Récap : Retour en détails sur A State Of Trance 950 au Jaarbeurs d’Utrecht

Samedi dernier se déroulait l’évènement Trance & Progressive majeur mondial « A State Of Trance ». Alors qu’Armin Van Buuren avait déjà célébré le 950ème épisode (soit 19 ans) de son émission avec 3 épisodes spéciaux, la #trancefamily se réunissait pour l’occasion dans le complexe mythique du Jaarbeurs d’Utrecht pour assister aux performances des meilleurs Djs Trance, tous horizons & styles confondus. Cette nouvelle édition de l’évènement était encore particulièrement attendue auprès des fans ; l’évènement affichait d’ailleurs sold-out plusieurs semaines avant la date. Alors on s’est encore laissé guider par la musique (Let The Music Guide You – le thème de cet année) pour retrouver le Jaarbeurs. C’est le moment du debrief !

Aftermovie officiel

Line Up

L’édition hollandaise de A State Of Trance se démarque des autres évènements mondiaux brandés « ASOT » dans le sens où c’est la seule édition à réunir 5 scènes dont les directions artistiques englobent la quasi-totalité des courants de la Trance tout en mettant également à l’honneur des artistes émergents. Portée par 3 sets d’Armin Van Buuren, le festival n’a aucun problème à se vendre et cela profite au reste du line-up qui était encore une fois diversifié, de bonne qualité et avec de nombreuses nouveautés ou retour au premier plan.

Côté Mainstage, on retrouvait pour la première fois l’italien Giuseppe Ottaviani. Régulièrement présent à l’évènement (sous son propre nom ou celui de Pure Nrg avec son acolyte Solarstone) mais jamais aux honneurs de la mainstage il a surement profité d’une année 2019 accomplie et d’une popularité de plus en plus importante sur les réseaux sociaux pour dévoiler spécialement pour l’occasion son nouveau show Live 3.0. Du live encore avec les légendes hollandaises Rank1, qui n’étaient pourtant pas apparus sur le flyer original mais qui ont été semble t’il réintégré au moment de l’annonce de la timetable, pour notre plus grand plaisir avec la mission d’introduire la star de la soirée Armin. Sinon content de retrouver également ilan Bluestone pour la touche Anjunabeats, Markus Schulz pour le côté dark progressive, les rois de l’uplift Aly & Fila et Andrew Rayel qu’on avait pas revu sur la mainstage depuis 5 ans. Quelques grands absents à noter : MaRLo, Gareth Emery, Vini Vici, Purple Haze et d’autres artistes Armada qui ont déjà joué sur cette mainstage mais un peu en perte de vitesse Orjan Nilsen, KhoMha, Mark Sixma, David Gravell, L’année dernière était exceptionnelle avec la présence d’Above & Beyond, pas sûr qu’ils reviennent de sitôt ; quoique pour une édition 1000 les spéculations vont bons trains (dont pas mal de demandes sur un Tiesto Revival set).

On pourrait également regretter que la programmation ne s’ouvre pas à certains artistes qui s’intégrerait pourtant parfaitement à la line up. On peut notamment penser à Boris Brejcha, Shapov ou encore à Artbat. Cela pourrait notamment donner un vent de fraîcheur et faire profiter de la popularité de ces artistes dans leur milieu respectif pour ramener de nouvelles têtes dans la #trancefamily ! Mais l’évènement, sold-out n’a semble t-il pas besoin de s’offrir ça.

Côté Who’s Afraid of 138 ?!, la stage dédiée à des sonorités et rythmes uplifting et tech qui tape à 138 BPM, on retrouvait des valeurs sure Jorn Van Deynhoven, Solarstone, David Forbes, mais aussi Ben Gold & Richard Durand tous les deux très convaincant l’année dernière avec leurs nouvelles productions classés dans le top 10 des meilleurs tracks de 2019. Quelques B2B intéressant avec Skypatrol (ReOrder & Standerwick) et Key4050 (John O’Callaghan & Bryan Kearney) font aussi partie de la fête. Pour compléter tout ça, Armin ne se refuse jamais à l’exercice non plus. Une des seules fois de l’année où vous pouvez d’ailleurs l’entendre faire un set totalement « 138 »

Devenu une habitude, la scène Psy revenait elle aussi en force avec une line up bien renouvelée avec des artistes confirmés du milieu comme Ace Ventura, Morten Granau, Captain Hook, Coming Soon, Waio, Ritmo, Day.Din et l’indétronâble Simon Patterson.

