Récompenses : Guettapen Awards 2018

La fin de l’année approchant, il est temps pour nous de récompenser les artistes et labels électro qui ont performé durant cette belle année 2018. Les décisions ont toutes été prises par l’ensemble de la team Guettapen, se basant sur l’entièreté de l’année, la qualité des productions, des lives et de la communication. On vous laisse découvrir les gagnants de 2018.


Artiste de l’année : Camelphat

Surfant sur la vague de leur énorme tube ‘Cola’, le duo anglais Camelphat a commencé l’année tambour battant, en dégainant un excellent remix du mythique tube ‘Right Here, Right Now’ de Fatboy Slim avant de continuer à enchaîner les releases de qualité dont « Panic Room ». Ces deux tracks ont rencontré un très beau succès en début d’année, confirmé par leur présence dans le top 3 des tracks les plus jouées de l’année derrière l’intouchable « Losing It » de Fisher. Avec un sens du groove toujours intact, les deux producteurs ont fini l’année en fanfare avec deux énormes collaborations : ‘Accelerator’ avec Solardo, et surtout ‘Breathe’ avec Christoph, le protégé d’Eric Prydz, qui s’annonce comme l’une des tracks de l’année.

Et c’est pourquoi nous les avons choisis en tant qu’artistes de l’année grâce notamment capacité à ne pas se contenter uniquement d’un tube mais de s’en servir comme d’un tremplin pour enchaîner avec une très belle année et un renouvellement de leurs productions tout en maintenant une grande qualité de celles-ci. Les Anglais s’affirment aujourd’hui comme des piliers de la scène House !


Artiste francophone de l’année : Mercer

La sortie de ‘Satisfy’ en janvier dernier a été le début d’une très belle année pour Mercer et a constitué le début d’un basculement total en termes de direction artistique. Alors qu’il oscillait précédemment entre des tracks comme ‘AV8’ ou ‘Qazar’, le membre du crew Pardon My French a fait le pari osé de revenir aux bases de la house et de remettre au goût du jour la vibe disco des débuts du genre.

Son set à l’EDC Las Vegas en mai dernier a beaucoup fait parler et détonnait par rapport au reste de la programmation. S’en est suivi une vague de releases très qualitatives – on pense notamment à ‘Studio 54’, ‘Fireworks’ ou récemment ‘Twisted’ pour ne citer qu’elles – avec en point d’orgue ‘Monte Carlo’, excellente track que la team Guettapen a pu découvrir en live à l’Electrobeach Music Festival cet été. On a hâte de voir ce que nous réserve le frenchy pour l’année prochaine, en espérant pouvoir écouter d’autres épisodes de son podcast « Nouvelle Vague ».


Révélation de l’année : Fisher

Sorti de nulle part pour nous pondre LA bombe de l’année avec ‘Losing It’, qui d’autre que l’inévitable Fisher pouvait rafler cette catégorie ? Sorti de nulle part on exagère un peu, puisque l’australien avait déjà sorti l’an dernier ‘Ya Kidding’ qui avait enflammé plus d’un dancefloor et faisait parti du duo Cutsnake. A l’origine surfeur pro, Paul Fisher a toujours trempé dans la musique puisqu’il mixe depuis une douzaine d’années en parallèle de sa carrière de surfeur/vlogger. Mais de là à imaginer le raz de marée ‘Losing It’, peut-être pas.

C’est simple, le titre est de très loin le morceau le plus joué de l’année, s’introduisant même dans les playlists de superstar comme Hardwell ou faisant l’objet de remixes de la part de Dimitri Vegas & Like Mike, remettant ainsi la Tech House sur le devant de la scène. Fisher est aujourd’hui un artiste atypique, un peu à la manière d’un Salvatore Ganacci, qui n’hésite pas à entraîner le public dans ses délires et sa danse du poignet qui est aujourd’hui son signe distinctif. Si un poids lourd comme Skrillex a choisi d’improviser un b2b surprise avec lui dans un club australien il y a quelques mois ce n’est pas pour rien, Fisher est désormais un artiste qui compte sur la scène !


Meilleur espoir de l’année : Taska Black

Parmi les nombreux talents à s’être révélés cette année, on notera avec une grande satisfaction l’éclosion de Taska Black. Parmi les figures les plus prometteuses de l’excellent label bitbird de San Holo, le belge s’est tranquillement imposé comme un artiste complet, développant une future bass créative tout en restant accessible. Un talent qui fait l’unanimité au point d’être invité par Martin Garrix sur STMPD avec la release de son titre “Forever”, mais aussi remarqué par Petit Biscuit qui lui a demandé de remixer le titre “Problems” de son dernier album.

