Interview Exclusive : Quentin Mosimann

Quentin Mosimann s’est vite détaché de l’image de la Star Academy et s’est rapidement trouvé une grosse communauté de fans, toujours présents lors de ses concerts et représentations. A l’occasion de la sortie de son dernier titre ‘TUMF’ sorti sur son propre label, nous avons décidé de nous intéresser aux projets et à l’actualité de l’artiste français. On a également abordé le sujet du classement DJ Mag Top 100 où on le retrouve à la 72ème place. On vous laisse découvrir cette interview très sympathique.

Salut Quentin et merci de répondre aux questions de Guettapen.
Avec plaisir !

Tout d’abord, félicitations pour ta nouvelle track intitulée ‘TUMF‘ sortie sur ton propre label Change Your Mind. Raconte nous l’histoire de cette track.
Merci, c’est cool ! C’est vrai qu’on a sorti le titre sur mon label et en seulement 3 jours on est dans le top 30 Beatport Progressive-House, c’est génial. Ca fait un moment que j’avais envie de faire une track avec un son un peu plus acid, en revenant aux bases et en me servant de mes synthés qui commençaient à prendre la poussière. J’ai ressorti mon Korg MS2000B et les idées sont venues toutes seules… ‘TUMF’ est le sigle de ‘The Underground Mother F*ckers’, plutôt clair comme message lol.

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On a vu que tu a été classé 72ème au dernier classement DJ Mag Top 100. Comme tu le sais peut être, nous avons fortement critiqué ce classement. Quel est ton sincère sentiment à propos de ce classement ?
C’est avant tout un classement de popularité sur l’année écoulée. Pour être honnête, j’ai le sentiment que c’est surtout le DJ qui aura la communauté la plus active qui l’emportera mais moi aussi Sven Vath et Sébastien Léger me manquent. En revanche, je suis évidemment très fier d’en faire partie depuis 3 ans, et il ne faut pas oublier que c’est le seul classement officiel qui nous « récompense » depuis des années, je pense que n’importe quel DJ producteur rêverait d’en faire partie.

On aurait aimé connaitre ton Top 3 !
J’ai un top3 justifié et un top3 de cœur. Mon Top3 justifié aurait été Avicii, Martin Garrix et Calvin Harris. Mon Top3 de cœur aurait été David Guetta, Carl Cox et Kryder.

Que peut t’on attendre de Quentin Mosimann dans les mois à venir ? Des releases ou des collabs de prévues ?
En effet, plusieurs releases sur différents labels (« Back to the groove » sur Change Your Mind records, « Happy Ending » sur Musical Noize, etc), des remixes, des collabs aussi mais beaucoup de projets en cours alors je ne sais pas encore vraiment quand sortira quoi. Je serai encore beaucoup en tournée dans le monde et chaque temps mort sera consacré au studio, la production est mon objectif premier pour l’année qui arrive.

Tu es l’un des artistes électro français avec la plus grosse fanbase. On sait que tu aimes vraiment tes fans. As tu le meilleur public de France ?
La plus grosse fanbase je ne sais pas mais en tout cas une communauté incroyable qui me soutient beaucoup. Beaucoup de jeunes DJ producteurs qui m’envoient leur promos, plein de jeunes clubbers filles ou garçons : c’est toujours un plaisir de partager avec eux, le public a toujours été mon moteur premier.

On te voit trop rarement release sur les gros labels de la musique électronique. Pourquoi ? Le désires tu ?
Au contraire, c’est un de mes objectifs évidemment ! Mais je pense que j’ai encore mes preuves à faire en terme de production, je préfère prendre le temps de faire du qualitatif plutôt que du quantitatif. Le jour où des gros labels étrangers sortent mon titre, je veux que ce soit justifié.

On te voit beaucoup mixer en France mais un peu moins sur les gros festivals. Pourquoi ? Des évènements comme l’Ultra, le Tomorrowland ou l’EDC sont t’ils des objectifs pour toi ?
J’ai déjà réalisé des rêves de gosse avec l’Ultra Miami, les festivals Inox (Paris, Toulouse) et l’EMF en France, le Sundance Montreux Festival (Suisse), le Sziget Festival (Hongrie), le Summer Festival (Belgique),  et beaucoup d’autres. Aujourd’hui, les dates à l’étranger et les festivals  représentent la moitié de mon planning mais je tiens à garder un lien fort  avec les clubs et le public francophone (France, Belgique, Suisse) qui  représente mes racines. Mais je vous rassure, j’ai encore plein de rêves et avoir des rêves, c’est ce qui me fait avancer.

Quelle est ta track du moment et pourquoi ?
Je ne me lasse pas de jouer « Strong » d’Arno Cost et Norman Doray ainsi que « Feels like summer » de Kryder et Still Young feat. Duane Harden, ou bien encore celui du jeune Français Beenie Becker et Avaro, « Funk U », parce qu’enfin sur ces titres on a un son qui groove, frais et positif, en restant dans l’esprit progressive-house/« EDM ».

Quel est ton prochain gros projet ?
Oula, dur de n’en citer qu’un ! Le projet qui me tient à cœur, outre les productions, c’est la tournée « Change Your Mind » : j’ai voulu créer avec mon équipe belge un concept scénique particulier avec mes platines qui s’élèvent à 8m de haut et basculent à 80° sur le public, une batterie, mon synthé et du chant, que j’amène sur les festivals en Europe et dans certains clubs qui le permettent. Ca me permet de partager encore plus avec le public, de les faire participer à mon set. Toutes les dates qui auront une version complète ou plus ou moins réduite du show feront partie du « Change Your Mind Tour 2015 ».

Un dernier mot pour les internautes de Guettapen ?
Merci d’avoir pris le temps de nous lire, à très vite ici ou ailleurs et House Bless You les amis !

Merci à toi Quentin et on te souhaite une bonne fin d’année 2014.
Merci à toute l’équipe de Guettapen pour votre soutien, à bientôt !

Fabian Dori