Voici un retour très particulier pour ce vétéran de la scène française. En effet, Quentin Dupieux adopte 2 casquettes principales assez uniques qui méritent être soulignées : celle de Mr Oizo lorsqu’il fait de la musique sur Ableton Live, et celle de Quentin Dupieux lorsqu’il devient cinéaste (il a notamment réalisé l’excellent « Réalité »). Il est mondialement connu pour son titre « Flat Beat » sorti en 1999 et en a vendu à plus de 3 000 000 d’exemplaires. D’ailleurs, la peluche utilisé dans le clip, Flat Eric, est devenu son effigie.
Mr. Oizo a connu son apogée avec la French Touch 2.0, symbole de la naissance de Justice, Gesaffelstein ou Kavinsky. Mais à la différence de ses congénères, Dupieux reste dans un style très old school (expérimental parfois) comme pourrait le proposer encore Etienne de Crécy ou même Cassius.
Maintenant, parlons de « All Wet » en lui-même. Cet album est le 9ème de la discographie de Mr Oizo. En regardant les titres et les collaborations, des noms comme Skrillex, Charli XCX, Boys Noise, Siriusmo ou encore Peaches ne nous laissent pas indifférents.
Au final, l’album réussit son objectif : nous projeter dans l’univers de son créateur. Donner son avis sur cet album est très compliqué, car il ne s’adresse vraiment pas à tout le monde. Nous avons joué le jeu de nous laisser bercer par ces 15 titres. Et ce que l’on en a retenu est que l’album colle parfaitement avec son créateur. Un univers loufoque, complètement barré (voire inquiétant) et creepy, mais qui à certians moments nous fait respirer en nous « sortant la tête de l’eau ». Il faut se montrer très réceptif et accepter de jouer le jeu, tel semble être le message que Quentin Dupieux veut nous faire passer, aussi bien dans ses albums que dans ses films.
Scorch