Release : Chris Lorenzo dévoile son deuxième album “Late Checkout”

L’année 2019 est plutôt riche pour le producteur originaire de Birmingham. En effet, en plus des sorties réalisées sous son side Project Anti Up avec Chris Lake et de quelque tracks solo, le britannique lève aujourd’hui le voile sur son deuxième album studio dont il avait commencé à teaser l’arrivée durant l’été avec la sortie des singles “Every Morning”, “Take Me as I am” & “Work”. Ce dernier fait suite à Destroy the Image sorti en 2016.

La première chose que l’on peut dire dès la première écoute c’est que cet album est clairement plus orienté club. Il est une véritable balade dans le paysage musical dit ”House & Bass” aussi appelé Jackin’house, style promu par Chris Lorenzo lui même à l’époque. 

L’album démarre sur les chapeaux de roues avec “Bad Bitch” en featuring avec Chynna, un son bien groovy ou les bass règnent en maître. S’en suit “Stereotypes”, une track à la voix pitchée et à la rythmique typique des productions de l’anglais qui ne donne qu’une envie : Danser ! Sur “Memories Fade”, la voix douce et soyeuse de Jinadu vient envoûter les breaks tandis que les drops pourraient rappeler certaines caractéristiques de la Drum’n Bass. 

On enchaine ensuite avec “Every Morning”. Que dire de la track si ce n’est que si il y a bien un morceau qui rend hommage à la house musique dans l’album c’est bien celui là. Si on ressent aussi bien l’esprit 90’s ce n’est pas pour rien. Lorenzo a ici repris la voix de Crystal Waters issus du classique “Gypsy Woman (She’s Homeless) » et l’a samplé de manière inédite, ce qui donne à l’ensemble du morceau son côté “old school”. L’esprit 90’s a été superbement retranscrit.  

« Work » et « Here Kitty » se fondent quand à elles parfaitement dans l’ensemble avec la participation respective de Denis & Puppah Nas-T pour Work et Dances With White Girls pour Here Kitty, qui apportent leur contributions et leurs touches aux morceaux. Avec « Take Me as I am » et « Run Up« , on monte quelque peu en Bpm avec un style résolument axé Drum’n Bass. On pourrait presque sentir un rappel à la UK garage pour ce qui est de Run up

« I Don’t Care » et « Doors of Perception » sont deux tracks qui se veulent plus chill comparer au reste de l’album, en effet on rentre avec ces deux là dans des univers beaucoup plus doux.  Avec un air de reggae qui flotte dans l’air, « Nuttin Dat » est un peu l’ovnis de l’album. Un savoureux mélange des genres comme Lorenzo sait si bien le faire.

On termine cette review par un morceau que l’on attendait plus : City Traffic. En collaboration avec Marc Spence et en featuring avec Aubrey, cette track originalement nommée “City Life” était apparu en 2017 mais n’avait plus vraiment donnée de signe de vie depuis. Et bien la voilà ! On la retrouve aujourd’hui sur Late Checkout et quel bonheur ! La voix de Aubrey se marie parfaitement bien avec la mélodie du morceau très housy. Superbe Vibe. 

Conclusion

Chris Lorenzo nous délivre ici un album emblématique de son savoir faire et de son éclectisme. Un album pour le moins réussi qui ravira les fans de l’artistes.  

Loys

Loys
Ambassadeur Guettapen dans l'Ouest de la France, retrouvez moi en club à Nantes ou à Paris et en festival au travers de l'Europe. Amateur de douceur mélodique et de kick techno, je garde un amour inconditionnel pour les rares pépites électro house qui pointent encore le bout de leur nez.