Lorsqu’on observe l’ascension de San Holo, impossible de ne pas s’imaginer la même trajectoire pour son disciple Taska Black. C’est évidemment ce que l’américain semble penser puisqu’on retrouve Taska Black en collaboration sur son titre “Right Here Right Now” ou encore en première partie des shows du “album 1 tour”. Très agréable en live que ce soit au Lollapalooza Paris, au Bootshaus ou lors de ses dates en Amerique du Nord, l’avenir appartient incontestablement à Taska Black.


Meilleur espoir francophone de l’année : Bellecour

Si cette catégorie récompense habituellement les étoiles montantes du marché de la musique, pour nous, ce sera deux références de la Bass et French House, nous avons nommé : Tony Romera et Keeld. Seulement, ensemble, ils s’appellent Bellecour et c’est clairement sur ce duo que l’on a envie de tout miser en cette fin d’année 2018. En effet, après une explosion internationale, plusieurs très bonnes releases, des DJ sets marquants et une visibilité accrue via notamment la team Pardon My French, lorsque les deux lyonnais forment Bellecour, tout nous pousse à croire qu’ils sont en passe de conquérir le devant de la scène avec leur registre musical si particulier et riche en qualité.


Meilleur label de l’année : Monstercat

Ce n’est plus une surprise, les années passent et une constante reste en place: le label Monstercat et son incroyable catalogue d’artistes. Tandis que la scène électronique semble en plein bouleversement et que de nombreuses structures voient leur statut constamment remis en question, la famille Monstercat semble inébranlable avec une recette qui ne s’essouffle pas : un univers unique mêlé à une base d’artistes solide qui s’enrichit constamment de nouveaux talents et de guests prestigieux.

Au bilan de cette année, on retrouve un cru de qualité proposé par de nombreux artistes qui auront rythmé l’année de Monstercat à l’image de Pegboard Nerds, Gammer, Kuuro, Dion Timmer, Modestep, Slander, mais aussi les apparitions très intéressantes de Stephen, Deorro, Knife Party, Crankdat, Matroda ou encore Dyro. La marque Monstercat poursuit son inlassable progression avec cette année encore une présence à l’EDC Las Vegas, Tomorrowland ou encore à l’ADE. Un ensemble de succès qui aura permis à ses deux fondateurs Mike Darlington et Ari Paunonen de figurer dans la prestigieuse liste musicale des “30 under 30” du magazine Forbes.


Meilleur label francophone de l’année : Ed Banger

Le choix aura été plus que difficile. Même si Confession, le label de Tchami, continue de cartonner à travers le monde, nous avons cette année décidé de couronner Ed Banger en tant que meilleur label francophone de l’année. Et ce pour plusieurs raisons. Le label fondé en 2003 par Pedro Winter (ex-manager du duo Daft Punk) fêtait ses 15 ans en 2018. Pour l’occasion, Ed Banger a investi le Grand Rex et convié le chef Thomas Roussel, l’Orchestre Lamoureux et ses 70 musiciens pour reprendre les classiques du label avec les titres de Justice, Breakbot, Cassius… en version symphonique ! Un anniversaire d’exception, qui méritait d’être souligné.

Ajouté à cela l’explosion de Myd, une nouvelle direction artistique prise par le label et des shows qui nous ont régalé tout au long de l’année, et vous retrouvez le légendaire label sur la première marche du podium concernant les labels francophones.


Meilleur nouveau label de l’année : Première Classe

Embarquement au sein de l’univers de DJ Snake, et en Première Classe s’il vous plaît ! Le label, lancé officiellement le 21 mars 2018 par le Serpent via la release ‘Whistle’ de 4B et TEEZ, obéit à un mot d’ordre : sortir de la musique que William aime, et qu’il veut faire découvrir à ses fans. Ainsi, le DJ français désire mettre sur le devant de la scène des producteurs aux univers bien spécifiques : Chace, Masayoshi Iimori, SayMyName, Gammer, Mercer constituent 6 des 7 releases du label, et chacun présente ses spécificités artistiques. Nous parlons de la 7ème à part, à la vue de la track concernée : c’est la célèbre et destructrice ‘Da Vinci’, issue des univers de Bellecour et Aazar, et qui a placé Première Classe sur l’échiquier des labels. Belle année 2018 pour la France, pour Snake, et pour Première Classe donc, qui privilégie la qualité à la quantité. En espérant que le voyage dure des années !


