Il y a déjà quelques années, vous aviez été extrêmement nombreux à consulter notre abécédaire de la musique électronique. Le monde et les langues évoluent vite et ainsi, le vocabulaire de la musique électronique. Et avec la démocratisation de l’accès à des outils alimentés par l’Intelligence Artificielle, de nouvelles opportunités apparaissent. Que ce soit pour les DJs, les motion et stage designers, les light jockey… tous peuvent désormais en tirer profit.
Maintenant que tout cela est dit, êtes-vous bien à jour sur le dictionnaire de la musique électronique ? Si vous souhaitez le vérifier (et briller en société bien sûr), cet article est fait pour vous ! Ici, nous ne traiterons pas des très nombreux genres musicaux associés.
A
Ableton : on met directement les pieds dans le plat en commençant par Ableton. Ableton est une marque allemande qui commercialise Ableton Live, l’un des logiciels de MAO (voir définition ci-dessous) les plus utilisés au monde, au-delà uniquement de la sphère de la musique électronique. Le logiciel sert aussi aux artistes pour des performances live.
Acapella : l’acapella d’un morceau correspond à la piste vocale seule, isolée de l’accompagnement instrumental. Les acapellas sont utilisés par les DJ pour réaliser des bootlegs/mashups, en live ou en studio.
Aftermovie : l’aftermovie est devenu le meilleur outil de promotion des évènements electro. Après un festival ou une soirée importante en club, c’est la vidéo qui résume l’évènement pour vous faire rêver et vous donner envie de venir à l’édition suivante.
AlphaTheta : si ce nom ne vous dit rien, peut-être que le nom de Pioneer DJ résonnera davantage à vos oreilles. En début d’année, la marque japonaise a annoncé que plusieurs de ses modèles de platines sortiraient sous ce nom. À titre d’exemple, on a ainsi vu en janvier l’AlphaTheta Omnis Duo. Néanmoins, vous trouverez encore couramment le nom de Pioneer chez beaucoup des revendeurs de table de mixage.
Artwork : ce mot anglais renvoie généralement dans le langage courant à la pochette d’un morceau. Un artwork est supposé donner une identité visuelle à une composition et surtout, la mettre en valeur. Pour ceux qui font « autorité » dans cet art de réaliser des pochettes uniques, on peut citer l’exemple de Tarek Okbir, un graphiste belge qui a réalisé les artworks de PNL, Tchami ou bien DJ Snake.
B
Bassline : la ligne de basse d’un morceau est la partie instrumentale comprenant les fréquences les plus graves.
Beatmatching : le beatmatching est la technique de base que tout bon DJ doit, a minima, maitriser pour réaliser une transition correcte. Elle consiste à ajuster le BPM d’un morceau sur le suivant, tout en calant les battements du premier morceau sur ceux du second.
Beatport : si l’on devait résumer simplement Beatport et de façon triviale, on pourrait dire que c’est notre Apple Store à nous, fans de musique électronique. De façon plus précise, Beatport est la plateforme (américaine) de référence pour le téléchargement légal de musiques électroniques. Créée en 2004, son chiffre d’affaires est d’environ 20 millions d’euros par an.
Boiler Room : créée au début des années 2010 à Londres, la Boiler Room est un incontournable concept de soirées et de concerts diffusée à l’origine en live sur YouTube et Dailymotion. L’idée est assez simple : faire venir des DJs avec une fibre un peu underground dans des lieux où ils se retrouvent au milieu de la foule, parfois à quelques centimètres seulement. Faire une Boiler Room est parfois un accélérateur de carrière (on pense à la mythique Boiler Room de Fred Again qui lui a donné une énorme visibilité) et un gage de crédibilité pour l’artiste qui se produit.
Build up : on pourrait traduire ce mot en français par « montée ». Concrètement, il s’agit du moment dans un morceau qui précède un drop. Généralement, un build up est reconnaissable car c’est le moment où la tension est la plus forte. Il débute souvent avec des risers (semblables à des bruits d’alarme dont la tonalité monte) et un snare roll, c’est-à-dire à une succession très rapprochée de snares (voir définition ci-dessous).
