Après quelques incidents et plaintes, le permis d’exploitation du Drumsheds à Londres a reçu quelques modifications… Dont sa capacité d’accueil. En effet, fin 2024, le lieu d’une capacité initiale de 15 000 personnes s’est vu réduire sa jauge à 10 000. Le Drumsheds de Londres a donc reçu l’autorisation de rester ouvert à la suite d’une révision de sa licence par le conseil municipal d’Enfield.
Comme le rapporte le London Centric Media, de nouvelles dispositions ont été prises par la police métropolitaine. Et ce, à la suite d’une série d’incidents graves survenus l’année dernière, dont deux décès liés à la drogue et une agression à l’arme blanche.
Les incidents concernés
Les enquêteurs ont constaté de « graves manquements » dans les soins prodigués par le personnel médical interne. En effet, un participant – décédé par la suite – avait été traité plus tôt dans la nuit « en raison de sa consommation de drogues ». Cependant, il avait été « relâché dans l’événement »… Au lieu d’être transporté à l’hôpital ou de faire l’objet d’une action afin d’être évacué des lieux.
Le 18 novembre, la police a été appelée à Drumsheds à la suite d’une attaque au couteau. Cette dernière avait laissé un client « avec plusieurs lacérations sur le corps et nécessitant un traitement hospitalier ». Le rapport affirme que la sécurité s’est montrée « peu coopérative » avec les officiers. Ceux-ci ont envisagé de fermer l’événement mais en ont été empêchés par « la taille de la foule et le manque de ressources pour le faire en toute sécurité ».
À la suite d’un deuxième décès dû à la drogue, les autorités ont réexaminé la licence du club en décembre lors d’une audience. Le conseil a décidé que le lieu pouvait la conserver, sous réserve de conditions supplémentaires. Des conditions comme une présence policière renforcée et une réduction de sa capacité d’accueil. En effet, cette dernière était également un facteur de plaintes.
Les dernières plaintes en date ont concerné le 15e anniversaire du label UKF, qui a eu lieu le 13 décembre dernier. Événement auquel nous avions d’ailleurs pu assister. Des dizaines de participants se sont tournés vers les réseaux sociaux pour pointer les manquement des organisateurs. Ressortent notamment des « files d’attente dangereuses », une surpopulation et une sécurité « agressive ». Et de par notre expérience sur place, ces plaintes étaient tout à fait légitimes.
