Souvenez vous, au mois de mars dernier, alors que personne ne semblait trop inquiet pour l’industrie du spectacle face au Covid-19 (dont on ne mesurait encore pas l’ampleur), le premier géant tombait. L’Ultra Miami fut en effet le premier mastodonte à céder face à la pandémie de Coronavirus et a ainsi été contraint de reporter son édition 2020 à 2021. C’est d’ailleurs bien là que toute la polémique a débuté. En effet, en effectuant un report de son édition 2020 et non une annulation, l’Ultra n’était pas dans l’obligation de proposer un remboursement aux festivaliers selon sa politique de remboursement. Elle stipule en effet que si le festival est reporté, les clients ne seront pas remboursés. Par conséquent, le procès demande que les termes et conditions d’Ultra soient modifiés, ajoutés, supprimés, mis à jour ou révisés.
Mardi dernier, soit deux mois après le report de l’événement, un procès a donc été intenté contre la firme Ultra et son édition de Miami dans le district sud de la Floride du tribunal américain. Il allègue que la politique de remboursement d’Ultra est injuste et cherche à obtenir réparation pour les plaignants, les classes et / ou les détenteurs de billets qui souhaitent être intégralement remboursés. L’Ultra Music Festival n’a quant à lui pas encore commenté les allégations.
Affaire à suivre !
BREAKING: Ultra Music Festival faces a class-action lawsuit filed on behalf of ticket holders who paid hundreds of dollars to attend the event but did not receive refunds after this year’s festival was effectively canceled by the COVID-19 pandemic. https://t.co/wXGJgH8mAP
— Miami Herald (@MiamiHerald) May 27, 2020
Loys