Meilleur album de l’année : San Holo – Album 1

Artiste incontournable de la scène electronique / Future Bass, San Holo a sorti cette année un premier album très attendu, simplement nommé Album #1. Sortir un album est une étape importante dans la vie d’un artiste, et particulièrement pour San Holo qui a véritablement pris son temps pour écrire des morceaux à son image. On sent d’ailleurs dans son cas qu’il s’agit d’une démarche très personnelle, presque spirituelle, pour délivrer des morceaux profonds et chargés en émotion.

San Holo reste un artiste ultra perfectionniste et très critique envers son art, à tel point qu’il décrit lui même cet album comme rempli de  beautiful imperfections». Le pari est réussi pour l’artiste qui délivre 10 morceaux extrêmement bien produits, avec des mélodies exceptionnelles à la guitare, qui nous embarquent à fond dans son univers mélancolique. On peut d’ailleurs sentir que cet album a été pensé pour du live, et que San Holo savait précisément où il voulait aller en vue de sa grande tournée américaine & mondiale. D’autant plus que l’artiste ne se sépare presque plus de ses guitares électriques, un peu à l’image d’un groupe electro pop.

Brighter Days, Voices in my head, Lift me from the Ground ou encore Worthy sont de véritables pépites qui ont tout le potentiel pour rester comme des classiques du genre Future Bass. A noter quelques collabs présentes dans cet album, avec notamment les très talentueux Bipolar Sunshine, Duskus ou Caspian. On tire donc notre chapeau à San Holo qui a su relever le défi sur cet album très attendu, et on a hâte de voir sa prestation live lors de sa venue à Paris !


Meilleur performance live de l’année : Kygo – Kids In Love

Compliqué de choisir dans cette catégorie tant plusieurs shows ont marqué l’année. On pense notamment au No Redemption de Tchami & Malaa qui traversé l’exercice jusqu’à l’apothéose du Zénith ou encore au show HOLO de Eric Prydz, visuellement époustouflant. Après un vote serré, on a choisi de récompenser Kygo et son Kids In Love Tour qui nous a vraiment marqués lors de son passage au Zénith de Paris en début d’année. Visuellement splendide, c’est probablement le show le plus complet. L’artiste norvégien anime sa performance tel un chef d’orchestre au sein d’une régie lourdement équipée en instruments, soutenu par l’ensemble des chanteurs de ses plus gros tubes, avant un final en apothéose avec un piano à queue sur une plate-forme élévatrice. Ajoutez à tout ça une scénographie colorée et travaillée aux petits oignons autour de ce cube central, et vous obtenez, pour nous, LE show live de l’année et une véritable démonstration de musicien.


Les awards par genre musical

Meilleur artiste Prog House/Electro House : Magnificence

Véritable explosion de cette année 2018, le duo Magnificence aura marqué les esprits durant ces derniers mois. L’explication est simple et se nomme Swedish House Mafia. En effet, plusieurs nouveaux morceaux du duo furent joués pour la première fois durant le retour du trio suédois en mars dernier à l’Ultra Miami. Depuis leur notoriété n’a cessé de croître au sein de la sphère EDM. Leur EP sorti sur Axtone composé de ‘Fire’, ‘Out Of My Mind’ et ‘Cobra’ est encore à l’heure actuelle supporté par les plus grands (Zedd, Martin Garrix, David Guetta ou encore Tiesto). La qualité de production des Magnificience est maintenant une référence sur le marché et quelque chose nous dit que l’on risque également d’en entendre parler en 2019.


Meilleur artiste House/Tech House : Dirty South

2018 aura été une année plus que productive pour le producteur de ‘City Of Dreams’. En effet, Dirty South n’aura pas sorti 1 mais 2 albums durant les 12 derniers mois. Cet exploit est du notamment à ce changement de style opéré par Dragan Roganovic dernièrement. Passant d’un style Progressive House plus mainstream à une influence Tech House ultra prononcée, ce retour aux sources aura donc été bénéfique pour Dirty South. Bien différent de ‘With You’ et ‘Speed Of Life’, ‘XV’ sorti en début d’année fut un beau mélange entre les deux influences du DJ alliant mélodies Progressive et ambiance Tech. ‘Darko’ quant à lui est comme son nom l’indique bien plus sombre mais restant d’une qualité toujours aussi impressionnante. Vous l’aurez compris, 2 excellents albums en l’espace de quelques mois permettent à Dragan de mériter amplement sa place de meilleur artiste House/Tech House de l’année.