BPM : acronyme pour Battement Par Minute (Beats Per Minute) et unité de mesure du tempo d’un morceau. Plus le BPM est élevé, plus le rythme du morceau sera rapide (si vous faites l’exercice d’augmenter fortement le BPM d’un morceau, vous verrez que sa vitesse de lecture va augmenter alors qu’à l’inverse, la vitesse de lecture va diminuer). Anecdote : la légende raconte que le BPM « idéal » est de 128, une idée notamment relayée dans le film We Are Your Friends où Zac Efron interprète un DJ californien.
Break : c’est la partie d’un morceau située entre le breakbeat et la montée (ou build up) avant le drop. C’est un moment de respiration avant que ne revienne la partie la plus intense du morceau.
C
CDJ : CDJ est la contraction de ‘CD’ et ‘DJ’, l’acronyme désignant la gamme de platines commercialisées par Pioneer et utilisées dans la quasi-totalité des clubs et festivals dans le monde. Les derniers modèles de référence sont actuellement les CDJ-3000 et les CDJ-2000 Nexus 2.
Cercle : difficile aujourd’hui de parler de Boiler Room sans parler de Cercle ! Concept made in France (cocorico) créé en 2016, Cercle se fait un nom en filmant des DJs qui mixent dans des lieux insolites (Laponie, Pyramides de Gizeh, Pétra en Jordanie…), souvent à couper le souffle. Le concept est d’amener la musique électronique là où elle n’est encore jamais allée et de diffuser des performances poétiques. « Victime de son succès », Cercle organise désormais des festivals, toujours dans des lieux originaux.
Clé harmonique : chaque morceau entre dans une gamme identifiée par une clé harmonique.
Crossfader : sur une table de mixage, le Crossfader est le seul fader à l’horizontale. En assignant un morceau à chacune des deux voies, il permet de basculer de l’un à l’autre, le fondu entre les morceaux étant réglable. Il est extrêmement utile pour scratcher avec l’aide du jog.
Cubase : bien qu’il ne soit pas le DAW (Digital Audio Workstation ou, dit plus simplement, un logiciel qui permet de composer ou d’éditer de la musique) le plus connu, Cubase fait partie de ce qui se fait de mieux sur le marché. Pour l’anecdote, c’est le logiciel qu’utilise Mercer pour ses productions !
Cue : le point Cue est le point de départ de la lecture d’un morceau. Par défaut, c’est le début du morceau mais il peut être déplacé pour les besoins d’un mix.
D
DDJ : on a parlé des CDJ, on peut donc également des DDJ ! Les DDJ sont des contrôleurs polyvalents, portables, amateurs ou pros commercialisés par la marque Pioneer DJ/AlphaTheta.
Delay : le delay est un effet audio qui consiste à répéter plusieurs fois un son, tel un écho.
Denon : marque concurrente directe de Pioneer. Denon commercialise également des platines et contrôleurs dont les Denon SC Live 2, SC Live 4 ou encore Prime 4+. Oliver Heldens a longtemps été en partenariat exclusif avec la firme japonaise. De fait, il mixait uniquement sur tous les festivals ou soirées sur des Denon.
Distrokid : plateforme indépendante de distribution et de promotion pour tous les producteurs de musique (électronique ou non). Elle permet concrètement à un(e) producteur/productrice de rendre sa musique accessible sur les plateformes de streaming (Spotify, Deezer, Apple Music, Amazon Music…). Ses concurrents sont Tunecore, Ditto ou encore LANDR.
DJ : Disc Jokey.
DJM : cet acronyme signifie ‘DJ Mixer’ et désigne la gamme de tables de mixage commercialisées par Pioneer DJ. Le modèle le plus rencontré actuellement est la DJM-900 NXS (ou la DJM-900 NXS2) ou la DJM-A9.
DJ Set : c’est la prestation live la plus commune des DJ, réalisée à l’aide de deux platines ou plus et d’une table de mixage.
Drop : dans la musique électronique, le drop est le moment où un morceau libère toute son énergie.
E
Echo : un effet sonore très utilisé consistant à répéter plusieurs fois un nombre de temps préréglé, avec décroissance du niveau sonore à chaque répétition.
Edit : à la différence d’un remix, un edit n’est qu’une légère modification d’un titre, soit par l’ajout d’un vocal, soit par un découpage de l’originale et un réarrangement de certains fragments.
