Récap : Retour sur l’édition 2019 du Chronicle Hard Festival

Jamais deux sans trois, Chronicle Hard Festival était de retour cette année en outdoor au parc des expositions de Beziers! La team de Pandemic s’est une nouvelle fois débrouillée avec brio pour proposer aux amateurs du genre plus de 12h de son au dessus des 150BPM; de quoi faire travailler le cardio !

La programmation

Encore une belle affiche cette année avec un tour complet de la sphère hard; de l’euphoric au terror en passant par le uptempo ou le frenchcore, il y en avait pour tout les goûts !

Le lieu / les scènes

Le festival ne paye pas de mine, installé entre deux bâtiments de la CCI, il semble bien cheap aux premiers abords, mais une fois dans l’enceinte, l’essentiel est au rendez-vous; un son propre et puissant. Ophidian était aux commandes et nos tympans suppliaient déjà la fin du calvaire; pas de chance pour eux, nous étions parés à déguster des kicks tonitruants pendant des heures !
La scène manquait de décorations et pas moyen de se protéger du soleil de plomb! Impossible de blâmer les organisateurs, la faute à un prestataire ayant abandonné ses engagements au dernier moment, forçant les festivaliers à se protéger sous les bâtiments et les zones chill du festival, pendant que le staff installait une tonnelle de secours au dessus des platines pour protéger les artistes. S’il était impossible pour certains de faire une pause, le staff arrosait généreusement la foule avec de l’eau, remplissant les verres des premiers rangs pour éviter le moindre incident.

L’organisation

De notre ressenti, rien à redire sur l’organisation! Accès sans attente, un parking immense, gratuit et un staff bon enfant, l’accueil sur les lieux se faisait sans problème. Une fois dans le périmètre, plusieurs stands pour calmer sa faim ou se désaltérer sans se ruiner, un stand de merch et plusieurs zones de chill, histoire de récupérer des forces avant de repartir charbonner du kick.

Le public / l’ambiance

Public éclectique allant du simple amateur, aux classiques exhibitionnistes dégoulinants de sueur, en passant par le punk, tous de bonne humeur et respectueux les uns des autres avec pour seul objectif un. Côté ambiance, malgré la chaleur, une énergie folle du début à la fin, en particulier lorsque le BPM s’est accéléré !

Les sets

Nous sommes arrivés pendant le set d’Ophidian et son style hybride qui mérite le détour, avec ensuite Hard Driver et Sub Zero Project, 2 sets efficaces mais sans surprises, un peu dommage pour SZP, on voulait entendre les nombreux édits postés sur les réseaux cet été… Véritable claque du festival, le set de Krowdexx vs Ncrypta, tout simplement exceptionnel, une vraie cartouche de RAW; des mélodies anecdotiques ne servant qu’à justifier des enchainements de kicks monstrueux, aberrants, un régal du début à la fin avec un set rallongé suite à l’annulation d’E-Force, contraint de rester chez lui car malade. Deadly Guns a sonné la fin de la récréation, perdant définitivement le contrôle du BPM, celui-ci ne descendant jamais sous les 160 jusqu’à la fin de l’évent, pour le plus grand bonheur du public ! On note également l’explosion d’énergie pendant les artistes de l’Hexagone, LeBask et Maissouille n’ont pas caché leur bonne humeur!

Conclusion

Chronicle est un événement sans prétention, il offre aux fans du genre un plateau d’artistes qualitatifs sur une plateforme sans fioritures. Pas besoin de déco extravagante, de système de paiement cashless électronique au fonctionnement aléatoire et de stands hors de prix, il se contente de l’essentiel et c’est ça qu’on aime. Abordable, bon enfant, on a hâte d’y retourner et on ne peut que féliciter l’équipe du festival qui continue de pousser la hard music en France !

Sabotage

Sabotage
Tiraillé entre un gout prononcé pour le Hardstyle et un amour pour la pop adolescente.