Récap : Retour sur le documentaire sur Avicii, intitulé ‘True Stories’

Le 30 mars 2016, le suédois Avicii annonçait qu’il arrêtait totalement les shows. Un an et demi après, nous découvrons avec une vraie excitation la sortie d’un documentaire sur lui et son parcours. Ce docu était très attendu. Il a été dévoilé hier soir dans les cinémas français, ce 20 novembre 2017 à 20h, seule et unique date de projection partout en France (et uniquement via le réseaux Gaumont Pathé).

Ce reportage est le fruit de 5 ans de travail pour le réalisateur Levan Tsikurishvili, qui a suivi l’artiste dans son intimité, jusqu’à sa chambre d’hôpital lorsque le suédois était gravement malade. Retour sur un documentaire au plus près de l’une des plus grosses stars de la sphère électro.

Chapitre I

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Le documentaire est divisé en 3 chapitres. Le premier chapitre aborde sa fulgurante ascension. On y découvre des images rares de Tim Berg à ses débuts, chez lui en Suède, entouré de ses amis. Ses productions commencent lentement mais sûrement à intéresser les artistes et notamment Laidback Luke qui est le premier à lui donner réellement sa chance. Ensuite, suivent les gros mastodontes du marché avec Tiësto ou David Guetta qui le placent en warm up ou lui confient des remixes officiels de tubes.

Mais tout cela n’aurait pas été possible sans son agent Ash Pournouri. Le reportage accentue fortement l’aspect ‘requin’ du personnage, prêt à tout pour la gloire et l’argent. Malgré tout, il a réussi à faire de son artiste une superstar, on ne pourra pas lui enlever cela.

Quoi qu’il en soit, le documentaire dévoile sa formidable ascension notamment grâce à son tube ‘Levels’ qui l’a propulsé aux sommets des charts. Une période durant laquelle il enchaîne également les dates, l’alcool (et autres), et où il accumule la fatigue, le stress et son angoisse récurrente.

Chapitre II

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Le deuxième chapitre aborde une face beaucoup plus sombre de l’artiste, son angoisse et son anxiété. Avicii est un artiste timide et réservé, et gère très mal le stress des shows, la popularité de manière générale ou encore sa vie à 100km/h. Ajouté à cela les abus d’alcool et autres, le résultat a été grave. Lors d’une tournée en Australie, les médecins décèlent au producteur une pancréatite. Il est donc obligé de se faire soigner.

Pour se soigner de manière sérieuse, Avicii a dû arrêter les shows pendant 8 mois. Et malgré cette longue pause, lorsqu’il revient à la scène, ses douleurs continuent, son stress ne s’arrête pas et son envie de tout quitter augmente. Quelques jours après l’Ultra 2016, il annonce finalement qu’il est temps de mettre les shows de côté. De nombreux fans et professionnels ont souligné et félicité cette difficile décision.

Malgré l’arrêt des dates, Avicii affirme qu’il souhaite honorer les contrats déjà signés, qui portaient sur une trentaine de dates (dont une résidence à Vegas). Mais les maux d’Avicii ont continué et il a notamment dû annuler sa résidence à Vegas, trop faible et stressé pour s’y produire. De son côté, son manager Ash le pousse à faire encore plus de shows et promo alors que l’état psychologique d’Avicii se détériore. Après près de 850 shows en 8 ans, il acheva difficilement sa dernière date à l’Ushuaïa Ibiza, devant des fans en pleurs.

Entre tous ces épisodes, Avicii a tout de même eu le temps de sortir deux magnifiques albums, ‘True’ et ‘Stories’, qui ont littéralement cartonné et qui lui ont permis de collaborer avec des artistes comme Chris Martin, David Guetta ou encore Nile Rodgers.

Chapitre III

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Le chapitre 3 aborde enfin sa vie désormais rangée, à Los Angeles, où il se consacre à 100% à la musique et à la création de son 3ème album solo. Il n’est aujourd’hui plus en management avec Ash et est désormais géré par Universal Sweden.

Le documentaire se termine sur 30 minutes Best Of de son dernier concert filmé à l’Ushuaïa d’Ibiza en août 2016.

Conclusion

Un sublime documentaire qui permet de découvrir le personnage sous un angle différent et qui permet surtout de se rendre compte de la vie d’une star comme Avicii, avec ses bons côtés et surtout ses mauvais côtés. Un reportage qui confirme que le suédois est avant tout un musicien (‘un théoricien de la musique’ selon Nile Rodgers) et non un DJ.

Fabian Dori

Créateur de Guettapen et passionné de musiques boom-boom depuis plus de 20 ans.