Récap : Reverze 2016

I N C R O Y A B L E ! Ce mot pourrait parfaitement résumer cette édition 2016  de Reverze. On ne va pas faire durer le suspens, la 11ème édition de l’event belge était vraiment énorme, elle a surpassée l’édition spéciale 10 ans de 2015 haut la main.

Tout d’abord, nous allons vous expliquer comment se déroule cet event. Il a lieu à Anvers (ou Antwerp) dans deux salles qui sont l’une à côté de l’autre : le Sportpaleis, la plus grande salle et la Lotto Arena qui est plus petite. Il est possible d’aller de l’une à l’autre à n’importe quel moment, ce qui nous laisse libre choix des artistes que l’on a envie de voir.

Nous sommes donc rentrés dès l’ouverture des portes, à 20h puisque le warm up de la Lotto Arena débutait à 20h15 avec Unsenses. Dans un premier temps, nous nous sommes donc dirigés vers la Lotto Arena où, à notre grande surprise, il y avait déjà pas mal de monde. Il faut dire que le set d’Unsenses était vraiment de qualité, probablement l’un des meilleurs warm up auquel nous avons pu assister.

Après s’être échauffé pendant trois quarts d’heure, Cyber est arrivé. C’est l’un des artistes pour lesquels nous sommes venus. La vue de son nom dans le Line up a beaucoup joué dans notre décision de venir à cet event étant donné que nous avions été un peu déçus de l’édition 2015.

Sans surprise, le jeune suisse a été absolument incroyable, il était au moins aussi survolté que nous. Il nous a joué toutes ses grosses tracks telles que ILY, son remix de Universal Language, pour finir avec des tracks de Headhunterz. Ce n’était que le premier « vrai » set de l’event, et on en avait déjà pris plein les yeux et les oreilles.

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A la fin du set de Cyber, nous sommes allés au Sportpaleis où jouaient NSCLT. Nous avons aussi été très satisfaits de leur prestation, ils ont notamment joué leur remix de « Beat On My Drum » que nous vous avions présenté, la soirée commençait très bien !

Ensuite, retour dans la Lotto Arena pour le passage de Josh & Wesz. Un mélange d’early hardstyle et d’euphoric mêlé à une fin de set très raw. C’était ni plus ni moins qu’une préparation pour ce qui allait arriver. La Lotto Arena était vraiment très axée raw et extra raw. Étants de grands fans du genre, et ayant déjà vu tous les artistes qui passaient dans le Sportpaleis plusieurs fois, notre choix était donc de rester dans la Lotto Arena pendant une grosse partie de la nuit.

Ce sont les très célèbres Psyko Punkz qui sont ensuite arrivés, la salle était pleine à craquer, il faut dire que ce n’est pas n’importe qui, mais ils ont fait un set à la hauteur de leur réputation et à la hauteur des attentes du public, c’était très qualitatif. Le duo Sub Zero Project est arrivé pour nous jouer un live d’une demie heure qui était dantesque. Ils ont littéralement retourné la salle, devant un public qui savait pourquoi il était là. C’est à partir de ce moment là que les choses sérieuses ont commencé.

C’est ensuite la Queen of Raw qui est arrivée sur scène, accompagnée par MC DL. Ca nous a rappelé le souvenir de la Hardbass 2015, il ne manquait que E-Force et Freakz at Night aurait été de retour. Ca n’a pas empêché Deetox de nous envoyer un set de qualité. Elle a enchaîné ses tracks, en a joué quelques unes qui sont populaires en ce moment, il y avait une vraie communion avec le public.

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C’est ce que l’on adore dans la Lotto Arena, la salle n’est vraiment pas grande et il y a une proximité avec les artistes qui n’est pas commune. C’est donc sous un tonnerre d’applaudissements que Deetox a laissé place à deux artistes, à savoir Titan et Requiem, pour un versus vraiment génial. Ils ont chacun joué leurs classiques avec une énergie hors norme. Ils étaient in-con-tro-lables pendant une heure et nous ont retourné le cerveau d’une manière scandaleusement géniale !

Il était donc 3h30 du matin et c’était au tour de Sub Sonik contre le jeune prodige Act of Rage de prendre possession de la Lotto Arena, et on peut vous dire que la relève est assurée. Is ont eux aussi retourné la salle et le public ! Sub Sonik nous a d’ailleurs passé son remix très récent du titre mondialement connu, à savoir « Darude – Sandstorm ».

Le chef est arrivé après, celui que beaucoup de monde attendait, the one and only Radical Redemption. D’entrée de jeu, on a pu remarquer qu’il n’était pas là pour être tendre. Il est arrivé avec sa tenue de live, mais face à la chaleur (Parce que la Lotto Arena s’était transformé en four depuis le début de la soirée), il a rapidement enlevé son masque, ce qui ne l’a pas empêché de nous faire vibrer. Il a joué toutes les plus grosses tracks de son album « The One Man Army », devant un public survolté. C’était brutal, magique et incroyable !

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Et pour continuer dans le même état d’esprit, c’est le tout aussi bourin Warface qui est arrivé, lui aussi n’avait visiblement pas envie d’être calme. Il était déchaîné et nous a livré une très bonne première demie heure, la deuxième demie heure, on ne pourra pas vous le dire puisque nous avons ensuite pris le chemin du Sportpaleis. B-Freqz allait s’y produire et on ne pouvait clairement pas louper ça ! Le rouquin B-Front et Frequencerz ensemble, pour un live d’anthologie. Ce qu’on peut dire c’est qu’ils ont teasé leur album. Le duo néerlandais a en effet passé quasiment toutes les previews, il étaient déchaînés.

Et pour clôturer cet event, le maître du hardcore est arrivé, Angerfist, et QUELLE CLAQUE ! Son set était assez ressemblant de celui qu’il avait distillé à Defqon.1, mais que c’était bon ! Une explosion de hardcore dans un Sportpaleis en feu, que demander de plus pour clôturer en beauté cet event.

Concernant les stages, celle du Sportpaleis était vraiment très bien conçue, c’était full screen, mais c’était beau. Au moins ils étaient sûrs de ne pas se louper cette année contrairement à la stage de l’année passée qui était… spéciale. Et comme l’année dernière, les moyens mis sur la Lotto Arena étaient beaucoup moins élevés, mais il y avait beaucoup de jeux de lumières et de lasers, pour du raw, nous n’avons clairement pas besoin de plus.

En résumé, cette Reverze était vraiment géniale, les sets étaient très bons, les salles bien décorées et efficaces, le staff très accueillant. L’ambiance restera le point faible de l’événement tant qu’il sera ouvert aux mineurs, mais ça, c’est un autre débat. Et puis l’important c’est que la musique soit de qualité, ce qui était le cas. Thanks Bass Events.

Derim

Sabotage
Tiraillé entre un gout prononcé pour le Hardstyle et un amour pour la pop adolescente.