L’EDC Las Vegas 2019, c’est dans 3 jours ! Le troisième gros mastodonte des festivals Dance Music (avec l’Ultra Miami et Tomorrowland) avait pris son temps cette année pour dévoiler sa programmation, puisqu’on l’a découvert seulement fin mars. Mais alors, que retenir de cette programmation 2019 ?
Du lourd dans quasiment tous les styles
L’une des grosses différences entre l’EDC et l’Ultra, son plus gros « concurrent » sur la scène US, c’est que le festival laisse déjà depuis plusieurs années une belle place à la scène Hardstyle. Cela se vérifie une nouvelle fois cette année avec des poids lourds du genre comme Da Tweekaz, Ran-D, Sub Zero Project ou encore Brennan Heart. Mais l’équilibre entre les genres dans la programmation est également à noter avec une magnifique scène Trance au spectre assez large, de Above & Beyond à Captain Hook, en passant par Bryan Kearney ou Giuseppe Ottaviani, mais aussi une scène Techno / Tech House très solide avec les artistes en vogue du moment comme Amélie Lens et Charlotte De Witte ou l’inévitable Fisher. Et évidemment, comme tout bon EDC qui se respecte, la scène Bass américaine est une nouvelle fois fièrement représentée. Au final, seules les scènes Electro & Progressive House se retrouvent assez peu représentées, portées par quelques rares têtes d’affiche comme Martin Garrix ou David Guetta.
Beaucoup de back 2 back
C’est l’une des spécialités des événements organisés par Insomniac, les b2b inédits (on se rappelle notamment l’an dernier de l’énorme Diplo b2b Dillon Francis au festival Hard Summer). On aura droit cette fois une nouvelle fois à une foule de petits b2b intéressants, même si on regrettera que des artistes plus « gros » ne se soient pas prêtés au jeu. On suivra notamment avec attention Solardo b2b Idris Elba, Rinzen b2b Matt Lange ou encore Delta Heavy b2b Dirtyphonics. On garde un œil attentif également sur le « Brownies & Lemonade All Stars » quand on sait le genre d’artistes que le collectif a été capable de ramener dernièrement (coucou Madeon & Skrillex !)…
Des artistes rares en Europe
Si l’on a choisit de couvrir l’EDC cette année, c’est aussi pour pouvoir (re)découvrir en live nombre d’artistes que l’on ne voit que trop épisodiquement en Europe. C’est un plaisir déjà de retrouver l’énorme show de Excision (de passage en Belgique pour Rampage) et les mélodies de Illenium (sur le point de faire ses premières dates en France le mois prochain dans le cadre de sa mini tournée européenne). Mais on pense aussi à ces artistes moins renommés mais tout aussi qualitatifs comme Drezo, Audien, JOYRYDE, i_o, Chris Lake, Elephante ou encore toute la clique Mau5trap
Quelques irréductibles headliners de la scène EDM
L’EDC n’est pas connu pour faire la part belle aux habituelles grosses têtes d’affiches de la scène EDM comme peuvent le faire l’Ultra et Tomorrowland. Chaque année on en retrouve quand même quelques uns. Cette année, les artistes que l’on a l’habitude de voir en headliners sur la majorité des festivals européens qui seront présents sont Martin Garrix, David Guetta, Armin Van Buuren, Don Diablo, Alesso ou encore Tiësto. Il en fallait bien quelques uns. On retrouvera également avec plaisir Eric Prydz, qu’on espère rétabli, et, petite surprise, deadmau5.
Une timide présence française
L’EDC a l’habitude de programmer chaque année quelques français, notamment ceux bien implantés aux US comme Habstrakt ou Dombresky. On se souvient également que l’an dernier Mercer avait bien buzzé avec son set House aux influences Disco. Cette année, ce sont Tchami et Malaa qui vont représenter l’Hexagone (avec le show No Redemption mais aussi un set solo pour Malaa), accompagnés de Born Dirty, Dirtyphonics et Dustycloud. Un bien beau booking pour lui qui commence également à percer sur la scène américaine.
Bulbi
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