La scène Road To 1000 faisait la part belle aux artistes plus émergents ou à la fame moindre comparé aux artistes des autres scènes, mais à l’actualité en termes de releases néanmoins intéressante comme les duo Nifra & Fisherman & DRYM, « Mr Navigator» venu du grand froid finlandais Tempo Giusto et le nom le plus confirmé de cette scène Alexander Popov. Rubik, Ahmed Helmy, et Beatsole qui ont bien marqué de leurs productions le paysage trance de ces deux dernières années sont récompensés par un booking sur cette scène, véritable boost espérons le pour leur carrière.

Enfin, mais non moins intéressante, la scène Progressive était reconduite avec un line up alléchant pour les amateurs de vibes planantes et de BPM plus lent, entre signatures des meilleurs labels du style : Anjuna (Grum, Proff), Colorize (Sound Quelle), Statement! (Estiva, Elevven) et FSOE UV (Bluum). Notre frenchy Matt Fax avait quant à lui eu les honneurs de jouer à la pré-party officielle la veille.

Scènes

D’une manière générale même si on apprécie depuis 3 ans une mainstage bien plus travaillée et massive avec des éléments mécanisés qui permettent des variations de scénographies plus fréquentes, on trouve que les scénographies manquent un peu d’identité, d’innovations et mettent assez peu en valeur les Djs. En effet, on trouve que le lasershow reste un peu timide, les canons CO2 et la pyrotechnie crachent assez peu, hormis sur les sets d’Armin où le niveau monte sensiblement d’un cran. Les scènes secondaires principalement dotés d’écran leds manquent de mise en scène et de visuels immersifs. On comprend que l’expérience sonore est plus importante que la claque visuelle. C’est dommage de négliger ce point, les Trance Energy d’il y a plus de 10 ans restent nettement au-dessus sur ce point et on reste à des années lumières du show de la Transmission. Après il faut aussi se dire qu’il y a 5 scènes à installer à ASOT contre seulement une sur Transmission. L’ASOT gagnerait peut être à diminuer le nombre de scènes finalement ?! D’autant qu’ il est toujours assez frustrant de faire un choix ou de se séparer de ses amis…

Sur la qualité de son, assez gros déséquilibre entre les scènes. Gros bémol sur la Road To 1000 où l’on se demande ce que sont devenus les fêtards qui n’avaient pas mis leurs bouchons tellement c’était fort et parfois saturé. Un son bien plus net et précis sur la scène Psy et Progressive. Une Mainstage et une scène WAO138 bien lôtis mais un peu plus décevantes que les années précédentes avec un son fort et puissant mais parfois assez brouillon. Après on fait peut être les fines bouches comparées aux scènes qu’on a part chez nous mais on s’attend quand même à une qualité irréprochable de la part de cette institution.

Main Stage

Après les tubes leds horizontaux, puis les sticks verticaux, les rectangles, l’ASOT révise sa géométrie avec un plafond de boules lumineuses mécanisées au plafond, pour une ambiance guinguette 3.0. En fond un grand écran et des éléments LED carrés assez sobres mais élégants complètent la scénographie sur l’intégralité de la largeur du Jaarbeurs. On est loin des scénographies de mainstage Hardstyle mais le résultat reste efficace sans être « waouu » pour autant. A notre gout, ça reste en dessous que la stage de 2018 qui était plus travaillé. Bonus cependant sur les nombreux canons CO2 intégrés à la structure mécanique du plafond et qui « douchaient » le public sur une large surface !

