Créé en 1994, le Fuse est maintenant depuis près de 30 ans un club mythique de Bruxelles. Reconnu depuis longtemps comme une référence dans le monde de la Techno chez nos voisins belges, le club a vu passer de nombreux artistes de légende comme Carl Cox, Laurent Garnier, Aphex Twin ou même les Daft Punk. Mais le club a publié un communiqué officiel sur ses réseaux indiquant que cette belle histoire devait prendre fin. En cause ? Un arrêté du gouvernement bruxellois et plus précisément un voisin du club.
L’arrêté émis par l’administration régionale de Bruxelles impose en effet dorénavant de limiter le volume sonore à 95 db et de fermer ses portes à 2h du matin. Des conditions dans lesquelles il est impossible de faire tourner un club, ce qui entraîne donc sa fermeture immédiate. La majorité de la clientèle arrive en effet entre 1h et 2h du matin et le club a pour habitude de fermer entre 7 et 8h.
Lorsqu’on achète un bien près d’une boîte de nuit, il faut pouvoir en assumer les conséquences. Si tu achètes une maison près d’un aéroport, tu sais que tu vas vivre avec du bruit. La décision est disproportionnée. Cela ne prend pas en compte le fait que nous sommes présents dans le paysage culturel bruxellois depuis trente ans, et que ce voisin est arrivé après nous. Cela ne prend pas non plus en compte que nous avons tenté et essayé de nombreux compromis, et que nous avons toujours été ouverts au dialogue.
Steven Van Belle, directeur artistique du club, pour Le Soir
Cette décision de l’administration fait suite à des plaintes d’un voisin donc. Malgré des travaux d’isolation déjà effectués et des tentatives d’arrangement avec le voisin en question, le problème a persisté. La fermeture du club est soudaine mais pour l’instant temporaire. Le Fuse a en effet fait appel de la décision et attend une réponse d’ici au 25 janvier.
Un soutien de poids a témoigné : Charlotte de Witte a relayé la pétition mise en place dans le but de sauver le club, étant donné qu’elle y apporte une attention particulière.
Pour signer la pétition, c’est par ici