EDM : abréviation d’Electronic Dance Music. Ce terme est utilisé pour parler de la musique électronique généralement commerciale. On a beaucoup parlé dans les années 2010 de l’ère EDM où les morceaux populaires étaient très « simples » (‘Epic’ de Sandro Silva et Quintino, ‘Tsunami’ de DVBBS…). Ces sons se sont un peu éloignés des mainstages du fait de l’essor d’autres genres musicaux.
EP : l’acronyme signifie ‘Extended Play’ et correspond à une sortie de quelques morceaux en une seule fois. Entre le single et l’album, on utilise aussi le terme ‘Maxi’ en français.
F
FL Studio : pour n’importe quel producteur, amateur ou confirmé, impossible de passer à côté d’FL Studio. Il y a généralement deux écoles parmi ces derniers : ceux qui préfèrent le logiciel dont le logo est un fruit et les autres qui préfèrent Ableton (mentionné plus haut). Concrètement, c’est un des logiciels les plus utilisés pour composer de la musique électronique. Avicii s’en est d’ailleurs servi et on peut admirer dans le musée qui lui est dédié à Stockholm certaines de ses sessions sur l’outil.
G
Gain : sur une table de mixage, le gain est le bouton situé en entrée de canal permettant d’amplifier un signal trop faible.
H
Hot Cue : les hot cue sont plusieurs points cue enregistrés à des endroits différents sur une track.
I
ID : un titre identifié comme ‘ID’ correspond à un son joué en live par un DJ mais dont on ne connaît pas encore officiellement le titre et/ou l’artiste. Certaines sortent au bout de très nombreuses années… d’autres ne voient jamais le jour, au grand dam des fans.
Insomniac Events : Insomniac est la société américaine qui est derrière l’organisation d’événements tels que les festivals Electric Daisy Carnival, Beyond Wonderland ou Nocturnal Wonderland. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre dossier dédié !
Intro : elle commence généralement avec des simples sons de percussions, s’enchaînant ensuite avec un breakbeat ou un breakdown pour amener la partie principale du morceau. Dans une transition, elle s’insère par beatmatch sur le morceau précédent : l’intro étant assez épurée en termes de sons, elle permet d’amener le nouveau morceau discrètement. Sa durée est aléatoire, généralement de 15 secondes jusqu’à parfois 1min30.
J
Jog : sur une platine, le jog est la roue centrale permettant un contrôle intuitif du tempo d’un morceau. Sa dureté dans la rotation est réglable. Il permet le scratch et le DJ agit dessus quand il veut réaliser une transition par beatmatching.
K
Kick : son de grosse caisse qui accompagne chaque battement d’une mesure.
L
Label : société chargée de distribuer et faire la promotion d’un morceau. Aujourd’hui, beaucoup de DJs décident de créer leur propre label pour pouvoir sortir les sons qu’ils souhaitent, sans avoir à respecter des contraintes imposées par d’autres labels. Parmi les franchises en vogue : Defected, Toolroom, Higher Ground, Ed Banger Records…
Lead : le lead est la mélodie principale d’un titre, c’est en quelque sorte le thème dominant tout au long du morceau.
Light-jockey : il s’agit de la personne qui gère les lumières d’un club et joue avec les différents effets pour les synchroniser avec le mix du DJ. La recherche de shows uniques étant de plus en plus demandées par les DJs, les light-jockeys prennent une place croissante dans l’industrie musicale.
Line-up : programmation artistique d’un festival ou d’une soirée. C’est grâce à elle que l’on connaît les artistes au programme.
Live Set : à la différence d’un DJ set, un live set ne se limite pas à un mix avec des platines et une table de mixage. L’artiste utilise également des instruments comme des synthés ou des logiciels comme Ableton pour remixer ses propres titres en live. Deadmau5 est un bon représentant de prestation ‘Live Set’.
Logic Pro : un autre des logiciels de MAO les plus utilisés sur le marché, distribué par Apple.
Loop : boucle sonore dont on peut paramétrer le point d’entrée et le point de sortie sur une platine. Parfois, une loop de quelques secondes qui tourne à l’infini peut faire un hit, à l’instar de ‘Music Sounds Better With You’ de Stardust.
LUFS (Loudness Unit Full Scale) : correspond à la mesure de l’intensité sonore perçue par un auditeur. Le LUFS est un repère pour tout producteur. S’il souhaite que son morceau soit joué dans un set sans qu’il y ait d’écart sonore avec ceux joués précédemment, il doit faire en sorte que sa composition ait le même niveau de LUFS pour passer de façon fluide dans un set. Généralement, la norme pour un morceau de musique électronique se situe autour de -7 LUFS.