Who’s Afraid Of 138?! Stage

Deuxième plus grosse scène de l’évent, la salle WAO138, était également très sobre, sans chichi. On a connu des scéno un poil plus impressionnantes sur cette scène

Psy

La scène Psy semblait quand à elle plus travaillé, avec des éléments de décors en forme d’ondes sonores/vagues, et des écrans leds pour compléter le tout

Road To 1000 Stage

La scène Road to 1000, de taille plus modeste était cependant sympathique avec cette bande d’écran led qui faisait le tour de la salle et complété par un grand panneau led derrière le DJ

Prog

La scène prog, la plus petite de l’évènement, possède une ambiance intimiste, pas de débauche impressionnante de moyens mais un résultat sobre pour une ambiance cosy. A noter les très nombreux lasers qui donnaient un beau rendu.

Public – Ambiance

Pas grand-chose de nouveau à dire sur le public par rapport à notre récap des années précédentes ou nos autres expériences du public hollandais. Toujours aussi international, et de tout âge (parfois même carrément âgé), le public d’un festival Trance est à expérimenter au moins une fois. Quand on l’habitude des festivals plus mainstream EDM, on se rend compte de la différence dans la façon de vivre les sets. La communion est tout aussi totale mais se fait de façon plus “pacifique” on va dire : le public n’a pas besoin de sauter dans tous les sens ou lancer des pogo à chaque drop, ce qui est vraiment agréable. On notera quand même qu’on a vécu les meilleures ambiances sur les sets de Ben Gold ainsi que Nifra & Fisherman. Il faut souvent aller dans les plus petites scènes pour avoir une ambiance plus survoltée que la mainstage.

Organisation

Dutch quality” encore une fois. L’expertise d’Alda Events en matière d’events d’ampleur n’est plus à démontrer. On prend les mêmes et on recommence avec une organisation bien rodée avec lockers, stands de ravitaillement, merchandising, quelques animations sympa…

La circulation dans l’enceinte du Jaarbeurs est d’une fluidité assez exemplaire, avec des circulations à sens unique dans certains passages pour éviter justement les embouteillages. Alors évidemment c’est plus fatiguant (il faut bien 15min pour aller de la WAO138 à la Mainstage) mais cela permet un meilleur contrôle des 35 000 festivaliers dans l’enceinte. Quand même un point noir dont il faut être au courant au risque d’être déçu : si vous voulez voir Armin que cela soit sur la mainstage ou sur la WAO138, pensez à arriver pendant le set d’avant, voire au début du set d’avant car l’engouement est tel que les salles sont fermées lors de ses sets.

Le studio de radio d’Armin est toujours là pour les fans qui veulent l’admirer en train d’animer la soirée en direct et d’être quasiment au contact des artistes.

Quant au prix des consommations, il reste dans la norme de ce genre d’évènements (donc pas forcément bon marché) : de l’ordre de 3€ pour du soft, 8/9€ pour un alcool. Sinon, oui vous payez en token, comme dans l’ancien temps et il y a souvent des longues files d’attente, surtout dans les allées du Jaarbeurs, prenez les plutôt dans les stages.

En tant qu’ambassadeur WWF, Armin et ALDA avaient pris le parti d’essayer de rendre la soirée « plastic smart ». Comment ? En encourageant par des petites vidéos au début de chaque set, les festivaliers à ne pas jeter leur gobelet en plastique au sol mais en les ramenant au bar en échange de token donnant accès à des cadeaux (meet & greet, cd’s, ASOT 1000 tickets, …). Pas sûr pour autant que cette incitation ai vraiment porté ses fruits quand on voyait le nombre de déchets au sol … Pourquoi ne pas fonctionner sur le modèle des éco-cups et des verres consignés ?..

Les sets

Avec plus de 40 artistes dans des styles aussi différents de la progressive à la psy-trance, et en tant qu’afficionados du style, difficile de retenir des sets en particulier. On ne peut vous inciter qu’à aller écouter les nombreux sets disponibles en replay sur le compte youtube d’A State Of Trance.

https://www.youtube.com/watch?v=-OwawlrF0AQ&list=PLYn3Q5bE86uKL7ps0-lGECK_yXoO3wvyv

On va quand même vous décrire les quelques sets qu’on a vécu.

