chercher pour retrouver les ingrédients.
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Pitt