M
Mainstage : la plus grande scène d’un festival, où se produisent en général les DJs avec la renommée la plus importante auprès du grand public. Elles sont toujours scrutées et sont d’une certaine façon un baromètre du niveau de perfectionnement d’un évènement.
Mashup : un mashup est le résultat de la fusion d’au moins deux morceaux originaux différents pour en faire un nouveau titre. On fait souvent l’amalgame entre bootleg et mashup.
Mastering : phase de production d’un son intervenant après le mixage et consistant à ajuster l’égalisation et la compression du morceau pour lui donner le plus d’impact et le rendre aussi pur que possible.
MAO : acronyme pour Musique Assistée par Ordinateur. Concrètement, cela désigne la pratique de réaliser, de façon professionnelle ou en amateur, de la musique grâce à tout ce qui est informatique. La MAO naît avec l’apparition des premiers synthétiseurs et se poursuit avec la démocratisation des ordinateurs et des logiciels de production.
Miraval : vous connaissez peut-être Miraval pour son domaine, producteur de vins rosés et propriété de… Brad Pitt. Dans ce domaine se trouve un château, qui accueille un studio de musique électronique ultra perfectionné, peut-être parmi les meilleurs au monde. Ouvert (dans l’idée) à tous les musiciens/producteurs, c’est dans ce studio qu’ont été finalisés des albums d’exception comme ‘Hyperdrama’ de Justice.
Mixage : en production, le mixage consiste à mélanger les différentes pistes audio constituant un son.
N
Natif : on parle de plugin ou de synthé « natif » lorsque celui-ci est déjà présent par défaut dans le logiciel de production (car conçu par son fabricant).
O
Outro : l’exacte opposée de l’intro, elle permet le mix linéaire en insérant l’intro du morceau suivant par-dessus.
P
Pitch : sur une platine, le pitch est le mécanisme à glissière qui permet de régler la vitesse de lecture d’un son. Le DJ doit jouer avec le pitch et le jog pour caler deux sons ensemble.
Platine : la platine est l’outil du DJ permettant de lire un morceau, en changer le tempo et le boucler (exemple ci-dessous avec un modèle de la marque Numark). La toute première platine Pioneer DJ est la CDJ-500, commercialisée en 1994.
Podcast : si l’on regarde à travers le prisme de la musique électronique, les podcasts peuvent être assimilés à des émissions de radio propres à chaque DJ. L’objectif de chaque épisode est principalement de faire découvrir des nouveaux morceaux, et non de faire étalage d’une quelconque technique de mix. Le mix y est donc très linéaire et dure entre 30min et une heure.
R
Radio Edit : les versions radio edit d’un morceau sont destinées, comme leur nom l’indique, à être jouées en radio. Elles ne comportent pas d’Intro ni d’outro et ne durent pas plus de 4 minutes.
Rekordbox : un logiciel gratuit de Pioneer utilisé par les DJ afin de préparer leurs mix (playlist, positionnement des cue/hot cue, tag des morceaux, analyse du BPM pour synchronisation automatique, calcul de la clé harmonique…).
Release : la sortie officielle d’un titre de musique. Lorsque une chanson est disponible à la vente, il s’agit d’une release. Il est d’usage entre producteurs (mais pas seulement !) de fêter une bonne journée de release le jour de sa sortie… pour porter chance pour la suite.
Remix : une nouvelle version d’un titre en réarrangeant toute la structure musicale, en modifiant les effets et en ajoutant ou supprimant des parties instrumentales. Un remix est construit en partant du projet MAO officiel avec toutes les pistes et tous les samples utilisés ou bien de certaines parties isolées comme l’acapella du vocal ou la version instrumentale du morceau.
Reverb : effet sonore simulant la réflexion du son sur les surfaces d’une salle. Si l’effet est bien paramétré, on a l’impression de l’entendre dans une pièce.
Roue de Camelot : cet outil répertoriant les différentes clés harmoniques possibles permet le mix harmonique. Elle se lit dans le sens des aiguilles d’une montre et le principe de base consiste à choisir le morceau suivant avec une clé adjacente au morceau actuellement joué pour une progression harmonique. Il est aussi possible de sauter 7 chiffres d’un coup, toujours dans le sens des aiguilles d’une montre, pour assurer un effet de boost d’énergie dans son set.