La soirée commence à 21h par la désormais tradition du warm-up set by Armin sur la mainstage pour tous les détenteurs des précieux tickets warm-up. Clairement Armin claquera ici un des sets les plus mémorables de la soirée avec une ambiance progressive-techno aux accents assez dark et planants. De nombreux remix techno de classiques de la trance seront joués pendant ce set (Age Of Love / Dreams / Hold That Sucker Down /… ) ainsi qu’une des tracks les plus joués de 2019, le remix d’Artbat de Return To Oz de Monolink. Un set qui se serait facilement retrouvé dans une programmation d’Awakenings.

On enchaine ce warm-up d’exception en filant sur la Road to 1000, écouter Ahmed Helmy qui joue une trance progressive mélodique et percutante mais devant un public trop réduit pour qu’on s’ambiance réellement. En tout cas, un producteur à suivre cette année !

On se promène un peu pour découvrir les autres stages, Waio retourne déjà une scène Psy-trance déjà bien remplie avec sa psy-trance galopante mais c’est déjà trop d’énergie pour nous alors on file voir la scène progressive où Sound Quelle nous fait planer à 10000 à 126 BPM avec sa deep house/progressive. Aucun morceau que l’on connaissait vraiment mais grosse claque.

On retourne sur la mainstage pour 20 min de la pépite Anjunabeats, ilan Bluestone. Le temps de tomber sur le « Will We Remain ? » repris en cœur par le public. Très grosse ambiance et on comprend rapidement qu’il va reproduire le coup qu’il avait fait à l’ADE dans les studios d’ASOT en balancant le drop d’outro en version 138 BPM ; Et PAF ! ça n’y manque pas ! S’ensuive 15 min de son nouveau projet Stoneblue, la version verlan et surtout 138 BPM de ses productions avec sa collab avec Emma Hewitt + 2 tracks qu’on découvre pour l’occasion. Le résultat est satisfaisant et montre une réelle évolution dans le projet Bluestone mais on se dit que quand même, du Bluestone sur Anjuna à 128/130 BPM et des basseline + breakdowns de folie dont lui seul semble avoir le secret, ce n’est pas si mal. On est quand même un peu frustré d’avoir manqué des morceaux comme « Can You », « Keep On Holding ».

On reste très rapidement sur Markus Schulz qui commence son set avec une intro ultra démoniaque et épique sur Carmina Burana enchainé sur le classic T99 – Anasthasia remixé par Mark Sixma très énervé !

On enchaine avec le B2B entre Nifra et Fisherman, qui nous ramène à cette belle soirée qu’on avait vécue sur Paris en novembre dernier. Le duo est complémentaire aussi bien dans la vie que dans le son et ça se sent. Un set cohérent et tellement énergique grâce à des mélodies « anthémiques », la Road To 1000 est clairement remplie et l’ambiance est au top.

On file sur Ben Gold qui fait un énorme set comme à l’accoutumé avec notamment son hymne d’ASOT 750 remixé par Tempo Giusto mais surtout par un enchainement de fin de set avec « The City Sleeps Tonight » et « Stay (Sneijder remix) » qui fini en apothéose de confettis, on n’est pas loin des frissons et des larmes ! Une belle communion avec le public le temps d’une photo mythique !

Après ce moment mémorable, on file rejoindre « Mr Navigator » Tempo Giusto qui, après de nombreuses années passées un peu dans l’ombre du milieu, grâce à la collaboration avec Armin Van Buuren, s’est retrouvé un peu plus dans la lumière. Avec son style tech-trance reconnaissable entre 1000, il divise rapidement la #trancefamily. Insupportable pour certains, génialissime pour d’autres, on penche plutôt pour cette option. Le finlandais qui nous aura gratifié d’un producer set aura réussi à électriser notre petit groupe du premier rang avec son style unique et quelques remix bien senti pour créer l’adhésion (In & Out Of Love / Thing Called Love). Il manque à cet artiste quelques autres « hits » pour vraiment se faire un nom encore plus présent dans la scène mondiale.