Meilleur artiste Deep House/Future House : Oliver Heldens

Sur le marché de la deep/future house, Oliver Heldens a encore peu d’équivalents. Pas seulement en termes de style mais surtout en termes de constance et de productivité artistique. Cette année, le hollandais volant a encore régalé tant sous son nom propre – on peut ici faire référence à son remix de ‘One Kiss’ ou à ‘Riverside 2099’ – que sous son alias HI-LO avec des releases comme ‘Love Vibrations’ ou ‘Impulse’. En parallèle, la superstar néerlandaise gère toujours avec succès son label, Heldeep Records, en faisant signer des artistes confirmés comme Chocolate Puma ou Mike Cervello et gère également son podcast hebdomadaire qui a fêté cette année sa 200ème diffusion. Pas grand chose à redire en définitive sur cette année 2018 pour Oliver Heldens. Un autre artiste dont on a hâte de voir ce qu’il nous réserve pour 2019.


Meilleur artiste Bass : Slander

Si NGHTMRE a su profiter en 2015 du succès de ses projets collaboratifs avec les Slander pour propulser son incroyable ascension jusqu’à sa place actuelle, on ne peut pas dire que le duo ait suivi. Moins facile d’accès, le style du duo navigue entre les bangers trap froids et des essais plus émotionnels future bass ou « heaven trap » comme ils la catégorisent, pour des résultats sympathiques mais parfois un peu vide de substance. Le public suit néanmoins, encourageant les Californiens à affiner leur style au fur et à mesure des sorties. Leur parcours donnera vie à bien des classiques, que ce soit ‘After All’, qui a ouvert la voie à la terror trap sur le devant de la scène, ou les pépites ‘Superhuman’ et leur remix de ‘I Fall Apart’ de Post Malone.

Très productive, la machine Slander délivre aussi une floppée de bangers efficaces mais moins marquants, souvent en collaboration, qui, s’ils ne marquent pas l’histoire, fidélisent une large communauté. 2018 aura été l’année de l’échange et du mélange pour le duo, marquée par les collaborations en tout genres et désormais souvent orientées dubstep. Seven Lions, Kayzo, Wavedash, Spag Haddy, Saymyname, Sullivan King et bien d’autres viendront prêter leur style au duo, qui s’autorise également de rester plus personnels sur leurs titres futures bass. De plus, après leur web radio ‘Gud Vibrations’ l’année précédente, le trio de force NGHTMRE et Slander lancent leur label encore une fois nommé selon leur apparente obsession. Bref, les Slander font partie des rares projets du moment à continuellement chercher à faire mieux ou aller plus loin, tout en offrant leur force à les collègues moins connus.


Meilleur artiste Trap : RL Grime = SAYMYNAME

Après une fabuleuse année chacun dans leur univers, RL Grime et SAYMYNAME se partagent l’award du meilleur artiste trap de l’année 2018.

RL Grime

5 ans après son remix de Satisfaction, des collaborations prestigieuses, un excellent premier album et des dates à n’en plus finir, l’américain n’a fait que confirmer son statut de roi de la trap cette année en sortant son second opus, ‘Nova’. Sur une scène Trap surchargée, RL Grime a su maintenir le cap niveau qualité et originalité tout en défendant ses titres sur plus d’une centaines de dates, enchaînant avec un album remix mettant en avant les meilleurs nouveaux talents du genre. Anciennement « Clockwork », l’américain de 27 ans est loin d’avoir dit son dernier mot !

SAY MY NAME

S’il y a bien un DJ qui commence (enfin) à se faire un nom en Europe, c’est bien SAY MY NAME. Il était donc assez logique de récompenser son ascension, son talent ainsi que son sens de la finesse. Encore trop peu présent à notre goût dans les festivals européens, le DJ fait pourtant partie des têtes d’affiches des plus gros festivals américains. DJ Snake a d’ailleurs bien senti le talent de SAY MY NAME en décidant de release un des titres du roi de la hardtrap sur son label Premier Classe. Nous ne pouvons désormais qu’espérer une date en France pour 2019.


Meilleur artiste Trance : Armin Van Buuren

Même si certains considéreront qu’il s’agit du choix de la facilité, nous ne voyons pas d’autres artistes qui, cette année, ont brillé plus que la légende hollandaise. Encore omniprésent sur les plus grosses mainstages du monde entier, il fait carton plein avec les tournées ASOT ou bien encore avec sa résidence au Hï à Ibiza. Très actif en termes de releases, il a su s’entourer des artistes influents du moment (Shapov, Vini Vici, W&W) pour rafraîchir son son ou s’ouvrir de nouvelles portes, tout en sortant quelques tracks pour satisfaire son public originel.