S
Sample : n’importe quel élément constitutif d’un morceau (un vocal, une mélodie…) extrait de l’originale pour produire un nouveau titre. Un morceau original utilise souvent des samples d’autres morceaux.
Séparateur de pistes : le séparateur de pistes, c’est souvent l’un des meilleurs amis du producteur. Alimenté grâce à l’Intelligence Artificielle, cet outil rend désormais possible l’extraction et l’isolement de nombreux éléments d’un morceau : un vocal, des batteries, des guitares, des notes de piano… Pratique, par exemple, pour faire un remix ou un mashup. L’IA, souvent décriée en ce qui concerne la musique, est parfois bien utile.
Serato : logiciel semblable à rekordbox, compatible avec certaines platines Pioneer. Il permet également de créer ses playlists, scanner ses morceaux, leur BPM, leur tonalité, etc.
Set : synonyme de mix.
Scratch : effet d’accélération (aigu) ou de décélération (grave) créé en faisant tourner un vinyle d’avant en arrière. Sur des platines CD, un bouton permet d’activer un mode vinyle pour pouvoir scratcher.
SFX Entertainment (LiveStyle aujourd’hui) : anciennement Live Nation, l’entreprise américaine est l’un des mastodontes de l’événementiel dans le monde de l’électro. En effet, via ses différentes filiales, elle est derrière l’organisation des festivals Life In Color, Electric Zoo ou encore Awakenings. Elle est également propriétaire de la plateforme Beatport.
Splice : on parlait du séparateur de pistes comme un très bon ami du producteur, Splice en est un également ! C’est sans aucun doute la plus grande et la plus populaire bibliothèque de samples pour tous les genres musicaux, et pas seulement pour la musique électronique. Elle est, de fait, incontournable.
Spotify : il n’est sans doute pas besoin de vous donner la définition de Spotify (à qui nous avons consacré un dossier l’année dernière). Néanmoins, on peut mentionner que c’est aujourd’hui Spotify qui fixe la « norme » pour un artiste et que c’est son nombre de streams qui le situe en termes de popularité… et peut faire gonfler son cachet !
Synthétiseurs : éléments les plus courants dans un morceau de musique électronique, ils permettent de créer tout type de sons, d’une mélodie de break à une bassline agressive. Un synthétiseur existe généralement en hardware (physique) et software (digital).
T
Table de mixage : c’est l’outil permettant de mixer ensemble des sons provenant de plusieurs sources sonores différentes (en l’occurrence les platines dans un DJ Set).
Tempo : la vitesse de lecture d’une track, exprimée en BPM.
Track : synonyme de titre ou chanson.
Tomorrowland : s’il fallait présenter ce festival, on pourrait dire que c’est sans doute le plus iconique parmi les évènements de musique électronique. A l’origine présent uniquement à Boon, la franchise belge s’est exporté en France (avec Tomorrowland Winter à l’Alpe d’Huez; vous pouvez d’ailleurs découvrir ou relire notre récap de l’édition 2024 ici), aux Etats-Unis (avec TomorrowWorld) ou plus récemment au Brésil (dont l’édition 2025 vient d’être confirmée le moi dernier).
V
Virtual DJ : logiciel qui permet et a permis d’apprendre à mixer à beaucoup de DJ/Producteurs sur des platines virtuelles.
W
Warm-up : le warm-up, c’est le début de la soirée, le premier acte. Il fait office de « montée en température » avant l’arrivée des artistes en haut de l’affiche (headliners en anglais). Lorsqu’il s’agit d’évènements conséquents, un headliner va souvent placer un artiste qu’il veut mettre en valeur (exemples : en 2012, Nicky Romero fait la 1ère partie de David Guetta à Bercy, ou bien plus récemment kaytranada qui fait l’ouverture des concerts de The Weeknd).
Waveform : la waveform d’un titre est la silhouette du signal sonore, telle que vous la voyez sur Soundcloud ou sur l’écran de votre platine par exemple. Sur une platine, elle permet d’anticiper les drops et les breaks sur un morceau inconnu.
Super article pour les néophytes !
Je rajouterai au moins la définition du mot bootleg qui est mentionné, ainsi que les définitions de certains genres très larges (house, techno, trance…) sans rentrer dans les subdivisions.