Cette bonne découverte live ne doit tout de même pas nous rappeler que Rank1 s’apprête à jouer un set live juste avant Armin sur la mainstage. Alors on file illico et nous revoilà plonger 15 ans en arrière avec un live fantastique du duo iconique. Pour le coup, du vrai live à 100% (ça s’entend) mais surtout un best-of des plus grand succès de Benno et Piet (Airwave / LED There Be Light / Superstring / Awakening)… un vrai régal pour nos oreilles mais trop court finalement.

La star de la soirée arrive enfin, la mainstage est pleine à craquer encore une fois. Difficile de bouger et de s’ambiancer sur ce début de set d’Armin van Buuren qui claque une ID aux accents techno avant d’enchainer avec le Make It To Heaven de … David Guetta & MORTEN. Mais on lui en veux pas tant ce morceau se prête à un set trance. Le remix de Blue Monday d’Above & Beyond vient apporter une bonne touche 80’s. Mais on ne restera pas plus longtemps après l’enchaînement Great Spirit / Cosmic Order / Lighter Than Air qui malgré leurs efficacité respective, sonnent un peu comme du Déjà Vu.

On regrettera quand même de pas être rester pour assister en live à The Joker (Maarten de Jong Remix) mais entre-temps on aura eu le droit à un très très gros set de Skypatrol sur la WAO138 entre tradition (Atlantis vs Avatar – Fiji, Chicane – Saltwater) et modernité, avec un son tech-psy-uplift dynamique dont quelques ID savoureuses !

On reste un peu sur le phénomène tech-trance, Key4050, qui tout en étant bon, ne nous emballe pas plus que ça et on retourne sur l’ambiance cocooning de la Road To 1000 pour assister aux sets excellents de Popov, Rubik et DRYM qui représentent bien l’avenir du style avec des productions aussi bien mélodieuses que dynamiques ! Tous les trois auront réalisés des performances qui nous auront tenues en haleine et en mouvement !

5h, tout le petit monde se regroupe sur la mainstage pour un dernier set qui s’annonce anthologique : Giuseppe Ottaviani 3.0. Avec un live machine + clavier on s’attendait donc à vivre un grand moment pour la première de l’italien sur la mainstage de l’ASOT. Un set 100% producer dont on regrette ne pas réellement sentir l’aspect « Live » qu’on pouvait plus  ressentir dans les  approximations et improvisations de Rank1 juste avant. Toutefois il envoit un très gros set avec ses productions les plus récentes et notamment quelques remixs bien sentis (Darude – Feel The Beat / Nari & Milani – Atom). On s’attendait toutefois à entendre plus de morceaux de son dernier album Evolver mais il a choisi de taper un chouia plus, avec des productions plus tech-trance pour garder la foule alerte avant de finir en apothéose toutefois sur « Till The Sunrise » qui sera le dernier comme un symbole, le dernier son joué ce soir-là. Jusqu’au lever du soleil en tout cas, la foule

Conclusion

L’ASOT 950 fût donc encore une belle réussite avec un évènement sold-out et des sets de grandes qualités. De rares déceptions et de belles découvertes au niveau musical. L’organisation de l’évènement est particulièrement bien rôdée mais on attend désormais avec impatience l’édition 1 000 qui sera un des évènements majeurs de 2021. Pour tenir toutes ses promesses (et les attentes sont nombreuses et élevées), l’évènement devra arriver à nous surprendre encore tout en conservant l’âme de cette #trancefamily familiale mais experte qu’on aime tant. On espère encore des améliorations pour clôturer ce millénaire avec une célébration inoubliable et grandiose. Encore une fois coup de chapeau à Armin, Ruben, Alda Events et toutes leurs équipes pour le travail accompli toutes ses années et pour la réussite de ce rendez-vous incontournable de la scène électro mondiale !

Wackii