On est allé voir pour vous Eden, le film actuellement en salle dont le scénario raconte les péripéties d’un jeune DJ dans sa quête de faire carrière.
Synopsis (Sans spoilers) : L’histoire commence en 1992, Paul est au lycée et est fan de musique électronique. Il passe toutes ses nuits dans les soirées hype de la capitale et côtoie tous les jours les très jeunes « Guy-Man » et « Thomas » qui deviendront plus tard les Daft Punk. En 1996, il crée Cheers avec son pote de classe et se spécialise dans le style « Garage » (Disco version électro) un style créé au début des années 80 et qui représentait une part importante de la scène électro de l’époque. Et c’est sur ces bases que le film démarre.
Avis: C’est clairement un film d’auteur qui ne plaira pas à tout le monde. De notre côté on a clairement passé un bon moment. Ce film permet de se replonger dans une époque qui a forgé la scène d’aujourd’hui. Ce qui frappe dans le film est que malgré le fait que Paul évolue dans un contexte ou l’électro n’en était qu’à ses balbutiement, il rencontre exactement les mêmes difficultés qu’aurait un DJ aujourd’hui dans sa quête de percer. En effet, tout au long du film il doit composer avec ses problèmes personnels, trouver le temps de composer ses propres tracks, faire sa promo en rencontrant des annonceurs, se faire son réseau à Paris comme à l’international, mixer, mixer et encore mixer dans les clubs et enfin lutter sans arrêt contre le manque d’argent. Ce qui est également intéressant, c’est de voir une autre vision de la carrière de DJ, le business envoie beaucoup de rêve par rapport au pourcentage de jeunes DJ qui arrivent à percer. Et malheureusement, dans un marché aussi saturé ce qui fait souvent la différence c’est qu’en plus d’être bon, il faut être au bon endroit au bon moment et de connaitre les bonnes personnes. Le film décrit également très bien la dynamique des courants musicaux qui ont sans cesse besoin d’évoluer. Celle-là même qui oblige les producteurs à sans cesse se renouveler et surtout ne leur accorde aucun droit à l’erreur.
Fan de la BO : Last but not the least, le film bénéficie d’une BO qui nous a régalé. Entendre Da Funk, One more time et Veridis Quo nous a fait frissonner mais il ne faut clairement pas s’arrêter à ça tant cette bande originale nous fait voyager dans le temps. Malgré la tracklist assez pointue vous reconnaitrez forcément un titre qui vous rappellera une époque pas si lointaine.
On vous laisse profiter, fermez les yeux et montez le son !
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Black Belt