Il a réussi, avec Blah Blah Blah, un des hold-up de l’année. On savait le son psy-EDM en pleine effervescence, lui a réussi à imposer ce titre aux accents psy-trance sur toutes les radios grand-public. Longtemps resté méconnu du public français, il est aujourd’hui très couru et L’un des artistes les plus bankables. Preuve de son succès, de sa longévité et son aura sur la scène internationale, il est présent pour la 16eme année consécutive dans le top 4 du DJ Mag, le seul à avoir jamais réussi cette performance. Et quand on voit le déclin en popularité d’artistes ayant été à l’apogée comme Hardwell, Tiesto, on ne peut qu’être admiratif de sa carrière et le décorer, une fois encore.


Meilleur artiste Techno : Thomas Schumacher

A l’instar des autres catégories, le titre Guettapen d’artiste Techno de l’année a été très dur à donner spontanément. L’explosion de Charlotte de Witte et Amélie Lens, le changement de cap payant de Coyu et Pan-Pot … Cependant, nous avons tranché de façon nette et subjective pour Thomas Schumacher. Après une année 2017 marquée par sa trilogie « Natural Rhythm » qui aura mis un sacré coup de boost au label de Noir, le producteur allemand aura vraiment mis de nombreuses claques cette année avec ses 6 releases sur Noir Music, Drumcode et Electric Ballroom. La touche « acid 303 » mélangée à des textures novatrices typées analogiques est typique du producteur. Nous applaudissons, en conclusion, l’artiste Techno qui a vendu le plus de morceaux de l’histoire de Beatport. Nous applaudissons son art.


Meilleur artiste Hardstyle : Phuture Noize

Auteur d’une fin d’année 2017 remarquée par sa présence surprise à Qlimax, Phuture Noize a continué sur sa lancée. L’organisateur numéro 1 dans le monde du Hardstyle, à savoir Q-Dance, ont vu en ce jeune DJ un talent exceptionnel. Responsable de l’anthem de Qapital, Phuture Noize régale. Le succès est immédiat et Q-Dance lui organise son album showcase : Black Mirror Society. Cet album est un véritable bijou, tout comme son live historique à Defqon 1 cet été. À l’heure où la scène Hardstyle actuelle devient de plus en plus raw, la force de Phuture Noize réside dans sa qualité de production, la recherche de l’émotion avec des mélodies très travaillées et des paroles écrites par lui même.

En état de grâce, Phuture Noize termine 2018 comme il a terminé 2017: une représentation à Qlimax où son set a fait l’unanimité chez les fans. Il apporte au raw une touche de poésie avec des tracks comme ‘Circles’ and ‘Squares’, ‘Edge of Glory’ ou ‘We Are The Future’ pour ne citer qu’elles. L’ambiance qu’il crée nous touche vraiment et nous apporte un brin de fraîcheur qui nous fait beaucoup de bien. Phuture Noize est clairement l’avenir du Hardstyle.


Meilleur artiste future bass : San Holo = Illenium

Même situation que pour l’artiste trap, impossible de départager San Holo et Illenium qui remportent l’award du meilleur artiste future bass de l’année 2018.

San Holo

San Holo a su s’imposer en quelques années comme un des artistes Future Bass les plus talentueux et 2018 a été une très belle année pour lui, avec la sortie d’un album très réussi. L’artiste a su proposer quelque chose de différent, avec des mélodies puissantes dans ses titres. Mais au delà de ses productions et son album, San Holo continue de développer son beau projet Bitbird, en prenant sous son aile des artistes montants comme Droeloe, Taska Black ou encore Duskus. L’artiste prend de plus en plus de poids sur cette scène électronique qui inspire un grand nombre de jeunes producteurs, ce qui n’est pas pour nous déplaire.

Illenium

Pour cette catégorie, Illenium apparaissait presque comme une évidence. Le DJ américain, véritable étoile montante dans son pays (mais pas que) a véritablement explosé en 2018. Il faut avouer que le DJ parvient toujours avec brio à allier vocaux mélodiques et drops explosifs. La force d’Illenium, c’est incontestablement son génie pour produire de nouveaux morceaux, tous plus beaux et surprenants les uns que les autres. Et si vous étiez passés à côté de l’info, Illenium fera sa première date en France en Avril prochain à l’E-wax festival… une date à ne manquer sous aucun prétexte.


On espère que ces Guettapen Awards 2018 vous ont plu. L’ensemble de la team Guettapen vous souhaite un très bon réveillon, et à l’année prochaine !

La team Guettapen

Créateur de Guettapen et passionné de musiques boom-boom depuis plus de 20 ans.